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Put on your war paint - juju et mimi

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H. Juliet Keynes a écrit:
Put on your war paint

Mimi & Juju.
Épuisée et heureuse. Satisfaite. Un sourire sur les lèvres, un rire cristallin qui perce ce silence religieux qu'avait pris l'appartement. Tu es bien. Légère. C'était... Tu es bien. Là, dans ses bras. Tu t'es donnée à lui, non sans difficultés. Non sans avoir douté, remis en question tes gestes, mais maintenant que c'est fait, tu es bien. Tu as ton souffle qui tente de reprendre un rythme normal après la danse que vous venez de faire. Et c'est seulement naturel que tu restes là, avec lui, après d'innombrables baisers volés, après caresses inédites. C'est votre moment. Tu es épuisée et heureuse comme jamais. Tu te laisses bercée par les derniers frissons qui parcourent ton corps, oubliant tes appréhensions. Être seulement là et s'endormir contre la chaleur de son corps. Un repos mérité pour vous deux qui aviez franchi les limites de votre relation. Et le sommeil sera profond, réparateur, sous la couette à ne pas bouger. Un sommeil sans rêve, ni cauchemar. Juste vous deux….

Et pourtant le réveil est brutal, matinal. Tes deux grands yeux d'enfant qui s'ouvrent rapidement, sans ménagement. Ton esprit qui prend conscience de où tu es et avec qui tu es. Tu peux sentir son souffle profond caresser la peau de ton cou. Tu peux sentir sa présence dans ton dos, son bras à ta taille. Tu aimes ça, tu ne peux pas dire le contraire. Et tu aimes peut-être trop ça et ça t'effraie. Si la veille, tu avais réussi à faire abstraction de ce moment fatidique pour t'abandonner complètement avec Milo, aujourd'hui, la réalité te frappe de plein fouet. Il se passera quoi lorsqu'il sera réveillé ? Que diras-tu ? Que dira-t-il ? Bon matin et bonne journée ? Ton rythme cardiaque s'accélère. Tu as besoin de répit, de te remettre d'hier, sans sa présence à lui pour intervenir. Doucement, avec la plus grande délicatesse, tu prends son bras pour le retirer de sur toi. Tu t'assures de ne pas le réveiller. Tu fuis, tu disparais. Tu prends tes choses et tu vas vers ta chambre. Il est tôt, trop tôt. C'est à peine si les rayons du soleil pénètrent réellement dans l'appartement. Tu ne sais même pas combien de temps tu as dormi. Tu enfiles une tenue de sport pour aller courir. Courir pour te vider l'esprit, comme toujours. Tu allais sortir de l'appartement, comme ça, que tu te sens lâche. Vous auriez dû passer le matin ensemble. Vivre le moment à deux, mais tu n'es qu'une peureuse. Tu ne peux pas faire ça et pourtant tu le fais. Tu retournes au salon où Milo dort toujours. Tu écris un mot rapide que tu laisses sur la table basse pour dire que tu es sortie. Tu ne reviens pas sur la nuit dernière. Tu laisses une note pour amoindrir ton départ précipité, pour ne pas faire : « merci pour la nuit, maintenant on passe à autre chose. » Tu le sais que vous allez devoir en reparler, mais pas là. Pas tout de suite. Tu dois encore mettre des mots sur ce que tu as ressenti. Ce que tu es dramatique comme fille ! Oh, ça va. Ce n'est pas rien non plus ! Dernier regard vers Milo. God qu'il est beau, même comme ça, endormi, sur ce canapé qui aura été baptisé. Allez, va courir ! Courir pendant des heures. Courir et revenir plus tard. Dans un appartement vide. Sans colocataire. D'accord. Alors, ce devra être une journée normale. Lui, toi, chacun de votre côté et attendre à ce soir. Ce soir qui vient plus rapidement que tu ne l'aurais cru. Parce que les cours se sont enchaînés à une vitesse folle et que tu es de retour, encore une fois, à l'appartement. Maintenant, tu sais qu'il est là. Tu vois ses affaires et tu sens sa présence en quelques sortes. Après deux ans de colocation, ce sont des trucs qui s'acquièrent, comme la complicité. Tu ne le vois pourtant pas. Tu le cherches. Il es sur le balcon à fumer. Tu passes la baie vitrée. Tu sors à l'extérieur, dans la fraîcheur de New York. « Hey ! » Belle entrée en matière. Tu vas t'appuyer le dos sur le muret. « J'ai appelé pour ton lit. Tu devrais en avoir un nouveau d'ici un jour ou deux. » Le lit. Ce avec quoi tout a commencé. Sourire aux lèvres aux souvenirs d'hier. Tu as eu une journée après tout. Une journée pour être en paix avec toi-même. « Tu sais pour hier soir… » Aïe. Ça sonne comme si tu regrettais; rattrape, vite ! « Je ne regrettes pas ! Pas du tout, c'était si... Vraiment... Bref, je ne regrette pas. » Petit rire pour caché la gêne. Ce n'est tellement pas toi ça, que ça en est presque mignon. Tu cherches son regard. « Enfin, ça ne change rien, non ? » La question.  
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Put on your war paint

Je me pensais allongé dans le confort de mon lit. Je pensais que cette odeur agréable en cette nuit était celle de mes rêves -ou de mon Febrez-. C'était celle de Juliet, collé contre moi, toujours là après avoir tous deux succombé a notre plus grande faiblesse. Le langage du corps ne pardonne pas. Elle était là il y a encore quelques minutes j'ai l'impression. Mais je viens d'ouvrir les yeux, et elle ne l'est plus. J'ai dormis comme un bébé; le sexe ça fatigue. Et ça creuse aussi. Je dirais que c'est plutôt mon ventre appelant à l'aide qui m'a réveillé. Une fois debout, je me suis concocté un festin. Je ne me suis pas contenter d’un café ou d’un jus d’orange, comme je pourrais le faire certains matins. Non, j’ai dévorer, j’ai savourer, les pensées remplies des souvenirs de la veille. J’aurais aimé la voir à son réveille, parler avec elle, même si c’est une conversation que j’aurais tendance à appréhender. Elle m’a au moins laissé un mot. J’avais flippé. J’avais pensé qu’elle avait fais comme le cliché de ses gens qui fuient le réveille auprès de la personne avec qui ils ont passés la nuit. En vérité c’est un peu le cas. Elle n’est pas restée. Mais je la reverrais, je le sais, c'est une évidence. Ça ne fait aucun doute. En attendant, je peux juste me torturer l’esprit et attendre la fin de la journée.


Des vapeurs de fumée s'échappent d'entre mes lèvres. Sur le balcon, exposé en plein soleil dans le froid hivernal de New York, je profite du peu de chaleur que procure ce temps. C’est alors que j’entends ma colocataire rentrée dans l’appartement. Je fronce les sourcils, tirant un coup sur ma cigarette. Putain de merde. Après une journée à attendre et à me poser des questions comme un con, nous y voilà enfin. Je reste zen, je ne me manifeste pas. Je veux qu’elle vienne, elle. Sa voix perce derrière moi. Je n’ose même pas me retourner avant quelques secondes, avant d’avoir évacuer la fumée de ma trachée. Bonne nouvelle. On commence comme ça donc ?! « Niquel, merci. » J’esquisse un sourire après cette phrase pas plus prenante que ça. Je pouvais dire quoi de plus ? J’ai porté mes yeux sur elle et je l’ai revu nue. Normale que j’ai beugué ! Je la fixe. Je ne la quitte pas deux yeux, comme si j’attendais quelque chose. Mais je n’attends rien. Je ne sais pas. Seulement mon regard insistant prend d’un coup une raison d’être. Elle me parle d’hier soir. Je sourie en coin, rassuré de savoir qu’elle ne regrette pas, rassuré d’apprendre que ça ne change rien. Elle a dit tout ce que je voulais entendre. J’ai même cru comprendre que j’ai été au top. Enfin je positive un peu la phrase inachevée, j’avoue. Je tire sur ma clope avant de la détacher de mes lèvres, prêt à lui apporter une réponse très peu réfléchit. « Je regrette pas non plus. Et j’pense que ça change rien, en effet. C’était.. enfin ce sont des choses qui arrivent, on va pas s’en vouloir pour ça, c’est naturel ! » C’est ça Milo, prends un air d’assurance, ça te va si bien ! Il n’empêche que tout ça je le pense. Il n’empêche que je me sens encore plus obsédé par ses conneries, par cette fille. C’est chaud quand tu vis avec. Allez, cache ta gêne, cache ton esprit marqué par les cicatrices d'une furie de questions. Je m’étire le dos, plaçant mes épaules en arrière, avant de passer la paume de ma main sur mes pectoraux. Je fais une petite grimace déclarant d’un ton amusé et taquin. « Putain, j’ai mal ! Je sais pas si c’est toi ou la muscu, mais ça tue.. » Hop là, petite taquinerie, petite provocation. C’est ça Milo, sors tes pec’. Je lui tends par la suite ma cigarette à moitié entamé, sourcils relevés signe d’une proposition. J’ai le goût du partage avec Juliet, des folies, des gamineries, et des sentiments insensés. C’est unique, alors autant agir comme tel. La gêne devrait être au rendez-vous, et elle l’est, oui. Seulement je l’efface, je l’a supprime, parce que ce n’est pas nous. Nous, c’est mimi et juju.


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H. Juliet Keynes a écrit:
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Mimi & Juju.
Ce sont des choses qui arrivent… C’est naturel. On dirait qu’il parle comme dans un docu’ animalier. Le Milo des bois courtise la Juliet des prairies. C’était un besoin à combler et puis c’est tout. Le mâle et la femelle qui s’accouple. C’est une façon de voir les choses… Tu es la lionne, il est le lion. Tu es débile et ça te fait rire, parce que c’est vrai. Il n’y a pas d’autres façons d’exprimer la chose que cela. Tu ne peux pas contredire, comme il n’y a pas grand chose à ajouter. Vous aviez succombé et peut-être qu’en quelque part, tu le savais qu’un jour ça allait arriver. Même si, tu te répétais constamment qu’il était impossible qu’il te trouve attirante. Et si au lieu de partir dans ton délire sur le faune tu ne te concentrais pas sur ce qu’il vient de dire ? Il ne regrette pas non plus. Il ne pense pas que les choses vont changer. Tu respires mieux. Mieux que ce matin quand tu as pris peur. Ça te soulage. Ça t’enlève un poids sur les épaules. À t’écouter, à ton réveil, il fallait déjà que tu prévois ton déménagement pour avoir troubler la paix de votre colocation. Alors que maintenant, avec du recul, tu prends enfin conscience que rien n’a été perturbé. Tu ne dis pas… Il y aura toujours cette crainte, au fond de toi. Toujours à avoir une pensée secrète à te demander si telle ou telle chose aurait été identique si vous aviez gardé cette bonne vieille relation de potes bière et foot, mais ça, tu ne le diras pas. Tu n’en feras jamais mention. Tu gardes ça pour toi et ton propre cerveau torturé. Pas besoin de compliquer les choses. Tu gardes un sourire amusé tout en continuant de le regarder. Tu vois bien qu’il te fixe autant que tu le fixes. Tu confrontes son regard, tu t’y accroches, tu y encres le tien. « Complètement naturel. J’aurais pas dit mieux ! » Dis légèrement sur le ton de l’ironie, légèrement amusée. Et c’est seulement un peu bizarre de se dire que vous en parlez comme si c’était quelque chose de banal. Un événement de routine. Comme si vous n’aviez que changé les meubles de place la veille. Encore plus bizarre lorsqu’il te lance directement une pique, tout en passant sa main sur ses pectoraux. Ah ! Alors là, tu éclates de rire. Alors, là, tu détournes le regard pour le perdre vers l’horizon et revenir à lui quelques instants après. « Clairement, c’est moi. » Tu prends la cigarette qu’il te tend, sourire provocateur qui prend place sur ton visage. « T’avaits pas l’air de trop pouvoir suivre hier. » Tu le nargues. Tu n’en penses rien. S’il y a bien quelqu’un entre vous deux pour qui tu doutes de la performance, c’est bien toi. Pas lui. « Mais ça va, c’était… Bien. » Tu mimes un air blasé. Tu tires sur la clope avant de rejetée la fumée dans les airs. Tu laisses échapper un rire d’entre tes lèvres, gardant ce sourire arrogant. Tu t’approches de lui. « Dernière question. » Parce que maintenant que vous aviez mis les choses au clair; maintenant que tu vois l’attitude qu’il a décidé d’adopter par rapport à ça; maintenant que tu as libéré l’anxiété que tu avais, que tu l’as en face de toi, plus beau que jamais, son air désinvolte de lui quand il fume, tu peux maintenant poser cette question. « Et elle est posée en toute innocence, tu me connais ! » Foutaise. « C’était l’histoire d’une nuit ? Parce que je me dis que… Le canapé c’était bien, mais tu n’auras pas ton lit pendant quelques jours encore… Une question de confort, pour toi. Ton dos, Tes pectoraux douloureux. » Pectoraux que tu tapes légèrement du bout du doigt. « Enfin, je dis ça… » T’es clairement trop près. Clairement, tu sous-entends un truc; que tu n’as pas envie que ce soit une histoire d’une nuit. La lionne qui veut son lion. Le docu’ animalier spécial reproduction.   
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"Et maintenant ?", ou la question que je ne m'étais jamais autant posé avant aujourd'hui. Et maintenant ? On va continuer à vivre comme si de rien n'était ? On va se regarder de la tête au pied avec cette envie toujours plus forte de se sauter dessus ? A un moment où à un autre, ça va dégénérer. A un moment où à un autre ça va devenir bizarre. Mais pour le moment je savoure la fuite de l’anxiété, je savoure le moment où on en rit, le moment où on s'en remet tout doucement. Oui, on en rigole. J'ai blagué sur le sujet comme pour détendre une atmosphère devenue lourde et angoissante dès la seconde où elle est entré dans l'appartement. Je rie presque d'une grimace de soi disant douleur, me frottant toujours encore le pectoraux. Ma colocataire m’annonce même que c’était bien, ce qui me fait esquisser un sourire principalement nerveux cette fois. On ne l’a pas bien entendu, mais un remerciement de fierté s’est vaillement échappé d’entre mes lèvres. Maintenant vient de sa part une question cruciale. Elle est intimidante, sous-enteuds, mais particulièrement bonne. Comme Juliet tiens. Elle se rapproche de moi. Le bout de son doigt vient se poser contre mon torse, plus précisément sur le pectoraux qui cri au martyr. Mon regard perçant scrute chaque détail de son visage, au risque d'en avoir oublié quelques partiels depuis la veille. Je sourie en coin. Elle est belle putain. Trop belle pour être ma colocataire. Trop belle pour être amochit par ses cicatrices qu'elle a si longtemps caché. « Bonne question ! » C'est ça, esquive la réponse. T'es plus fort que ça Milo. En effet, je suis bien plus fort que ça. J’ignore si ça sous-entends des choses, mais moi, en tout cas, je décortique la chose dans toutes ses coutures. Il n’y a aucune limite. Je me rapproche de plus en plus d'elle. L'espace d'un simple doigt tendu nous sépare à présent. C'est avec une idée derrière la tête, parfaitement opposé aux sentiments de mes pensés, que j'attrape sa hanche et la tire vers moi d'un coup sec. Corps à corps, les visages proches comme je l'espérais. Nos souffles se mêlent l'un à l'autre. Vous dire que je ne suis pas tenté serait vous mentir. Mais là, je lui rends simplement sa légère provocation. « Oh désolé si j’ai été un peu brusque, mais j'viens d'te sauver d’une fiente de pigeon ! » Je lève les sourcils, le visage d’un parfait idiot au manque de crédibilité. Allé, un peu de sérieux. « Pour te répondre, j’en ai aucune idée en fait. Je dors dans ton lit quand tu veux. » C'était dit sous un tond à la fois joueur, à la fois sensuel. Je me mets à sourire. Non ce n'était pas une plaisanterie, c'est sérieux. Mais avec moi, comment discerner le vrai du faux ? Je suis un acteur né. Un manipulateur qui en vit. Comment on fait dans ce cas ? Eh bien c'est simple: Je me suis jurer de ne plus jamais laissé ma vie professionnelle empiéter sur ma vie privée. Mon travail m'a évidemment forgé, mais ça ne fait pas tout. Je l'a lâche soudainement, ne réclamant pas de reste. Un dernier long regard incontrôlé, un dernier long sourir en coin, et je lui laisse la fin de ma clope, de retour à l'intérieur, sans même me retourner.


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