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Put on your war paint - juju et mimi

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Put on your war paint

Se lever un Dimanche matin, un lendemain de soirée;faire la grâce matinée jusqu’à onze heure, boire un café qui vous soulage la gorge et vous réveille l’esprit; ça c’est le pied. Que demander de plus au peuple ? Et en plus c’est jour de congé, jour de glandouille. Il n’y a ni situation trop extrême, ni client à l’horizon. Mais il est un détail que j’ai tendance à oublier, et qu’il est malheureusement très difficile d’ignorer : Isis, ma colocataire. Enfin, qu’est-ce que je dis ? Je l’adore évidemment, c’est une fille super; mais putain qu’est-ce qu’elle est chiante ! Et moi, jusqu’au bout des doigts, je ressens ce même besoin de lui rendre la pareil. On dirait de la haine à première vue, mais je vous assure qu’on est bien loin de se détester !

J’enfile un simple jogging avant de sortir de ma chambre. Le torse découvert, je file vers la cuisine me servir un grand verre de jus d’orange, qui suivra bien sûr, d’un bon café. Tout à coup, un son bien distinct arrive à mes oreilles. Juliet joue du Piano, un penchant dont elle a prit l'habitude, notamment lorsque je roupille ou lorsque j'ai besoin de tranquillité. La sale gosse. C’est en partant volontairement à la recherche de ma colocataire, que je la retrouve dans son petit coin personnel, concentrée sur son piano. Pourtant je m’approche d’elle, un sourire au bord des lèvres. J’arrive par derrière, et comme le plus grand des chieurs, je plaque une main dans ses cheveux que je me fais un plaisir d’ébouriffer. « Tu joue vraiment mal. » Dis-je alors d'un amusement si sérieux, qu'il en est devenu désagréable. En quelques secondes, la blonde se retrouve munit d’une merveilleuse chevelure de lionne. Evidemment, je ne pense pas un seul mot de ce que je viens de dire. Pour être honnête, je n’ai même pas daigné écouter le moindre son joué par ses petit doigt délicats. Mais c’est ça qui est drôle. Je retire ma main de ses cheveux doux à présent mêlés avant de me mettre à rire, un rire étouffé par le verre de jus d’orange que je porte à mes lèvres.

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H. Juliet Keynes a écrit:
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Mimi & Juju.
C’était un matin comme les autres. Un matin bien normal qui précédait une journée toute aussi banale, sans avoir grand chose à l’horaire. Tu t’étais levée encore une fois un peu trop de façon matinale. Tu avais pris l’habitude d’être toujours debout tôt du temps de tes entraînements. Même si, depuis deux ans, tu n’en avais plus, tu avais gardé ce réflexe matinal. Et puis, comme à chaque matin, tu avais été courir dans les rues de Manhattan. Pour garder la forme, pour t’évader l’esprit un peu. Il faisait froid. Décembre, à New York, on n’échappe pas à l’hiver. Tu avais couru plus que nécessaire, longuement, en poussant chacun de tes membres trop fortement. Tu avais voulu dépenser toute cette énergie folle que tu accumulais en toi depuis que tu ne patinais plus. Seulement, ton genou gauche avait céder sous l’effort, séquelle de ton accident d’il y a deux ans. Ça fait mal, la douleur est fulgurante. Et ça t’enrageait de ne plus avoir tes capacités d’avant. Tu étais rentrée chez toi épuisée et énervée. Tu n’avais même pas ménagé ton coloc’ dans tes déplacements, te souciant peu du bruit occasionné. Tu avais seulement fait à ta tête, pris une longue douche brûlante et était ressortie encore avec l’énervement qui faisait bouillir ton sang dans tes veines. Il n’y avait qu’une solution quand tout ceci ne passait pas, quand la douleur de ton rêve perdu et de ton corps brisé était présente, tu t’assoyais devant le piano dans le salon de l’appartement et tu jouais. Au début, une douce mélodie; quelques notes éparpillées, sans air. Puis, c’était devenu une harmonie énergique. Complètement dans ton monde, dans ta bulle, tu avais affreusement sursauté quand tu entendis la voix de Milo. Tu l’aimais bien ce petit con, mais il choisissait mal le moment pour venir te faire chier. Tu t’étais promptement tourné vers lui le poussant de ta main sur son torse -qui, bien sûr, devait être à découvert- pour qu’il s’éloigne de toi, assez fortement faisait dangereusement vacillé son jus d’orange dans son verre. « Mais merde Milo, tu n’as pas autre chose à faire ? Je ne sais pas, tu n’as pas une autre fille désespérée à draguer ? Un couple à briser ? Égarer ton chat et te perdre avec lui ? » Oui, c’était une journée normale, mais quand on vivait dans votre appartement, aucune d’elle n’était réellement banale.
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J’ aime montrer que je suis là, j’aime imposer ma présence qui est par moments désagréable. Même le mâtin de bonheur, après m’être levé à une heure tardive, suivit d’un grand verre de jus d’orange fraîchement servit, je trouve les moyens de faire chier ma colocataire pourtant paisiblement assise à son piano. C’est plus fort que moi. C’est une fois ma connerie faîtes, que Juliet se tourne vers moi. La paume de sa main s’écrase contre mon torse dénudé et je me sens légèrement projeter vers l’arrière. Je lie sur l’expression de son visage. La belle fait mine d’être énervé, mais pourtant je suis sure qu’elle ne l’est pas. J’ai malgré moi ce dont d’amuser les gens, tout en étant moi-même et aussi chiant que possible. Ils ne réussissent jamais à m’en vouloir, ou du moins pas très longtemps. Seulement je dois avouer que c’est un comportement naturel qui ressort bien plus avec Juju qu’avec les autres. Notre appartement révèle nos deux personnalités constamment en conflit, il n’y a rien de plus naturel en ses lieux que nos chamailleries. Je continue de la regarder, souriant, tout en me demandant quel autre connerie je vais encore pouvoir faire aujourd’hui. Mais surtout, je réponds spontanément a ses mots reprochant mon travail, la chose de laquelle je vie. D’un côté, je lui en veux de me reprocher une chose aussi cool, mais d’un autre je l’a comprends. Après tout, si je ne gagnais pas si correctement ma vie grâce à ce job, je ne pourrais pas me payer un appartement comme celui-là, et du coup, elle n’aurait pas à me supporter. Mais elle le sait très bien, si je n’existais pas, il faudrait m’inventer. « Tu sais Juliet, je pourrais avoir toutes les choses du monde à faire, ça n'serait jamais aussi drôle que ça. » Dis-je alors en ouvrant grand mes bras, comme si j’étais près à l’accueillir pour un gros câlin. Un sourie fière s’étend en long et en large sur mon visage, tandis que je bois une gorgée de mon jus d’Orange. Je l’a taquine une fois de plus, par mes gestes, par mes mots, mais surtout par mon aspect physique. En vérité, j’ai très peu chargé sur les couches de tissus et ça devient presque un rituel entre nous. Mon jogging est très bas, je jugerais qu’on voit une bonne partie de mon V. Mais vous savez quoi ? Je m’en tape. Je m’en fiche toujours.

Le verre toujours contre la paume de ma main, mon regard oppressant et perçant ne lâche pas la blondinette. Ne cherchez pas à savoir pourquoi je l’a fixe comme ça, moi-même je l’ignore. C'est instinctif. Les grandes baies vitrés laissent la lumière du jour éclairer nos visages. Je lui tourne ensuite le dos, et de mon fessier bien ferme, je me dirige à nouveau vers la cuisine. Ma voix perce à travers la pièce, tandis que je m’adresse à ma coloc’. « J’te sers un truc ? Comme.. des notes justes par exemple ? » Je sourie en coin, super fière de ma connerie, tout en posant le verre et en m’accoudant sur le bar. Mon fessier tendu taquine le mobilier de la cuisine et les quelques meubles du salon.
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H. Juliet Keynes a écrit:
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Mimi & Juju.
Bon, peut-être que c’était bas comme réplique. Peut-être que tu devrais pas prendre son boulot comme « attaque » contre ses propres plaisanteries, mais c’était sorti tout seul. En fait, le Milo, il peut bien faire ce qu’il veut comme boulot. Il gère bien ce qu’il fait de son temps libre. Tu ne le juges pas pour ça. Parce que malgré tout, malgré votre petite guerre enfantine dans l’appartement, tu l’aimais bien Mimi. Enfin, tu t’étais bien habituée à lui. Ce n’est pas comme si toute cette histoire avait commencé de façon normale non plus. Ça avait demandé un moment d’adaptation mais vous aviez trouvé votre entente à travers des répliques cinglantes et des plans foireux dignes d’enfant de 5 ans. Alors non, tu ne veux pas être blessante avec ce que tu dis, tu veux seulement lui faire comprendre que tu ne rigoles pas, que ce n’est pas le moment et que ce qu’il dit sur ta musique ça ne te fait rien. Tu veux seulement jouer et te laisser aller sous le son de la mélodie.

Par contre, ton colocataire ne semble pas du même avis. Parce que, bien entendu, il a réponse à tout et que malgré tout, ça te fait sourire ce qu’il te dit. Un infime sourire orgueilleux un peu dissimulé pour ne pas montrer que ça te fait rire comment il peut être con. Et pendant qu’il fait encore toutes ses petites mimiques, qu’il boit son jus d’orange, tu soutiens le regard qu’il te lance. Toi aussi, tu le fixes. « Tu sais Milo, j’adore quand tu ne rêves que par moi, mais franchement, ce matin, tu pourrais vo… » En fait, tu n’as même pas le temps de terminer ta phrase, tu n’as même pas le temps de lui faire comprendre de te laisser tranquille, qu’il a déjà fait demi-tour, se dirigeant vers la cuisine. D’accord. Tu te retournes face à ton piano. Tu peux avoir la paix, il est plus loin. Tu laisses tes doigts frôler la surface froides des touches blanches. Tu prends une grande inspiration te concentrant à nouveau sur les harmonies… Tu entends toutefois la voix de Milo briser le silence. Tu soupires. Non, tu n’y arriveras pas maintenant qu’il est réveillé. C’est trop tentant, tu dois toi aussi lui faire subir ta présence. C’était normal, c’était toujours ça. Tu joues rapidement quelques notes avant de te lever énergiquement de ton banc pour te diriger vers la cuisine. Tu t’assoies directement sur le bar, tu es chez toi, tu fais ce que tu veux. « Non, c’est bon, je ne veux rien. Par contre, toi, si tu pourrais te servir un peu d’humour, ça ne serait pas du luxe. » Oui, c’est gamin, personne ne le niera. D’où tu es, tu le regardes. Toujours si peu habillé. Quoi que tu n’es pas mieux non plus. Tu as un mini short et un t-shirt pas si opaque que cela. Tu balances tes pieds dans le vide, tes deux mains appuyées sur rebord du comptoir. « Tu fais quoi demain soir ? »  
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E lle a énormément d’importance pour moi. Juliet n’est pas juste ma colocataire, elle est mon amie, elle a confiance en moi tout comme j’ai confiance en elle. Mais avec elle je suis aveugle, du moins je me pousse à l’être. Je parle là de nos manies à nous balader dénudés, une manie à laquelle j’exerce en ce moment même. Ou alors c’est un jeu, un jeu amusant qui nous voile les yeux. Tout ce que je sais en ce moment, c’est que lorsque je me dirigeais vers la cuisine, Juliet avait déclaré quelque mot, une phrase entamée même pas terminée. Ça m’est égal, j’ai fais mon commentaire super chiant sur sa façon de jouer, et le cul tendu, j’étais content. Je suis content, et d’autant plus lorsqu’elle lâche son piano pour se joindre à moi. Je regarde ses petites jambes de crevette s’avancer jusqu’au bar, puis je scrute ses cheveux et sa poitrine sursautés lorsqu’elle s’assied sur celui-ci. Je n'oublie également pas de remarquer son joli fessier et ses cuisses dénudés s'exposés sur la surface plane du bar. Je les ai vu, je les ai regardé, ça suffit, pas besoin de baver devant. Je reprends mon verre bientôt vide entre mes mains, et, suite à sa répartie, je rigole d’une voix étouffée à l’intérieur de celui-ci. J’accepte le clash, il est mérité. Je reste alors sur un sourire. Je n’ai rien ajouté de plus. C’est Juliet, qui à la manière d'une enfant, me demande ce que je fais demain soir. Je fronce les sourcils tout en finissant la dernière goute de mon verre. C’est en me décollant du bar et me retournant simplement vers la cafetière posée juste derrière moi, que je réponds. « Demain soir c’est Pizza-Foot, pourquoi ? » Dis-je tranquillement, sans pression, juste une simple déclaration accompagnée d’une interrogation. Je prends la cafetière entre mes mains et me sert un café, quand vient soudain, un déclic. Je me retourne et regarde Juliet en levant les sourcils. « Mais tu vas pas au bal demain soir toi ? » Il me semble que c’est demain, et il me semble qu’elle y va, alors pourquoi cette question ? Je crains le pire. Si elle me demande de venir, c’est niet assuré. Pitié, faîtes que je me trompe ! Puis je pense soudainement à mon jogging que je sens particulièrement bas placé. Je suis sure qu’on peut voir le haut de mon caleçon, et qu’on serait à deux doigts de voir mon sourire de plombier. Mais bon, tant pis, c’est une question d’habitude. Il est beau mon cul, et mes lombaires aussi, pourquoi les cacher ?
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H. Juliet Keynes a écrit:
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Mimi & Juju.
Pourquoi rester dans ton coin lorsque tu peux toi aussi imposer ta présence ? Allez, le petit temps morose a assez duré. Il est temps de ranger cette déprime et cette colère dans un coin de ta tête. En fait, c’était déjà fait. Du moment que Milo t’avait parlé, même si tu avais voulu résister un peu, tu n’avais pas pu resté sérieuse un instant. C’était rapide, efficace, instinctif. Tu as beau faire genre "il te fait chier", ça ne manque pas, tu deviens aussi gamine que lui quand il est là. Pour preuve, du haut du bar, avec cette attitude enfantine, tu sortais des répliques sans grande crédibilité. Et Milo te le fait remarquer par son rire à travers son verre. Ouais, bon. Ça serait plus simple d’être crédible si l’adversaire n’était pas aussi canon, même comme ça, tout droit sorti du lit. Mais merde, il ne sait pas mettre un t-shirt, lui ? Tu as le temps d’admirer, de laisser tes yeux vagabonder sur son corps découpé à la perfection alors qu’il se sert son café. Tu n'écoutes même pas ses plans pour le lendemain, en vrai. Ton regard suis sans gêne sa descente de dos, louchant légèrement sur son fessier que tu devines affreusement ferme. God. Il fait plus chaud dans l’appartement, non ? Allez, concentration sur la question qu’on vient de te poser. Tu fais comme si de rien était, tu reprends le contact avec son regard. Tu as ton sourire sournois qui prend place sur ton faciès d’ange. Il va rapidement comprendre. « Si, si. Je vais au bal demain… » Tu continues de sourire, même qu’il s’agrandit. Tu as ton pied qui donne des petits coups sur sa cuisse, alors qu’il te fixe toujours, sourcils froncés. Tu prépares la suite de ta phrase, il doit avoir déjà compris. On s’en fout. « … et toi aussi ! » En disant la fin de ta phrase, tu as même levé les bras en l’air pour sur-joué ton enthousiasme. Avant même qu’il ne réponde, tu redescends les bras, reprenant ta vraie attitude. « Allez, fais pas chier ! J’ai pas envie d’y aller seule et Théo y va déjà avec sa coloc’. Ça peut être drôle ! Tu es toujours à l’appartement ou tu fais ton boulot. Sors de ta routine, l’ermite ! » Dit la fille qui est tout aussi ermite que lui. Bravo, tu vas le convaincre comme ça. Tu descends alors du bar, tu te rapproches dangereusement. Tu fais la moue avec tes grands yeux. « Dis oui ! » Tu accentues bien le oui. « M’oblige pas à encore foutre le bordel dans ta chambre, c’est franchement long ! »  
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Je me doutais d’un truc, mais je priais le ciel pour que ce ne soit pas ça. Le bal, c’est tout sauf l’endroit où je voudrais être ce soir. Me servant mon café, j’attends donc de savoir ce qu’il en est de cette conversation, une conversation qu’aucun de nous deux ne semble réellement suivre. Je m’étais retourné pour lui posé une simple question, et je l’ai sentis absente, comme si elle n’avait pas daigné m’écouter plus que ça. Si c’est mon petit cul qui la perturbe, alors il suffit de le dire, et je retirerais mon froc, comme ça plus aucune question se pose ! Plus sérieusement. La tasse à présent servit entre mes mains, je m’afesse au mobilier de la cuisine, devant la cafetière fraîchement éteinte. Elle me dit bien se rendre au bal demain, mais pas toute seule. Il se trouve qu’une chose que j’ignorais totalement parvient jusqu’à mes oreilles : Moi aussi je vais au bal. Ben ça. Grande nouvelle. « J’étais pas au courant. » Dis-je plutôt sarcastique en m’avançant vers le bar, non loin d’elle. Je m’accoude à celui-ci tout en y posant ma tasse. « Nan Ju', y’a pas moyen. » J’hoche de la tête en signe de désaccord. Je n’ai qu’à levé légèrement la tête pour voir le visage de Juliet, autrement j’ai une vue d’ensemble parfaite sur sa poitrine et ses fines côtes. Le regard glissant légèrement plus bas, on peut apercevoir la courbe de ses hanches parfaitement dessinés, suivis de ses jambes lisses et brillantes. On dirait du chocolat blanc. Je pourrais croquer dedans. Mais je concentre plus mon regard face à moi, va pas te faire griller Milo! Je savais qu’un non catégorique ne suffirait pas, je me doutais qu’elle me supplierait. Théo ne peut pas y allé avec elle, puisqu’il va avec Gemma, autant dire, mon ex. Du coup il ne reste plus que moi, c’est ça que ça veut dire ? J’ai fais quoi pour mériter une chose pareille dîtes-moi ? Je l’aime ma routine moi, j’ai aucune envie d'y apporter des changements, aucune envie de me retrouver face à l’inconnu, c’est trop dangereux. D’accord, c’est une réflexion qui va légèrement haut-delà du sujet d’un simple Bal. Mais c’est la vérité, c’est ce que je ressens lorsqu’il s’agit de mes sentiments ou encore de ma vie sociale. Bref. C’est non, point barre. A peine ai-je eu cette pensée soit disant définitive que Juliet descend du Bar et s’approche de moi. C’est alors que je me relève, et droit comme un "i", je me retrouve face à sa moue et à ses yeux de chat botté. Je me mets à rire en jetant un regard fuyard vers le reste du loft. Seulement à un moment, je suis obligé de remmener mon regard vers le sien. Il revient plus précisément à l’intérieur de celui-ci, et ils ne se lâchent pas. On dirait un jeu du regard. Une sale pression se monte contre moi, c’est limite si une sueur froide ne coule pas le long de mon dos. Je finis par craquer. Mais quelle garce. Je baisse les yeux et offre une petite tape contre la tête de la petite blonde insupportable. « D’accord je t’accompagne c’est bon. Mais j’te préviens, c’est toi qui fais la bouffe pendant trois jours. Et pas de connerie dans ma chambre, sinon ton chien j’en fais un tapis pour la tienne. » Je lui sourie en coin, l'a menaçant du doigt. Je suis peu fière d’avoir craqué, mais je suis content de savoir le cacher.

Je prends à présent ma tasse et m’échappe de cette proximité légèrement lourde. Oui, c'était lourd. C’était même éprouvant, et ce parce que ses yeux me regardaient avec instance, tandis que les miens s’étaient mis à la regarder avec envie. Alors qu’est ce qu’on fait dans ses moments là ? On part, on ignore, on trace sa route, on rigole et on taquine. Je sais que je vais surement prendre cher après la petite tape sur sa tête, mais je m’en fiche, au jeu de la bagarre, je gagne toujours.

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H. Juliet Keynes a écrit:
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Mimi & Juju.
Pourquoi insistais-tu autant pour aller au bal ? Il avait quoi ce bal pour que tu veuilles autant y aller ? Rien. Rien de particulier. Tu as seulement envie de sortir, que ça bouge autour de toi. Et pourquoi Milo, alors ? Pourquoi choisir la personne qui ne veut pas y aller ? Parce que tu n’avais aucun cavalier ? Ce n’est pas comme si tu n’avais pas le courage d’arriver là-bas sans être au bras de personne. Tu n’as pas besoin d’avoir quelqu’un. Tu peux très bien être seule et toujours avoir la tête haute. Tu l’as déjà fait. Alors, oui, pourquoi ? Je vous en pose, vous, des questions ? Autrement dit, tu ne sais pas. C’était une idée qui t’était passé par la tête, comme ça, la veille. C’était une envie de le voir, de vous voir, dans un contexte différent de l’appartement. C’est que ça pouvait être sympa. Puis, Milo en habit et tout, ça peut être plaisant à voir. Bon, pas plus que le spectacle qui s’offre devant toi ce matin, alors qu’il est à nouveau face à toi. Tu n’as peut-être plus accès à la vision de ses fesses, mais son torse dénudé, avec le jogging bien bas, comme ça, ce n’est pas mal non plus. Mais putain ! Dès qu’il est dans les parages, maintenant, tu es une vraie obsédée. Bon. Focus. Le bal. Il ne veut pas. Ouais, ce qu’il croit ! Parce que tu es bien descendue du comptoir pour lui faire comprendre que tu n’accepterais aucun refus. Et voilà, il y a ce petit temps d’arrêt lorsque vos regards se croisent. Un temps d’arrêt qui laisse monter un tension imprévue entre vous. Une tension qui prend place chaque fois que vous êtes près l’un de l’autre… Tu l’as finalement ton oui. C’était peut-être le coup sur la tête que tu avais eu qui te sortit de cette petite transe, parce que tu pris du temps à assimiler sa réponse.

Tu as tes yeux qui le suivent lorsqu’il s’éloigne de toi. Tu peux encore entendre son petit rire et cette menace ridicule sur ton chien dans ta tête. Vous êtes Mimi et Juju, quoi. Tu as beau ressentir tout le désir possible envers lui, reste que la base de votre relation est cette guerre enfantine qui perdure sans cesse. C’est sans plus attendre que tu prends ton élan avant de courir vers Milo et de sauter dans son dos. Et pendant toute cette petite scène, tu as même laissé échapper un petit cri aigu. Tu es une enfant, on ne le dira jamais assez. Tu es dans son dos, tu t’accroches à lui. Tu te penches à son oreille pour lui parler. « Aussi simple que cela ? Les beaux yeux et j’ai un oui ? Je vais te demander plus de choses de la même façon ! » Tu parles. Tu t’es toi-même perdue dans cette technique, on se souvient. « Si tu crois que j’ai pas remarqué que tu adorais mon chien, c’est que tu es un peu bête mon pauvre. Tu n’y toucheras pas. Et puis, maintenant faut s’occuper du plus important Milo… » Tu allais terminer ta phrase, seulement tu prenais juste un peu trop conscience de ce tu faisais, sur qui tu étais et la proximité entre tes lèvres et son cou. D’accord. Tu as l’air complètement en manque avec lui, c’est débile. Cette matinée, elle est bizarre. Tendue, électrique, certes, mais surtout bizarre et obsessionnelle. Tu descends alors de son dos, tu le pousses un peu pour jouer le jeu de la bagarre qu’il semblait vouloir instaurer et t’éloignes vers ta chambre. « Tu restes là, je veux te montrer ce que je vais mettre, j’ai besoin de ton avis. »  Et d’une douche froide, mais ça, on ne le dira pas. Tu t’enfermes dans ta chambre pour enfiler la dite tenue. Tu prends le temps de remettre tes idées en place. « T’es prêt ? » Tu en ressors finalement après cette petite attente. « Tu en dis quoi ? »  
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Comment fuir une situation gênante tout en se laissant désirer ? Demandez à l’artiste. La tasse de café en main, j’ai tourné autour du bar pour dévier les regards de Juliet après avoir fait la plus grosse erreur de la journée : Dire oui pour l’accompagner au bal. Merde, je vais devoir sortir mon plus beau costume, lui tenir le bras, et l’emmener dans une salle blindé de gens hypocrites sous leurs belles apparences. J’ai accepté pour elle, mais pas seulement. Je sais que Nate compte y demander Zia en mariage. Je pensais lui tenir compagnie juste après, mais si je peux être là pour lui au moment propice, alors je le serais. Quelques gouttes de café chaud s’éclatent contre mes abdos au même moment ou je sens un poids s’écraser sur mon dos. La conne, elle a pas vu que j’avais une tasse en main ? « Sérieux ?! » Ai-je déclaré spontanément suite à son saut de lapin sur mon dos. Puis sa voix raisonne à mon oreille. Je sens le souffle de Juliet s’écraser contre mon cou. C’est déjà arrivé un millier de fois au milieu de nos gamineries, mais cette fois je le ressens plus que les fois précédentes, comme si son souffle était devenu plus chaud, plus puissant. Vu comment nous sommes habillés, on pourrait penser qu’il fait extrêmement chaud dans le loft, et c’est d’ailleurs le cas. Mais il est également possible que la relation qui y navigue soit devenue plus intense, qu’elle ait changé. Nous n’avons pas personnellement changé, malgré des révélations et des secrets qui ont vu le jour. Mais je me sens bizarre c’est tout. Bizarre, mais bien. J’écoute les mots de Juliet, et je me mets à rire tellement c’est ridicule. Je n’aime pas son chien, et je ne suis pas sensible à son regard. « Qu’est c'qui faut pas entendre ! » Dis-je alors d'un faux ton blasé. Je mens, évidemment, et ce même à moi-même. J’aurais aimé en dire plus, mais Juliet est descendu soudainement de mon dos, m’annonçant qu’il y a plus important actuellement. Je fronce les sourcils, particulièrement amusé. Je me redresse, avant qu’elle ne me pousse. Juliet me bouscule, elle cherche la bagarre. Mais la lâche s’en va tout de suite après en direction de sa chambre. Comme j’ai ma tasse en main, je me dissuade de lui courir après, mais ce n’est pas l’envie qui me manque. Au lieu de ça, je pointe le chien du doigt et lui crie « Attaque Tapette, attaque ! » lui demandant de s’en prendre à Juliet. Je savais qu’il ne le ferait pas, il ne le fait jamais, mais c’est pour la blague. « J’suis pas sure d’être l’avis qui t’faut ! » Dis-je en m’approchant à pas de souris vers le canapé sur lequel est couché le chien. Je n’ai pas le temps d’ajouter quoique ce soit, que Juliet s’enferme dans sa chambre. Elle veut me montrer ce qu’elle va mettre, et j’ai évidemment bien peur de ne pas savoir quoi dire au moment venu.

J’expire d’un signe de râlerie en parfaite mauvaise foie. Je pose ma tasse de café sur la table basse positionnée devant le canapé, avant de me laisser tomber sur celui-ci. Le chien me regarde. Je le regarde. Ses petits yeux noirs globuleux me fixent, et il faut bien admettre que malgré ma préférence pour les yeux perçants des chats, je trouve ça adorable. « Qu’es’tu veux toi ? » Oui, je parle au chien, affalé sur le canapé, attendant une chose dont je me fiche. Oui j’avoue, je m’en fiche un peu. Juliet est belle tout le temps, que ce soit avec ou sans brûlures. Et puis une robe c’est une robe quoi. Je ne lâche pas le chien des yeux, un regard qui se veut volontairement méchant et agressif. Mais je ne fais que le chercher, le provoquer comme je le fais toujours. Je continue ma connerie, narguant le clebs en lui chuchotant. « T’es pas beau en plus. Non, t’es pas beau, regarde ailleurs... Baisse les yeux j’te dis !... Sale merde ! » Après plusieurs longues secondes de débilité intense due à l’attente, je finis par me redresser afin de m’assoir correctement. C’est sure qu’il sera plus simple de boire mon café dans une position convenable. A peine ai-je porté les premières gouttes de café à mes lèvres, que Juliet ouvre la porte. Elle est là, devant moi, le corps glissé dans une robe parfaite. J’ai parlé trop vite, une robe n’est pas une robe, pas lorsqu’elle est bien choisîtes, pas lorsqu’elle offre à une femme de pareils courbe. Attendez, non, j’ai tord, une fois de plus. Cette robe ne lui en offre pas; elle relève ses sublimes courbes déjà existantes. Autant vous dire qu’au premier regard, je me suis contenté des petites gouttes parvenus jusqu’à mes lèvres, puis j’ai abaissé ma tasse, à deux doigts de m’étouffer avec le peu de caféine déjà vacant dans ma bouche. C’était comme dans les films. La moitié de café gardé à légèrement coulé, et ma gorge m’a irrité, comme si l’autre moitié était passé par le mauvais trou. C’était même carrément ça je crois. Mais on va faire comme si on avait rien vu ok ? Je repose la tasse sur la table basse et j'efface le peu de lueur présente dans mes yeux. Je m’adosse au canapé, l’a regardant de bas en haut, d’une mine réfléchit. « Laid, hideux, moche. Ouais, moche ! J'dois vraiment t'emmener dans cette tenue ? » Je hoche les épaules en faisant la moue. Gamineries sur gamineries, que voulez-vous ? En vérité elle est magnifique, mais c’est plus drôle dans le sens inverse non ? Pourquoi je ne dis pas simplement ce que je pense ? Non ça serait trop simple. Dans tous les cas, elle saura exactement ce que je pense. Ma moue commence peu à peu à s’étendre en un sourire large jusqu’aux oreilles, tandis que mon regard la fixe et ne l’a lâche pas. Je lève enfin mes fesses du divan, et approche de ma colocataire avec silence. J’ai l’air d’un rapace qui tourne autour de sa proie. Histoire de déconner, mais également histoire d’en profiter, je regarde la parti dorsale de sa robe afin d’avoir une pleine vue sur le moulage de ses fesses. Au moment même, je déclare mon alibi, les yeux toujours virés sur ses hanches. « Hm, y’a une fermeture éclaire, c’est pratique… » Je lève enfin les yeux et me tourne à nouveau face à elle, un air d’ange innocent dessiné au visage.

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H. Juliet Keynes a écrit:
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« Laisse mon chien tranquille ! » S’il croit que tu ne l’entends pas, il a tout faux ! Tu peux perceptiblement l’entendre parler à ton chien comme un enfant. Allez, c’est pas juste ! Tu avais pris ce temps pour remettre tes idées en place, pour défaire cette tension trop lourde, trop forte, pour mettre tout ça de côté, mais il faut tout de même que Milo s’impose d’une façon ou d’une autre. L’obsession, elle vient de là. Elle commence là. Quoi que tu fasses, il revient. Et tu ne sais même plus si c’est de sa faute à lui ou si c’était toi qui ne contrôlait plus rien. Et le manque de contrôle, tu n’aimes pas. Tu ne peux pas te laisser perdre dans toute cette histoire-là. Déjà que tu perds quand il est près, quand son regard plonge dans le tien, quand tes yeux s’aventure sur son corps perpétuellement dénudé. Le connard ! Tu ne peux pas te faire plus de mal que ça. D’accord et comment on reprend le contrôle de la situation ? Peut-être seulement en mettant fin à cette tension qui avait été là depuis le premier jour, alors que tu l’avais croisé dans ce bar ? Oui, bon… Et le plan c’est quoi ? Tout ça, ce n’est sûrement même pas réciproque. Tu dois ressentir ça seule, de ton côté. Tu dois en avoir le coeur net. Et c’est en enfilant cette robe ajustée que tu t’imagines des plans pour avoir ce que tu veux. Tu as toujours ce que tu veux et ça ne doit pas changer. Tu ressors donc de ta chambre, plus déterminée que jamais, pour faire face à un Milo confortablement installé sur la canapé. Tu lui demandes son avis. Tu rêves ou il a cette drôle de réaction quand il te voit, avec son café et tout ? Ah bah ! Sourire victorieux aux lèvres. C’est déjà ça ! Sauf que… Eh non Blondinette, c’est le bon vieux Milo gamin qui te regarde ! Moche ? Pff. Tu soupires. Tu le laisses pourtant te tourner autour pour regarder la robe. Il te sort ce commentaire sur la fermeture éclaire. Mais il est sérieux ou juste con ? Tu attends qu’il te fasse à nouveau face, que vos regards connectent une fois de plus. Tu as un sourire en coin, les yeux pétillants de sous-entendus. Toi aussi tu vas jouer. « Oh bah tu sais, c’est pour qu’elle puisse se retirer plus facilement, mais merci du commentaire. Elle plaira bien à quelqu’un d’autre vu que ce n’est pas ton cas. » Et tu le plantes là. Tu retournes dans ta chambre. Tu as envie de te frapper la tête sur le mur. C’est tellement pas toi avec Milo ça, mais tu l’as dit, il faut ce qu’il faut pour te retirer l’obsession de la tête. Oh, si tu savais, tu ne t’embarquerais pas dans cette histoire-là.


C’était si loin de ce que tu avais imaginé. Tu ne t’attendais pas à cette soirée lorsque tu avais demandé à Milo de venir au bal, la veille. Bon, généralement, ce n’est pas non plus les soirées de l’année, mais il y avait toujours un minimum de plaisir. Ce soir ? Aucun. C’était une soirée emplie de malaises. Après la gentille confrontation avec Lyanna, la demande inattendue en mariage de Nate et cette attaque d’organisation, c’était à ce demander ce qu’il y avait été le plus pénible dans tout cela. Et c’est peut-être pour ça que le retour à la maison était plus que plaisant. Vous aviez convenu, Milo et toi, que vous reviendrez ensemble -aucun sous-entendu présent, malheureusement. C’est pourquoi que tu es devant ta porte d’entrée, boîte de pizza dans une main et l’autre tentant de tourner la clé dans la serrure, Milo à tes côtés. « Non mais même le champagne n’était pas bon, le pire bal pour terminer l’année. Rappelle-moi, la prochaine fois que je dis vouloir aller à un bal, de m’en dissuader. » Ça devait bien faire la centième fois que tu sortais un détail de la soirée qui avait été catastrophique. On dit bravo à ton colocataire de pouvoir te supporter tous les jours ! Tu réussis finalement ta tâche, tu pénètres dans le loft. Tu déposes tes clés et la pizza sur le bar. Tu retires tes talons vertigineux, les lançant dans un coin de la pièce. Soulagement. Bonheur. Tu laisses échapper un soupire d’entre tes lèvres. La soirée glamour est bien terminée. Elle disparait pour laisser place à cette soirée entre coloc’, bière et pizza. Retour du confort et de la tranquillité du foyer. Tu passes derrière le comptoir, tu te diriges vers le frigo. Tu en sors deux bières froides que tu déposes directement à côté de la pizza. Ça, c’était le vrai bonheur. Les paillettes, le champagne, les beaux habits, c’étaient beau, ça changeait mais ce n’était pas totalement ton truc. Il ne manquerait plus d’enlever cette robe qui te broie un peu les côtes, mais ce sera après avoir manger. Tu t’appuies à même le bar après avoir prit une part et ouvert ta bouteille. Tu regardes ton colocataire qui t’avait suivi à l’intérieur. « Je n’aurai même pas danser ou je sais pas… Me trouver un meilleur cavalier pour finir la soirée ! Quelle gâchis ! » Petit clin d’oeil en sa direction. Tu le nargues bien sûr. Tu n’avais même pas eu l’intention de te trouver quelqu’un d’autre. Tu prends une gorgée de ta boisson alcoolisée. Tu laisses les bulles pétiller dans ta gorge alors que ton regard se promène sur Milo. L’effet du placard est bien là. « Après je dis ça, peut-être que toi aussi tu aurais voulu terminer ta soirée avec une autre, genre Lyanna. » Tu laisses échapper un rire; petit rappel de ce qu’il lui avait dit, à la blonde, à votre arrivée. Ou moyen plus ou moins subtil de savoir s’il avait réellement voulu t’abandonner en plein milieu de la réception. Quoi ? Ce n’est pas de la jalousie, tu veux juste savoir. Il fait bien ce qu’il veut, avec qui il veut. Moh, mais oui ! Tu es crédible comme fille !  
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Ce bal, je savais que je n'aurais pas du y aller. Ce n'était de base pas prévu, et quand j'ai une idée en tête, difficile et de me l'enlever. Seulement deux jolis yeux bleus m'ont fait bêtement succombés. Je me rassure en me disant que ce n'était que de la pitié, un acte de parfait gentleman. Saleté de Juliet ! La soirée fut complètement folle. D'abord ses partis de clash avec des blondinettes, puis la demande en mariage tant appréhendée de Nate, sans oublier le coup bas d'une organisation s'amusant à faire flipper tout le monde. J'étais bien content de rentrer après ça. Je suis arrivé au bras d'une jolie blonde, et malgré mon espérance à rentrer auprès d'une belle brune, c'est toujours encore à cette blonde que je suis accroché. Juliet, c'est encore et toujours elle. Devant la porte, porteuse d'une merveilleuse pizza fumante, je l'écoute rouspéter. Je sourie et lève les yeux au ciel. Il va neiger si elle continue. Je ne peux qu'approuver ce qu'elle dit, mais j'ai comme très peu envie de lui donner raison sur le moment, bien qu'elle sache exactement ce que je pense de cette soirée. « Allez ouvre ! » Dis-je sans trop d'insistance, juste une part d'amusement et de hâte.

La raison première pour laquelle je ne comptais pas sortir ce soir était la suivante: j'avais prévu de déguster une pizza et de la bière devant mon équipe de foot préférée. La pizza, je l'ai finalement, ainsi que la bière. Le hic, c'est qu'il me manque plus de la moitié du match ! Putain de Bal. Juliet balance ses chaussures dans un coin de la pièce tandis que je ferme la porte à clé derrière elle. Pendant qu’elle continue à rouspéter tout en sortant de quoi boire, je dé-sers mon nœud papillon et ouvre les bouts du haut de ma chemise. Tout en m’approchant à mon tour du bar, je souris en coin suite à ses réflexions provocantes. « C’est ça.. » Dis-je légèrement amusé. A force, j’ai l’habitude de ce genre de commentaires à la con. Je l’écoute me parler tout en empoignant ma bouteille, avant de répliquer à mon tout. « D’ailleurs ta robe a visiblement pas plu à beaucoup de monde puisque t’es là, et qu'tu l’as encore sur le dos ! » Référence à sa réponse ingrate d’hier. On se cherche, une fois de plus, et on aime ça. Juliet collé au bar face au carton à pizza, je m’approche et avec une provocation impressionnante, je colle mon buste contre son dos, les bras tendus afin de chopper le carton. Elle est comme piégé entre le bar et moi. Au même moment, mes lèvres penchés à son oreille, je déclare vicieusement: « Lyanna l’aurait déjà enlevé, elle. » Dis-je en insistant sur le ‘elle’. Je ne parle pas spécialement de moi, mais de tous les autres mecs qui soient. Je me mets à rire avant de me décoller et d’embarquer la pizza avec moi sur le canapé. Je dis ça comme si Juliet était parfaitement incapable de séduire qui elle veut. Mais c’est faux évidemment. Malgré ses brûlures cachées au reste du monde, elle est sublime, et je ne doute pas un seul instant qu’elle puisse avoir le mec de ses rêves. Ma bière entre mes jambes, la pizza à présent posé sur la table basse, j’allume la télé afin de mettre les dernières minutes du match. Je ne peux m’empêcher d’effacer ce sourire sur mes lèvres. Mon équipe perd, et pourtant ça ne me fait rien, comme si je m’en fichais. Je crois que mon esprit est encore concentré sur Juliet et ses mesquineries, Juliet et sa robe sexy.

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H. Juliet Keynes a écrit:
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Le retour paisible à la maison. Le retour du quotidien dans une tenue luxueuse. C’est paradoxal en même temps que d’être tout à fait normal. C’est début d’une de vos soirées typiques entre coloc’. Tu te remets à peine de ce bal raté et pourtant, sans réellement savoir pourquoi, tu te dis que la véritable soirée est sur le point de commencer. C’est peut-être parce que tu t’amuses à le narguer sur cette histoire de cavalier. C’est peut-être aussi parce qu’il te répond d’une merveilleuse façon, sur le même ton que tu avais employé pour plaisanter. Ce petit jeu, il se jouait à deux. Tu avais seulement oublier que Milo était un excellent joueur pour ce qui est d’être le plus gamin… Ou le plus provocateur ? Parce qu’en quelques secondes, il s’est approché de toi, au plus près de toi, collant son torse à ton dos. En quelques secondes seulement, il te désarme, il t’emprisonne et te bloque contre le comptoir. Tu as ton fin sourire qui reste figé contre tes lèvres, alors que ta respiration s’est coupée un bref instant. Tu ne t’attendais pas à cette proximité. Tu ne t’attendais pas à cette réplique qui t’arrache un ricanement narquois. Ce connard ! Ce con ! Il joue si bien qu’il t’énerve. Ce simple contact a provoqué des dizaines de frissons sur ta peau. Tu le veux près à nouveau. Tu ne bouges pas pourtant. Tu te contentes seulement de le regarder s’asseoir sur le divan pour regarder son match de foot qu’il voulait tant.

Et tu fais quoi pour répondre à ça ? Tu dois être meilleure que lui. Tu dois garder le contrôle ! C’est toi qui devait le faire craquer et non pas craquer davantage. Vas-y, il t’a, une fois de plus, devancé. Tu es toujours dos à lui et tu lèves les yeux au ciel à l’observer faire comme si de rien était. « Tu as raison. » C’est tout ce que tu dis. Tu prends le temps de prendre une longue gorgée de bière. Tu as besoin de courage, tu as besoin d’inspiration et l’alcool, ça a toujours fait l’effet souhaité. Tu réfléchis rapidement. Parce que les trois mots que tu as prononcé ne serait pas ton unique réponse. Tu vas le rejoindre dans le salon. Tu déposes ta bière sur la table basse. Tu vas bien le rejoindre pour la soirée. Tu vas bien la regarder cette fin de match avec lui. Mais avant… « Je devrais faire comme elle, en fait ! » Tu espères que cette simple phrase aura attiré son attention contre la télévision. Tu le regardes toujours alors que tes mains sont occupées à descendre la fermeture éclaire dans ton dos. Eh ouais. Carrément, tu retires ta robe juste à ses côtés, comme ça, sans pudeur. Il t’a déjà vu en t-shirt avec un simple short, ce n’est pas plus mal s’il te voit en sous-vêtements ! Sous-vêtements parfaitement agencés, tout aussi chic que le reste de ta garde-robe. « Puis, je serai bien mieux sans, pas vrai ? » Tu veux voir la réaction que cela provoquera chez lui. Tu veux voir si cela aura une infime répercussion sur lui. Tu partiras suite à ces mots, tes courbes beaucoup plus visibles qu’à l’habitude. Tu vas déposer ta robe dans ta chambre, tu enfiles un simple débardeur. Tu reviens au salon, un faux air angélique au visage. Tu t’assoies à ses côtés, sur le canapé. Tu fais, à ton tour, comme si de rien était. Tu déposes même tes pieds sur ses cuisses, comme si c’était un moment banal. Tu prends une part de pizza et tu reprends ta bière. Tu ne le regardes même pas, tu fixes l’écran. « Alors, ils ont gagné ou je vais encore t’entendre pleurer ce soir ? » Tu te tournes enfin vers lui, une large sourire de gamine sur les lèvres.   
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Si je l’avais mise au défi ? Pas une seule seconde. Pourtant je l’avais provoqué, sans trop savoir pourquoi. Je m’étais collé à elle, je l’avais piégé entre le bar et moi. Peut-être que je trouvais juste ça drôle. Avec Juliet il s’agit souvent de jouer. Il ne s’agit pas seulement de gagner, mais également de montrer qui est le meilleur. C’est peut-être pour ça que je ne parvenais pas à retirer ce sourire de mes lèvres, ce sourire dut à l’origine de mes pensés encore récentes de Juliet. Après coup, celle-ci me rejoint dans le salon. Je suis vainqueur pour le moment, mais si j’avais pensé que je deviendrais perdant en une fraction de seconde ? Non, pas le moins du monde. Il n’a fallut qu’une phrase, un geste, et les règles du jeu changent. Elle devrait faire comme elle ? Comme Lyanna ? Mon regard, pas si attaché que ça a la télé, s’en détache et se pose sur une Juliet qui semble avoir une idée derrière la tête. Mon regard interrogateur ne l’a lâche pas des yeux. Elle fait quelque chose dans son dos, et si c’est ce que je pense, alors elle est entrain de descendre la fameuse fermeture éclaire de sa robe. Je n’ai pas le temps de réagir, ni même de comprendre l’ampleur de la situation, que la robe s’abaisse jusqu’à laissé apercevoir la poitrine volumineuse de Juliet, cachée derrière un tissu chic et sexy. Ma bouche s’entre-ouvre légèrement. J’essaie de prononcer un mot, mais tout ce que je parviens à dire s’évade une fois que le reste du corps de ma colocataire se soit dévoilé. « Euh, qu’est ce que tu..fou ? » Je suis légèrement bouche-bée, non pas par timidité, mais plutôt pas surprise. Je ne m’y étais pas attendu. Ce coup là, elle l’a joué fort. Utiliser les hormones incontrôlables d’un homme pour gagner une bataille, ce n’est pas sage Juliet, pas sage du tout ! Mais vous savez quoi ? Je suis ravi qu’elle l’est fait. Non seulement j’ai le droit à un spectacle plus que grandiose, mais en plus je peux conclure que les histoires de complexe sont dernière nous. Elle ne se cache plus. Ses brulures sont là, devant moi, marqués sur sa peau délicate et son corps à peine attirant. –Notez l’ironie.- Je pourrais baver dessus si je le pouvais, bien que ce soit un corps de femme comme un autre. Mais c’est celui de ma colocataire, celui qui s’expose à moi chaque jour, celui qui couche dans la chambre d’à côté. C’est spécial. Je me mets à sourire tandis qu’elle se dirige vers sa chambre. « Hmm’oui, bien mieux sans ! » Dis-je d’une voix presque ironique à travers le loft. J’imite alors le son d’un homme séduit par ce qu’il a devant les yeux, chose que je fais passer pour de la rigolade, pour la réaction normale qu’aurait un mec taquin avec sa propre sœur. Mais en vérité, j’en crève. Lorsqu’elle m’a tourné le dos vers sa chambre, je me suis retenu de ne pas admirer chacune des courbes en mouvement devant mes yeux. Au lieu de ça, j’ai bu dans ma bière, comme pour calmer mes hormones et toutes ses pensés qui me poussent à lui sauter dessus. La meilleure solution est de continuer à jouer en utilisant les mêmes règles qu’elle.

Pendant son absence, je retire définitivement le nœud déjà défait du tour de mon cou, et déboutonne le reste de mes boutons, laissant la peau de mon torse et quelques abdos percé à travers la fente de ma chemise. Ni vu, ni connu. Juliet qui revient, s’adresse au même comportement que le mien. L’innocence nous mange, mais le manque de contrôle me démange. Elle porte toujours sa culotte sexy, sa poitrine glorieuse cachée par un simple débardeur. La bière dans une main, Juliet dépose ses pieds sur mes cuisses. Mes yeux se languissent alors rapidement le long de ses jambes étalés. Elle me nargue. Je vais la violer, elle ‘va rien comprendre à sa vie ! Mon regard brun perçant finit sa trajectoire dans le regard Océan de Juliet me souriant avec fierté. Je lui jette alors un sourire volontairement forcé, bien que je sois en réalité amusé. « Ils perdent grosse maligne. Mais jamais tu m’verras pleurer, c'est mort ! A part si tu dégage pas vite tes pieds qui puent l’ail ! » Sourcils levés, un air sérieux au visage, je reprends par la suite. « Si si j’te jure, les larmes commencent à me monter aux yeux là.. ! » Je suis plutôt bon joueur. Je passerais presque pour un sale enculé sur le moment si je ne m’étais pas mis à lui sourire tout en offrant une tape amicale sur le dessus de ses petits petons. Je rapporte ensuite mon regard vers la télévision, essayant d’oublier la précédente vision angélique, m’aidant également d’une bonne part de pizza. Il ne reste que 5 minutes de match, et avec beaucoup de pessimisme je peux conclure que c’est foutu pour mon équipe.

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H. Juliet Keynes a écrit:
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Est-ce que cela avait eu l'effet escompté ? Est-ce que la réaction de Milo t'avait satisfaite ? Tu as apprécié l'effet de surprise, certes. Tu as adoré les changements d'émotion sur les traits de son visage. Tu avais eu son attention, complètement. Pendant un bref instant même, tu avais cru apercevoir une lueur de désir scintiller dans son regard, et cette fraction de seconde, c'était ta victoire. Toi qui, il y a encore un mois, tu n'aurais même pas oser te balader sans short dans l'appartement, maintenant, c'est carrément en sous-vêtements que tu te montres. Et ça lui a plu. Ça te prend au ventre cette sensation. Ça te donne une énergie folle. Exagération ? Non, aucunement. Pas quand on a passé deux ans de sa vie à se cacher des regards indiscrets. Pas quand on se répète constamment qu’on n’est plus attirante, désirable. Avant, tu aurais pu oser encore plus. Tu aurais pu traverser ce loft sans aucun tissu sur le corps seulement pour le provoquer et tu n’aurais eu aucune honte, aucune remise en question. Parce que c’était ce que tu étais avant, une fille fière, sans complexe. Tu avais le corps de la sportive, bien entretenu. Alors, oui, aujourd’hui c’est une victoire, une avancée. Pour toi, autant que pour vous deux. Parce que le regard que te lances Milo te confirme des choses. Enfin, ça laisse supposer quelques hypothèses. Ça renforce l’obsession. Ça ne t’aide pas tout autant que ça le fait. Contradiction, paradoxe. C’est beau la colocation !

« Ne fais pas ton vierge effarouché ! Ça ne doit pas être la première fois que tu vois une fille en sous-vêtements. Sauf si ce qu’on dit sur toi est complètement faux ! » Tu dis ça tout en revenant vers le salon. Juste avant de prendre place sur le canapé à ses côtés. Et que dit-on sur lui ? Rien, tu n’as rien entendu autre que ce que tu sais déjà. Tu sais sur Milo ce qu’il a bien voulu te faire découvrir de lui. Pour le reste, il n’y a pas de rumeurs à son sujet. Tu avais dis cela pour le narguer, une fois de plus. Tu aimes jouer avec lui, comme il doit aimer jouer avec toi. C’est votre relation, ce qui vous décrit. Deux gamins enfermés dans le même espace. Tu as à peine le temps de déposer tes pieds sur lui que tu as déjà une remarque. Faut dire, tu l’avais cherché en parlant de son équipe. Tu éclates de rire pour le commentaire sur tes pieds. « Quoi, ils ont quoi mes pieds, je ne comprends pas ! » Tout en parlant, tu agites tes jambes pour le cacher. Tu feintes d’approcher tes pieds de son visage, même après qu'il les ait frappé. Une vraie gosse. Tu as quoi ce soir ? Tu n’en sais rien du tout. Tu as seulement envie d’être taquine, de t’amuser. Tu as envie de retrouver ce côté de toi qui te manque. Celui qui provoquait facilement, qui profitait de la vie et non seulement dans le but d’oublier les vieilles blessures de passé. Tu as l’impression qu’avec Milo, c’est facile. C’est simple. Pas de prise de tête. Instinctif. Vous alliez oublier ce bal gâché en plus d’ajouter un brin de plaisir à cette soirée typique foot et bière. Alors, tu changes de position. Tu inverses le tout. Où se trouvait tes pieds il y a quelques instants, il y a maintenant ta tête, bien confortablement installée sur ses cuisses. « Et c’est mieux comme ça ? » Tu es carrément dans sa bulle. Tu l’envahis presque le pauvre. Tu joues et tu joues trop. Tu te croyais bien drôle comme ça, mais tu n’avais pas encore remarqué que Monsieur avait aussi ouvert sa chemise pendant son absence. Et toi, d’où tu es, avec la proximité que tu as imposé, tu as une bien belle vue sur le corps parfait de ton colocataire. Aïe ! Là, tu le vis mal. Tu as ses abdos bien découpés qui te narguent. God, ça donne envie de toucher ! Non, contrôle ! C’est toi qui avait de l’avance, là. Pas le contraire. Tu prends une bouchée de ta pizza pour reprendre tes esprits. Tu portes ton attention vers la télévision. Tu regardes cette fin de match qui se terminent par un lamentable échec de la part de son équipe. Il y a les derniers commentaires des présentateurs sportifs qui font échos dans la pièce. Tu as eu le temps de finir ta part de pizza et de déposer la bouteille de ta bière vide sur la table basse. Tu te tournes à nouveau vers lui, ta tête toujours sur ses cuisses dans sa direction. « Tu as besoin d’être consoler ? » Aucun sous-entendu cette fois. Juste une blague. Promis. Ou pas.  
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Elle joue, et malgré la frustration que ça me procure, elle réussit à me faire rire. Je me demande juste; son but ultime dans cette partie c'est quoi ? M'emmerder ? Profiter des secrets révélés pour se mettre à nue ? Il y a forcément un plaisir à ça quelque part, outre celui de mes yeux. Je ne sais pas ce qu'elle pense de tout ça, mais elle ne sait pas que ça me tue. J'ai cette attirance et obsession incontrôlable pour elle. Alors quand elle se balade à moitié nue dans l'appartement, comment voulez vous que je reste rationnel ? Même dans sa robe elle était magnifique à en crever, comment je suis supposé résister et ne rien tenter ? Alors soit c'est exactement ce qu'elle cherche, soit elle ne réalise pas encore l'ampleur de la situation. A vrai dire je ne me balade pas plus habillé qu'elle, mais moi je suis un homme, ça fait toute la différence.

Elle m'a cherché avec ses pieds, je l'ai remballé en utilisant ses pieds. Facile. J'ai rapporté mes yeux sur la fin du match, la bouche pleine, dévorant mon morceau de pizza. C'est alors que de tous petits doigts d'pieds viennent s'approprier mon champ de vision. Juliet est entrain de gigoter ses petits pieds partout. Je fronce les sourcils, véritablement saoulé cette fois-ci. « Mais dégage ou j'te les bouffe ! » Il paraît que je suis mignon quand je suis énervé, c'est Jorden qui dit ça. Mais c'est pas une raison. C'est des doigts de pied putain ! Même si ceux de ma coloc’ sont particulièrement jolis, je n’en veux pas comme arôme à ma pizza. Mais la rancune c'est pas mon truc. En une fraction de secondes j'ai oublié, et d'autant plus lorsque Juliet s'allonge et dépose sa tête sur mes cuisses. Là je ne peux m'empêcher de sourire en coin. Je ne dévie mes yeux de la télé, comme si c'était un geste des plus naturels. On est des coloc’ plutôt proche, y'a quoi ? Le moment est agréable. Une simple lumière en plus de celle de la télé nous éclaire. Ça, se sont des moments parfaits. Nous regardons les dernières secondes du match ensemble en se pétants le bide, comme des potes. N'importe qui d'humain serait déjà passé à l'étape supérieure dans une colocation aussi parfaite que la notre. Vous dire que je n'en ai pas envie serait vous mentir. Mais je nous trouve bien comme ça. Le changement ne m'a jamais fait peur. Celui-là si pourtant.

Je dégage un long soupir. Et voilà, s’en est fini de mon équipe. La remarque de Juliet n’enlève pas à ma déception. Je baisse les yeux vers la miss tout en levant un sourcil vilain. Je vais m’la faire j’pense. « Ouais. Avec mon lit ! » Je fais trop le mec énervé et boudeur, même si elle sait parfaitement que c’est faux et que c’est une façon comme une autre de plaisanter. La soirée fut particulièrement chiante, fatigante et éprouvante. Alors bien que je passe un moment agréable avec Juliet, la bière et la Pizza m’ont achevés. Pour faire chier une avant-dernière fois la femme sexy avec laquelle je vie, je prends les quelques de ses cheveux étalés sur mes cuisses, et les lui fou dans la tronche. Je me relève par la suite, laissant la tête de Juliet remplir l'espace de mes cuisses que je viens de libérer. A présent debout devant une Juliet en culotte allongée sur le canapé, j’esquisse un sourire, la chemise toujours ouverte. Je suis paré à filer me coucher. Et pourtant je ne parviens pas à la laisser, pas tout de suite. Je l’a regarde bêtement, en éteignant la télé. J’ai l’impression de rater quelque chose, de me lancer dans la mauvaise direction. Pourquoi je resterais ? Pour continuer à regarder chacune de ses courbes d’un air innocent ? Non c’est ridicule. Les dernières secondes de mon regard fixé sur elle prennent fin. Je sourie en coin, me souriant presque à moi-même pour mes conneries. Comme final, je me met à ébouriffer les cheveux de la blondinette, comme j’aime tant le faire. C’est en marchant vers ma chambre que je retire définitivement ma chemise finissant par valser sur mon lit. Attendez ! Petit retour en arrière ! Je crois qu’il y a un souci là. Mon lit est taillé en V. Je me penche, sourcils froncés, complètement choqué. Qu’est ce qui est arrivé à mon pieu ? Je me redresse et déclare alors en criant à travers le loft. « JULIET ? VIENS VOIR S’TE PLAIT ! » Je suis droit comme un ‘i’, légèrement en colère. Je regarde mon lit comme si je regardais un défunt ami. Juliet arrive dans la chambre, et mon air dépité ne me quitte pas. Je lui montre mon lit du doigt, démangé par l’incompréhension et la rancœur. « C’est quoi c’bordel ? » Dis-je d'un ton strict comme si je parlais à un enfant. Je n’ai rien fais pour que ça arrive. Lorsque je suis parti de ma chambre plus tôt cette après-midi, mon lit était intact. Peut-être qu’elle connaît les raisons de la forme qu’à pris mon paradis et qu’elle ne m’a rien dit. Peut-être que c’est vraiment ma faute. Mais là, je me prépare psychologiquement à aller dormir sur le canapé.

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H. Juliet Keynes a écrit:
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Mimi & Juju.
Des fois, c’est à se demander pourquoi tu cherches plus, pourquoi tu cherches à le provoquer dans cette tenue, là, comme ça, tête sur ses cuisses. Parce que d’un point de vu totalement extérieur, la scène, là, comme ça, elle est parfaite. Juste deux coloc’ qui se font un foot, tranquille. Pas de prise de tête, pas de complication. Alors, tu fais quoi ? C’est seulement trop tentant. C’est obsessionnel, compulsif. Il n’y a que le regarder, quand même. Tu as son torse près de ta tête, son parfum qui envahit l’espace. Ça envoûte, tu n’y peux rien. Tu es un peu faible quand il s’agit de Milo. Et tu ne sais même pas quand tout cela a commencé, quand cela est apparu, si ça a toujours été là, depuis ce premier soir, dans ce bar. Tu n’en sais rien. Tu sais seulement que la tension, l’obsession, elle est bien présente, bien étouffante. Seulement, tu te fais du mal à vouloir tenter le truc alors que clairement, il n’en est pas réceptif. Il n’y a qu’à voir, tu fais une réplique qui aurait pu être interprétée de façon ambiguë et la réaction de ton colocataire, elle est tout autre. Prise au premier degré. Non, mais ce n’est pas un câlin ou lui tendre ton épaule que tu veux. Au lieu de cela, tu as rapidement tes cheveux qui obstruent ton champ de vision et ta tête qui rencontre froidement le tissu du canapé. D’accord, génial. Tu commences à douter de l’orientation sexuelle de Milo. Tu as presque écrit en « prends-moi sur le canapé » sur le front et il ne pense qu’à dormir. Ton estime de soi vient d’en prendre un coup. Encore plus lorsqu’il t’ébouriffe les cheveux. Ah. C’est bon tu as touché le fond pour ce soir.  

Alors, toi aussi, tu vas aller dormir. Il n’y a que ça à faire, de toute façon. La soirée est terminée, le match aussi. « Oh bah, j’espère qu’il prendra bien soin de toi. Allez, bonne nuit ! » Tu te lèves à ton tour, direction ta chambre. À peine déçue. Bonjour l’ironie. Tu ranges finalement ta robe que tu avais laissée sur le lit. Tu tires sur les draps qui forment ton lit. Note à toi-même, appeler Flore demain matin pour te plaindre que ta vie est un enfer et que tu finiras comme une vieille frustrée. Tu souris tout de même, parce que tu te trouves stupide. Allez, ça va. C’est qu’un mec après tout. Tu peux très bien passer par-dessus tout ça et reprendre les bonnes vieilles gamineries Mimi et Juju. Voilà, voilà. On range cet objectif ridicule que tu t’étais fixé la veille. Une bonne nuit de sommeil et tout redevient comme avant. Frénésie du bal en moins. Et c’est sur cette nouvelle résolution que tu entends ton nom crié dans l’appartement. Il veut quoi ? Tu perçois la colère dans le ton de sa voix. Tu as fais quoi ? Ah… Ah ! Ça te revient en tête. Merde ! Tu as oublié. Tu devais arrangé le truc. Le truc étant son lit. Tu cours vers sa chambre. Tu vois les dégâts que le pauvre matelas a subi aujourd’hui. Tu te sens mal, quand même. C’était pas voulu. Tu expliques comment, maintenant ? Franchise. « Je.suis.désolée.Milo. » Tu le dis rapidement, à plusieurs reprises. Tu prononces chaque mot. Ouais, ça lui ramènera pas son lit non plus. « Avec Flore, aujourd’hui. On se préparait pour la soirée. On s’est emporté. Je sais pas pourquoi, il a cédé. En fait, c’est Flore qui était dessus. » Tu te défiles juste un peu. Tu es pas innocente, mais c’est vrai que quand il s’est brisé, tu n’étais pas dessus. Tu prenais des photos. Penser aussi à supprimer de ton portable les preuves du crime. « Je te jure, tu en auras un nouveau. Plus grand si tu veux. J’appelle même demain ! Tu peux dormir avec moi aussi. C’est pas ton lit, mais c’est mieux que le plancher. » Et c’est dit simplement par culpabilité. Tu vas pas le priver d’une nuit de sommeil parce que tu as été stupide. Tu sens qu’il va décliner l’offre. Tu te doutes qu’il est fâché. Tu ne peux pas faire plus. Tu sors de la chambre. Tu retournes dans la tienne en sachant pertinemment que tu y seras seule. Allez, là c’est vrai, tu peux oublier tous tes plans imaginés.  
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Énervé ? Un peu. Saoulé ? Très clairement. Mon lit est taillé en V et je n'en suis même pas le responsable. Qui est le con à ne m'avoir rien dit et à me laissé me  diriger vers mon lit comme un idiot ? Juliet débarque, je lui pointe le lit du doigt. C'est elle, c'est confirmé. Ne laissez jamais ses gonzesses ensemble, c'est invivable. De qui je veux parler ? De Flore et Juliet. Se sont des gamines, pire encore que lorsque je suis avec Jorden ou avec Nate. Un duo de gamins irresponsable. Si je leur en veux ? Un peu, mais ça passera. Je fais un peu la gueule pour lui montrer que je suis pas content du tout. Mais vu qu'elle se propose de réparer les pots cassés, je ne vais pas l'insulter. Mon regard noir et dépité suffit amplement à lui partager tout ce que je ressens. Je choppe la couette posée sur mon lit et jette un regard perçant à Juliet, ne se voulant pas spécialement méchant. « C'est bon. » Genre; évite le baratin, j’ai compris. « Tu te démmerdera avec l'autre grosse, moi je dors dans l'salon, j'préfère. Je veux pas être tenté de casser ton lit par rancœur. » Je me dirige vers la sortie, la couverture traînant derrière mes pas. J'emploie rarement un tond aussi méchant avec elle, mais c'est la fatigue qui me rend comme ça. Je finis tout de même par lui sourire en coin, signe d'une colère pas aussi rigide que ça. Je force un peu la chose. J'ai juste repensé à notre moment sur le canapé, voilà tout. Je ne peux pas lui en vouloir trop longtemps, et ça me gonfle, je passe pas pour un mec crédible après. Du moins elle ne m’a encore rien fait de grave qui puisse impliquer que je lui en veuille pour de bon. De passage à côté d’elle, en direction de la sortie de ma chambre, je ne peux m’empêcher de porter mon regard sur ses fesses couvertes d’un unique tissu sexy. En vérité, je déclare d’un énième sourire en coin tout en désignant sa fesse. « T’as une tâche là ! » Brr c’est badant comme vue. « Ah non, j’ai mal vu… » Petit malin pervers et perfide. J’assume ma connerie. Un dernier sourire mesquin à Juliet, et je lui tourne le dos. J’arrive de retour au canapé, canapé sur lequel j'étale d'ailleurs la couette sous laquelle je dormirais cette nuit. Je souhaiterais bien dormir avec Juju, ça je peux vous le jurer. Mais comment dire ? Ce n'est pas de casser son lit par rancœur dont j'ai peur, mais bien de m'emporter à l'encontre de ses sentiments. J'ai peur de vouloir une chose à sens unique. Et même si c'était faux, qu'est ce qu'on deviendrait ? J'en ai putain d'envie, j'en crève, mais je peux pas m'y lancer, pas maintenant. Je retire mon pantalon de costard et le balance sur le petit fauteuil d'en face. Recouvert de mon simple caleçon, je me glisse sous la couette. Couché sur le ventre, mes bras viennent se glisser sous le coussin du salon que je tiens fermement entre eux, avant de poser ma tête dessus. Je suis fatigué, mais je sais que je vais avoir du mal à dormir. Pourquoi ? Parce que je n'arrête pas de penser. Je pense tout le temps depuis que je vie dans cette colocation. Je me pose des questions alors que ça ne m’arrivait jamais. Maudite Juliet. Maudite famille.

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H. Juliet Keynes a écrit:
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Mimi & Juju.
C’est vrai que tu as été stupide. Stupide de ne pas lui dire quand c’était arrivé. Stupide d’avoir oublié au courant de la journée. C’est vrai qu’il y avait eu les préparatifs du bal, le bal en lui-même, mais un lit brisé ! Ça ne s’oublie pas comme cela. Toujours est-il que tu t’attendais à pire comme réaction. C’est vrai, il ne crie pas, il ne dit rien. Il te fait comprendre qu’il est énervé par son regard, comment il te coupe la parole quand tu dis que tu vas arranger tout cela, mais c’est tout. Bon. Il ne vient pas dormir avec toi, mais ça tu t’y attendais aussi. Ça va. Ça va. Et peut-être qu’à force de te le répéter, tu allais y croire. Enfin, tu as commencé à y croire lorsqu’il te lança ce petit sourire, du coin des lèvres. Ah ! Victoire ? Tu essaies de réprimer ton propre sourire victorieux, fier. C’était pas le moment de le narguer en lui disant qu’il était plutôt facile à amadouer. Tu le feras à un autre moment. Puis, il te surprend d’autant plus avec le commentaire sur tes fesses. Hum… Quoi ? Vraiment, à ce moment-là ? Mais il te matte ou quoi ? Autant le dire, tu ne comprends trop ce qu’il vient de se passer. Tu as à peine le temps de te tourner un peu pour regarder que tu comprends qu’il se moque. C’est avec un air perplexe que tu retournes dans ta chambre. Tu ne prends pas la peine de le regarder s’installer, tu te glisses dans tes propres draps et tu tentes de trouver le sommeil. Sommeil qui ne vient pas. Tu te tournes dans tous les sens. Tu te sens tout de même encore un peu mal. Un canapé ce n’est pas ce qui a de mieux pour dormir. Puis, il y a encore cette blague sur tes fesses qui te trottes en tête. C’est vrai qu’avant, tu ne t’étais jamais aussi dévoilée. Milo ne pouvait pas faire de blague de ce genre et pourtant… Tu ne sais pas. C’est nouveau. Et comme n’importe quelle fille, tu retournes cette situation dans tous les sens dans ta tête. God ! Bon, ça suffit ! Il en a marre de se faire du mal, de te torturer. Il est temps d’en avoir le coeur net. De peut-être se prendre le plus grand vent de ta vie. Tu te dis que tu n’as rien à perdre.

Tu te lèves, tu sors de ton lit. L’appartement est plongé dans le noir de la nuit, mais tu peux tout de même tout distinguer, tes yeux s’étant déjà habitués. Tu te diriges dans le salon. « Je me sens trop mal. » Tu joues la comédie, mais ça passe pour une véritable constatation de ta part. S’il dormait, tu le réveilles sans remords. « Je ne peux pas te laisser dormir sur le canapé, mais comme tu ne veux pas mon lit, je t’apporte mon support et je passerai aussi une mauvaise nuit sur le canapé. » Crédibilité de l’excuse ? Aucune. mais tu restes convaincante. Tu crois à ce que tu dis. Ça mérite un Oscar tout ça. Tu t’installes rapidement sur le canapé, à ses pieds. Tu fais un peu genre que tu vas dormir dans le sens inverse de lui. Comme des gamins, des potes. Une soirée pyjama improvisée. Tu es toi aussi sous la couette. Tu es prête à répondre à chaque contestation qu’il fera. Tu veux avoir l’esprit tranquille. Si tu avais abandonné quelques temps plus tôt, tu es véritablement revenue à la charge. « Ah mais c’est vrai, l’odeur de mes pieds ! Pousse-toi ! » Pourquoi ? Parce que tu vas te mettre à ses côtés. Tu t’allonges à côté de lui, dans l’espace restreint du canapé. Tu es chiante comme fille, tu en as pleinement conscience, mais il faut ce qu’il faut pour avoir ce que tu veux. « Tu ne pourras pas dire que je suis une colocataire ingrate. Je suis plutôt dévouée. » Tu prends une pause de tes conneries, du son de ta voix sur-joué. Tu l’observes et tu prends conscience de la proximité. Hum. Tu n’avais pas pensé que ça te déstabiliserait toi-même. Tu es maintenant sérieuse, tu murmures. « Et je ne t’ai pas dis… Merci Milo d’être venu avec moi au bal, je sais que tu n’en avais pas envie. » Et tu l’embrasses sur la joue. Joue très près de ses lèvres, à leurs commissures. Tu les as peut-être frôlé et s’il en fait la remarque, choqué, tu diras que c’est la noirceur qui t’a fait mal viser, même si c’était pleinement voulu. Tu oses. Peut-être trop. Et c’est maintenant que tu vas savoir si c’est le cas.  
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La fatigue m’avait gagné. Elle avait prit entière possession de mon corps. J’avais fermé les yeux. Soixante secondes avaient suffis à ce que je m’assoupisse. Quelques petites secondes et j’étais parti loin, loin de tout, loin de Juliet, loin des problèmes et de cette soirée infâme. Je dormais. C’est aussi simple que ça. Mais pourquoi est-ce que j’emploie le passé pour parler d’une chose aussi évidente que celle-là, à peine quelques minutes après ? Parce qu’elle est arrivée. Elle. Cette fille, blonde, au visage rond. Cette femme aux lèvres délicatement dessinés et aux yeux bleues perçants. Elle ? Juliet, ma colocataire depuis presque deux ans. Comment je fais pour vivre avec elle sans n’avoir jamais rien tenté de malsain en son égard ? On s’y fait. On s’habitue à cette situation. On se met à la regarder comme si elle était notre propre sœur. Mais un jour ou l’autre, ça finit par dévier. Les choses finissent par devenir si tendu, qu’on ne peut faire abstraction de ce qu’on ressent. Alors lorsque j’ai ouvert mes paupières et que j’ai aperçu cette silhouette dégager cette voix si familière, je me suis cru dans un rêve en fait. Mais non. Juliet est bien là, à m’exposer sa culpabilité. « Quoi ?!.. » Je suis un peu stone, mais je finis par relever la tête. Je l’a regarde faire, sans trop réagir, sans trop comprendre. Je lâche un bruit dégouté d’avoir été réveillé, tout en éclatant mon visage contre le coussin. Juliet joue de ma taquinerie précédente sur ses pieds qui puent soi disant l’ail. Je me mets à rire d’un souffle fatigué, l’a laissant s’installer sous la couette, juste à mes côtés. Je me recule et colle mon dos contre celui du canapé. Je suis entrain d’accepter à ce qu’elle dorme avec moi. Après tout, qui refuserait ? Je suis peut-être juste encore trop dans les vapes pour me débattre et sortir tous les arguments du monde. Elle culpabilise, et c’est à peine si je peux être sûr de la croire. C’est vrai ce mensonge ? Dans l’ombre, il est impossible de voir  mon visage affiché d’un sourire en coin impossible à effacer. « Bien sure, la meilleure au monde. » Dis-je d’une ironie maladive. Je l’écoute me parler, tandis que je referme les yeux. Mon regard est replongé dans le noir, dans l’inconnu. Il est bien une chose qui me donne le sentiment d’être parti dans l’inconnu; et c’est le souffle de Juliet contre le mien. Je n’ai pas besoin de l’a voir pour en être sûr. Son corps, celui que j’avais pu tranquillement mater tout à l’heure, frôle le mien. Mais ce n’est pas ça qui me fait ouvrir les yeux. Non. Ce sont les lèvres de Juliet ayant quasiment frôlés les miennes. Elle n’a pas fais exprès, j’imagine. Elle m’a remercié de l’avoir accompagné. Je fais quoi là ? Je panique ? Non. J’ouvre les yeux et je sourie en coin avant de déclarer d’une voix presque rock dut à mon sommeil de quelques minutes. « T’inquiète, tu m'le rendras. » Mais j’enchaîne directement avec une chose qui n’est pas encore sortit de mes pensés. Je dois le relever, je m’en sens obligé. « Mais eh j’rêve ou t’as faillis m’embrasser là ? » Ma voix se réveille soudainement, suivis d’un petit rire amusé, tandis que j’avance mon bras vers ses hanches, pinçant l’une d’elle de ma pleine main. Je prends une attitude taquine, alors qu’en vérité, je ne fais qu’en profiter. Une de ces techniques de merde. J’ai utilisé la paume entière de ma main, et je l’ai évidemment fais exprès. J’ai aimé ce contact, si fort, que ma main y est toujours, sur sa hanche. Mais la position de pincement n’en est plus. Ma main s’est étendue, laissant ma paume s’étaler sur sa peau froide. Je l’a tiens, c’est instinctif. Je peux vous jurer que quand on voit ce déhanché vagabonder tous les jours de sa vie sans même pouvoir le toucher, on finit par saisir la chance, un jour, au hasard. Le hasard il est ce soir.

Ça devient trop tentant, trop insupportable. Son corps, son souffle, sa lèvre si proche, mon contact. Je me remplis d’une pulsion, une pulsion invivable. Mais le meilleur moyen pour moi de passer outre, c’est de jouer la carte du chieur. Le taquin. Comment ? En tenant fermement sa hanche et en lui simulant une chute du canapé trop petit pour deux. Je l’a pousse, et l’a rattrape dans la seconde à l'aide de la main toujours à sa place. « Mais fais attention, tu vas tomber ! » Je l’a tire vite et fort vers moi, comme prévu, maos peut-être un peu trop fort, comme si j’avais eu peur de la lâcher au lieu de la retenir. Conclusion, elle est revenue sur moi comme un boulet de canon. J’en rie, non seulement amusée par ma force incalculé, mais également par fierté de ma nouvelle connerie s’ajoutant au palmarès. Je ne l'ai pas lâché depuis qu'elle est violemment revenu sur le canapé, la moitié de son corps collé au mien sous l'élan. C'est inédit comme situation. Je ne parle pas du jeu à qui le plus chiant gagne la coupe, mais plutôt du lieu dans lequel on y joue. D'habitude c'est dans la cuisine, dans la salle de bain, ou comme hier lorsqu'elle m'a sauté dessus comme une dingue. Non là on est allongé, comme dans un lit, à moitié nus. C'est badant pour mon haricot. C'est badant pour mon cerveau qui sait pertinemment quelle attirance interdite je ressens pour cette fille, ma colocataire, devenue une amie depuis presque deux ans. Une amie a qui j’ai une putain d'envie de faire l’amour là. Dure existence.

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H. Juliet Keynes a écrit:
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Mimi & Juju.
Tu n’as jamais été aussi audacieuse. Enfin, on s’entend, tu ne l’as jamais été autant avec lui. Parce que votre relation ne laissait pas place à ce genre de rapprochements. Ça ne laissait pas place à cette proximité. Parce que vous étiez supposé être deux colocataires qui ne faisaient que se faire chier pour sortir du quotidien. Certes, l’attirance, elle a toujours été présente. Il a un charme indéniable Milo. Il a cette beauté, ce charisme qui fait craquer. Qui te fait sourire quand tu le vois faire une connerie, t’empêchant de véritablement t’emporter contre lui. Comment, en l’espace de deux jours, ces gamineries sages et chastes avaient pu se transformer en drague ouverte ? Oui, parce que s’il ne l’a pas compris, tu le dragues ouvertement. Tu as été le rejoindre, tu t’es collée à son corps, tu as frôlé ses lèvres… Tu as soigneusement fait monter la tension parce que tu as envie de savoir où tout cela pouvait vous menez. Si cette forte attirance, cette obsession maladive, n’était que le fruit de ton imagination débordante et un mélange de tes hormones en demande, tu en aurais maintenant le coeur net. Lui aussi, il a changé son attitude en deux jours. Les regards sur ta robe, sur ton corps dévoilé. Cette blague sur tes fesses, sa main sur ta hanche qui ne te quitte plus. Ça aussi, c'est nouveau. Tu peux ressentir la chaleur de sa paume sur ta peau. Cette chaleur qui t’arrache des frissons intenses. Tu as envie d’être encore plus près. De  laisser tes lèvres retrouver les siennes, de ne plus faire semblant de mal viser, de seulement… Tu as envie de te laisser aller dans ses bras et qu’il le veuille aussi. Parce que, pour le moment, tu nageais encore dans le néant. Encore, tu ne savais pas si cette proximité faisait les mêmes effets pour toi que pour lui. Il a soulevé le faux baiser. Tu ne sais pas comment interpréter le ton de sa voix. Il joue d’humour, mais il te nargue ou il s’en fout ? Tu ne sais pas. Tu n’oses pas répondre encore. Ou c’est peut-être l’effet de sa main sur ton corps qui t’empêche de réfléchir proprement ? Tu ne sais pas non plus.

En fait, tu n’as même pas le temps de faire quoi que ce soit que tu es sur le point de tomber du canapé. Il t’a poussé ! Mais, mais ! Tu as laissé échapper un cri d’entre tes lèvres, sous la surprise. Un « Tu fais quoi ? » a suivi rapidement. Tout aussi rapidement que tu es revenue sur le canapé, bien droite, près de lui, de son corps. Plus près qu’auparavant. Instinctivement, tu as une de tes mains qui s’est posée sur son torse. Pour amortir le choc du mouvement. Toutefois, tu ne la bouges pas de là. Tu la laisses bien présente. Tu profites de la situation. Tu lui donnes un rapidement coup pour ce qu’il vient de faire, mais ta main, elle revient comme un aimant sur sa peau. « Je me sens en sécurité avec toi, c'est atroce ! Je vais finir la nuit au sol. » Tu plaisantes et pourtant le son de ta voix, qui est tout de même amusé, a pris des teintes de charme. Tu laisses alors glissé ta main qui était sur lui descendre le long de son corps. Elle se faufile jusqu’à son dos. Tu ne dis plus rien, tu te contentes d’avoir ton regard dans le sien, même si vous êtes dans l’obscurité. Tu fais une pression dans le bas de son dos afin qu’il passe par-dessus toi. Toi allongée sur le canapé et lui, sur ton corps. « Comme ça, je ne risque pas de tomber, non ? » Sourire provocateur, ton arrogant. Tu as tes jambes qui se sont repliées de chaque côté de Milo. Tu as toujours ta main dans son dos et la deuxième à retrouver son torse. Ça fait bizarre. Pour toutes les fois que ton esprit avait imaginé ces moments, maintenant, de les vivre, c’est étrange. Tu franchis trop de limites, peut-être trop rapidement. Tu dois l’avouer, tu ne contrôles plus rien en ce moment. Ce sont tes pulsions qui te dictent comment agir. Qui te dictent quoi dire. Tu as cette question qu’il t’a posé que tu avais volontairement laissé en suspend. Question que tu remets sur le tapis, après cette pause dans le temps, ce silence à seulement le regarder maintenant qu’il était sur toi. Tu t’étais approchée de son visage. Tu pouvais sentir son souffle contre le tien. Peut-être même que ton nez frôle le sien. Tu n’en sais rien. « Et si je t’avais embrassé, tu aurais fait quoi ? Tu m’aurais repoussé ? » Tu as ton coeur qui veut exploser dans ta poitrine. Tu as tes pensées qui se bousculent dans ton cerveau. C’est le moment de vérité. Il a les cartes en main. Tu as demandé. Tu veux la vérité. Il est toujours possible que tu te prennes le vent de ta vie et pourtant, tu fonces, tête baissée. La tension, elle est sur le point d’atteindre des sommets encore jamais explorés. Tu cherches son regard dans la pénombre. Tu vas encore oser, encore être audacieuse. Si après ça, il ne comprend toujours pas, il ne comprendra jamais. « Je n’ai pas envie de dormir Milo. »  
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V ous savez, le regret ? Ce sentiment qui à le don de nous bouffer sans aucune pitié. Et bien parfois il joue un double jeu. Vous pouvez regretter de ne pas avoir fait une chose, une chose que vous risqueriez tout en autant de regretter si vous l’aviez fais. Eh bien c’est ce double regret qui me démange les neurones en ce moment-même. Tout est toujours à cause de ses femmes, trop belles, trop sexy, trop parfaites, et moi, trop con. Tamsin je l’ai effacé de ma vie avec regret, pensant bien faire. Juliet, j’ai tenté d’effacer mon attirance éternelle pour elle, pensant tout autant bien faire. Mais des deux côtés je me suis planté. Imaginons maintenant que j’avais foncé, tête baissé, qui me dit que des évènements ne seraient pas venus noircir et nourrir ma rancœur, ouvrants  le reflet du pire des regrets ? Je vous parle de filles, mais ça pourrait être n’importe quoi, n’importe quoi qui puisse concerner un choix de vie. Tout ça pour dire que ce soir, je ne pense pas avec ma tête. Je pense avec ma bite. Fin de l’histoire. –bon d’accord, avec mon cœur aussi, évidemment, mais ça c’est un peu plus difficile à admettre. Et puis c’est moins drôle-.

Son corps froid est si proche de mon corps brûlant, que je ne sous sens au milieu d’une hydrocution, un coup de jus effrayant qui me procure des sentiments encore inédits. Nous avons passé une bonne soirée certes. Elle a cassé mon lit, j’ai pardonné, certes. Elle a fini dans le même canapé que moi certes. Mais j’ai du loupé une étape dans tout ça. A quel moment le destin décide de ce moment ? J’ai trouvé. Deux ans auparavant, dans ce bar, c’est ça ? Crétin de destin. J’ai essayé de la pousser. J’ai fais passé mon attirance pour de la taquinerie, de la rigolade, rien de plus. Mais la proximité, elle, n’est pas simulée. Elle est réelle, presque trop réelle. Ma force incalculé à imprévisiblement remmener Juliet sur moi. Sa main collé montre mon torse et son autre main forceuse sur mon dos, m’ont poussés à quitter ma position latérale et à tourner de quelques degrés. En une fraction de secondes invisibles, Juliet se trouve en dessous de mon corps presque dénudé. What the hell ? Non, elle ne risque pas de tomber ça c’est sure. Je ne trouve pas de réponse, perturbé par nos regards qui ne se lâchent pas malgré la pénombre. Je rie dans un souffle, amusé par ses propos provocateurs. Elle nous fait quoi là ? Moi qui avais peur d’être seul dans cette histoire, je me retrouve finalement à deux. La paume de ses mains n’ont pas lâchés ma peau fumante, elles sont toujours à leur place initiale. Mais nos visages, eux, sont beaucoup plus proches qu’ils ne l’ont jamais été depuis ce moment où ses lèvres ont frôlés les miennes. C’est unique, anormale, impensable. Pourtant on agit comme si c’était d’un naturel certain, comme si ça avait l’habitude de nous arriver ? Est-ce qu’on est si prévisible ? Puis Juliet me pose la question ultime. Là, je m’en pose une autre. Est-ce qu’elle joue avec moi ? Est-ce qu’elle se fou de ma gueule pour gagner une énième parti ? Je n'espère pas. Je n’apprécierais pas, pour la simple et bonne raison que moi, je ne joue pas.

« Tant que tes lèvres sentent pas comme tes pieds… ! » Milo. Tu joue la prudence, tu joue le maintien et le contrôle de toi-même. Lâche prise. Range ton taquin et soit un homme putain. Oui, mais il s’agit de Juliet. Sa question est trop perturbante pour que je puisse y répondre correctement. C’est trop inattendu. Pourtant, la réponse je l’a connais. Celle que je lui ai apportée doit sûrement être des plus énervantes, une réponse bien loin d’être subjective mais pourtant parfaitement claire. Arrête de rire deux minutes, Milo. Arrête de rire parce que ça continue. Parce qu’elle n’est pas encore arrivée au bout des frustrations. Son sac est encore plein. Elle ne veut pas dormir. Il se trouve que moi non plus. Plus maintenant qu’elle est là, juste en dessous moi, une jambe de chaque côté de mes hanches. Des picotements se ressentent tout le long de mon corps. Puis comme s’il n’était pas assez chaud, il se met à bouillir. Je sens le cœur de Juliet battre contre le mien, tout comme son souffle partit à la conquête du mien. Mes mains sur ses hanches, la voix transformée en un souffle collé contre son visage, je lui donne enfin une réponse des plus concluantes. « Putain Juliet, j’te déteste. J’ai réussi à tenir 2 ans.. » C’est un reproche, une remarque déclaré entre l’excitation et la déception. Le tond utilisé est indescriptible. C’était tout droit sorti de la pulsion et de l’incontrôlable. Il nous arrive quoi ? Pourquoi on a succombé à la pratique de ce jeu resté jusqu’à aujourd’hui théorique ? Seulement sachez que l’incontrôlable est encore loin d’être arrivé au bout de sa définition. A peine ses mots ont été déclarés, que j’ai supprimé le ridicule écart qui séparait nos deux visages. J’ai fais cette chose, cette pulsion que j’avais précédemment renié et dévié avec peine. Mes lèvres brûlantes d’envie, se sont instinctivement écrasées contre les lèvres froides et tremblantes de Juliet. Elles leur offrent une multitude de baisés tendres et lents, comme si rien de tout ça n’arrivait, comme si mon imagination me jouait des tours. Une de mes mains à glissé de sa hanche pour remonter vers le haut, soulevant son t-shirt d’une caresse délicate afin d’apporter un contact de la paume de ma main contre ses côtes froides. Puis je me détache, non par regret, mais par crainte. J’ai besoin de voir l’expression de son visage. J’ai besoin de voir ce qu’elle en pense. Après quelques secondes de baisés intensément sensibles, mon souffle légèrement coupé s’écrase au sien, de même que mon regard. Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais plus quoi faire. Je pourrais la dévorer là, et mon regard insistant ainsi que mon souffle fort et rapide le prouvent. En temps normale, je n’aurais pas perdu de temps, j'aurais foncé, tête baissé. Mais je crois que mon comportement dépend clairement de la personne en dessous de moi. Et là, il s'agit de Juliet. Elle n’est pas la fille d’une seule nuit.

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H. Juliet Keynes a écrit:
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Mimi & Juju.
Il est sérieux ? Après ce que tu viens de faire, après ce que tu viens de lui demander, il rigole encore ? Ça fait un peu mal. Mal parce que ça peut confirmer que ce n’est qu’un jeu entre vous, des gamineries qui ne dépassent pas le statut de colocataire. Tu as osé, mais finalement, peut-être que la réponse, tu la savais déjà. Tu ne l’attires pas. Tout ce que tu avais vu comme étant des signes, ce n’était que le fruit de ton imagination. Une montage de rêveries venant de ton propre désir pour lui. Quoi répondre à cette blague sur tes pieds et tes lèvres ? Tu n’en sais rien. Il n’y a que ton regard qui dévie vers le plafond. Tu veux partir. Tu veux retrouver ton lit et oublier tout ce que tu viens de faire, honteuse. Mais, pourtant, il ne bouge pas. Il reste sur toi, te bloquant accès vers ta liberté de la honte. Tu lui as quand même aussi dit que tu ne voulais pas dormir. Tu regrettes peut-être d’avoir été audacieuse. Comment tu pourras revenir naturelle après tout cela ? Comment tu pourrais aussi retourner tout cela en blague ? Parce que s’il a bien quelque chose à laquelle tu tiens, c’est à ta relation avec Milo. À ce naturel et ce bien-être quand tu es à l’appartement, avec lui. C’est chez vous, votre demeure. Deux ans à passer ensemble entre ces murs, ça développe une complicité qui ne se construit pas facilement. Pourquoi tu avais voulu changer tout cela ? Pourquoi avais-tu succombé à tes pulsions ? Bah… Tu avais cru voir des signes. Tu as replongé ton regard dans le sien. Combien de temps s'était-il passé entre ta déclaration et ce moment précis ? Tu ne sais plus ! Tu ne sais plus si le temps a décidé d’aller à pleine vitesse ou s’il s’était arrêté pour vous laisser dans ce moment nocturne.

C'est alors que tu allais te rattraper, dire quelque chose pour mettre fin à ce silence, pour calmer les battements de ton coeur, pour ne plus sentir son souffle sur tes lèvres, qu’il parla enfin. Attendez… Quoi ? Il te déteste. Il te déteste mais il t’embrasse. Il a tenu deux ans. Deux ans. Tenir. Les mots, ses lèvres. Tu as entendu ce qu’il t’a dit, mais tu assimiles difficilement, malgré ce qu’il fait. Il a tenu deux ans sans te toucher, sans t’embrasser. Il te déteste parce qu’il vient de craquer. Il… Oh ! C’est tellement fort ce qu’il se passe ! Si tu avais mis du temps à participer à ce baiser, sous l’effet de la surprise, maintenant, tu t’y mets pleinement. Tu as tes jambes qui se sont pressées sur chaque hanche de Milo. Tes mains se sont déplacées dans son dos. Tu fonds. Totalement. Ton corps n’est que sensations et frissons. Et ce n’est qu’un putain de baiser ! C’est nouveau, c’est bon ! Ses lèvres chaudes s’amusent avec les tiennent. Tu en perds la tête, ça te coupe le souffle. Et pourtant, à travers tout cela, tu souris. Tu souris parce que tu as enfin ce que tu veux ! Parce que c’est exactement comme cela que tu l’avais imaginé. Parce que c’est mieux que ce que tu avais imaginé.

Il y met alors fin. Il se recule. Tu reprends ton souffle finalement. Tu as ta poitrine qui se soulève dangereusement sous le torse de Mllo. Tu as ton coeur qui s’approche de l’explosion. Tu souris toujours, en coin, tendrement. Ton regard s’est plongé dans le sien. Il ne dit rien, tu ne dis rien non plus. Et cette pause, ce silence, ça te donne le temps de te remettre à réfléchir. Et il se passe quoi maintenant ? Enfin, oui, la suite logique des choses, tu la connais, tu sais ce qu’il va se passer, mais… C’est différent. Différent de tes ex. Différent de tes dernières fois. Il n’y a pas d’alcool dans ton corps. Vous êtes dans l’obscurité certes, mais il a déjà vu tes cicatrices de toute façon. Puis, il te plait ! Putain, oui, il te plait ! Ce n’est pas qu’un mec pour combler un besoin. C’est Milo. Tu le désires tellement, c’est inexplicable, mais maintenant tu as peur. Peur de tout ce que ça peut impliquer. Peur de mal faire. Peur que ça change trop de choses, que ça brise quelque chose. Allez, rassure-moi Milo ! Prouve-moi que ce qu’on fait n’est pas mal ! Et tu ne dis toujours rien. Il y a peut-être ton regard qui parle pour toi. Qui transmet tes craintes, tes doutes, tes peurs. Tu n’en sais rien. Tu ne dis rien, mais il y a quand même tes lèvres qui effleurent à nouveau les siennes, qui descendent à sa mâchoire, à son cou. Tu ne sais pas comment lui faire comprendre que tu as envie de plus, là tout de suite, mais que tu es complètement effrayée. Tu avais continué le chemin de tes lèvres jusqu’à son épaule. Tu t’arrêtes, tu appuies à nouveau ta tête sur le coussin sous toi. Tu reviens à son regard. Tu t’y perds. Tu mord ta lèvre inférieure. Tu fronces les sourcils. Enfin, le mal -si mal il y a- est déjà fait avec le baiser que vous venez d’échanger. Il n’y a pas de retour en arrière possible. Tu ne pourras pas oublier et tu devines que lui non plus. Ah ! Ça te tue de ne pas pouvoir seulement te laisser aller sans réfléchir. Allez, mets tes pensées de côté Juliet. Relaxe. Respire. Tu prends une profonde inspiration. Tu reprends un peu de courage, de contenance. Tu reprends ton sourire. Tu laisses échapper un léger rire. C’est ridicule. Tu es ridicule. Tu as ton regard qui a bifurqué vers ses lèvres. Ses lèvres que tu as envie de goûté à nouveau. Ton regard revient dans celui de Milo. « Je crois que c’est plutôt pas mal pour célébrer ces deux ans, non ? » Oui, parce que toi aussi tu peux plaisanter dans cette situation. Tu veux détendre l’atmosphère. Lui faire comprendre que vous êtes encore Mimi et Juju. Un Mimi et Juju qui s’embrasse à l’instant, à nouveau. Parce que Juju n’a pas su résister. Parce que tu t’es arrêté de penser, que tu as décidé de foncer. Parce que tu as envie de lui et qu’enfin, tu sais qu’il a aussi envie de toi.   
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Je savais que ce moment arriverait un jour. Je savais qu’un jour ou l’autre je serais contrains de choisir entre cette amitié à laquelle je tiens, et cette attirance perpétuelle envers Juliet. On pourrait penser que les deux se marieraient à la perfection. Je pourrais être d’accord. Au début oui, mais après ? Les choses doivent forcément finir par prendre un tournant spécifique. Et moi, c’est la gueule que ce tournant pourrait prendre que j’ai peur de voir. Et pourtant, je suis bien là, au dessus de cette blonde me cherchant depuis tout à l’heure. Peut-être qu’elle ne sait pas, peut-être qu’elle ne se rend pas compte de ce que ça peut engendrer. Du moins, ce sont des pensés dont j’ai souvent pris le temps de me laisser hanter, mais là, je m’en tape. Là, ce sont les hormones qui agissent pour moi; à tel point que je n’ai pas hésité un seul instant avant de déposer mes fines lèvres contre les siennes. Je m’étais détaché, comme si j’avais eu un moment de doute. Il serait normal d’en avoir un pourtant. Nos regards, ils s’affrontent, ils se cherchent, comme si on avait l’espoir d’y lire des réponses. Peu importe les questions. Puis ses lèvres. Elles viennent effleurer la peau de mon cou, la peau de mon épaule. C’est tendre, et particulièrement inédit. Je nous sens différent, comme si ce n’était plus nous. Et pourtant, elle rie, elle sourie, comme pour marquer le ridicule de la situation. Quoi ? C’est nous qui sommes ridicules, ou c’est notre manie à faire comme si notre attirance était interdite ? Peu importe la réponse, je m’en fiche. Juliet me fait sourire, un sourire qui disparaît dès l’instant où nos lèvres se rencontrent à nouveau. Ses mots signifient beaucoup pour moi. Ils veulent dire qu’elle en veut plus, plus qu’un simple rapprochement accompagné de baisés sur un canapé commun. Je lui réponds au milieu de souffles courts. «  Ouais…Ouais c’est plutôt pas mal.. ! » Oh putain de merde. Je m’emporte. J’ai toujours voulu savoir ce que je ressentirais si au courant de ses deux ans, je succombais à mon envie. Et ben je peux vous dire que ça me pulse. Deux ans à attendre sans vraiment espérer quoi que ce soit, ça fini par vous bouffer. Et dès que c’est toi qui commence à bouffer, dès que les règles du jeu changent, c’est prenant. Ça vous prend par les tripes, ça devient incontrôlable. Mes baisés, ils deviennent de plus en plus rapide, pulsés et bien moins tendre. C’est sensuel, fiévreux, et ça glisse le long de son cou. Ma main qui précédemment remontait avec froideur son haut, imite la même démarche d’une manière plus forte et plus entreprenante cette fois. C’est fort, distinct, réel. Je libère son ventre plat à l’air libre et m’abaisse afin d’y déposer de nombreux baisés. Mon pouls s’accélère, accélérant fougueusement le reste de mes actions. Mes lèvres remontent le long de son buste, venant à nouveau se plaquer contre ses lèvres. C’est au même moment que j’apporte un mouvement de bassin impatient contre le sien. Je sais à quel point elles aiment ça, à quel point on aime tous sentir la chaleur d’un corps vous retourner les intestins. C’est alors, qu’à travers le son de nos souffles dans un loft vide et silencieux, percent les bruits que dégage l’impact de petites pattes contre le sol. Tapette, le sale chien de Juliet vient me casser les couilles en frottant ses poils contre mes pieds. Je ne prends pas mille ans pour réagir. Je retire subitement le t-shirt de Juliet, laissant une poitrine simple et bombée s’ouvrir sous mes yeux. Le t-shirt dans ma main finit par valser dans la gueule de Tapette. Il part en courant. D’une pierre deux coups. Je me mets à rire, un rire à la fois amusé, mais tout autant nerveux. Oui, croyez le ou non, je suis nerveux.

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H. Juliet Keynes a écrit:
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Mimi & Juju.
Et comment ça se passera demain matin ? Et dans quelques jours, dans quelques semaines ? C’était l’histoire d’une nuit ? C’était le début de quelque chose ? Tu n’en sais absolument rien. Tu ne sais pas ce que ça signifie, peut-être parce que tu n’as plus l’habitude de te poser les bonnes questions aux bons moments. Tu aurais pu te contrôler. Seulement à rester dans ta chambre et faire comme ces deux dernières années. Tu t’étais laissée emportée. Pourquoi ce soir ? Pourquoi maintenant et non avant ? Ça non plus, tu n’as aucune réponse à ces questions. Il y avait tellement eu de changements entre vous, ces derniers temps. Ce moment dans ta chambre, les cicatrices à découvert. Alors… Ce baiser que tu avais cru percevoir, c’était bien vrai ? Il n’avait que bifurquer parce qu’il se retenait, comme il vient de dire ? Wow. Ça remet tellement de moments en question. Tous les regards un peu imposant, scrutateur… Ce n’était pas ton imagination, c’était bien vrai. Et si vous aviez succombé avant, où en seriez vous aujourd’hui ? Ça aussi ça fait peur. Et c’est peut-être pour ça que tu ne cherches pas les réponses, parce que tu crains les réponses. Il est devenu important Milo, d’une façon. Dans ta vie, il est partout. Et si ce que vous faisiez allait mettre fin à tout ceci ? Non, non, non. Tu dois enlever ça de ta tête et seulement profiter de l'instant présent. C’est à ce moment que tu comprends pour tu bois, habituellement. C’est bien moins ressenti, mais au moins tu as le cerveau au repos. Et malgré tout, tu as retrouvé ses lèvres, après cette petite phrase que tu voulais rassurante. Il ne te repousse pas. Il ne prend pas conscience qu’il fait un erreur et ne vous sépare pas. Tu crois même qu’il y met un peu plus de passion. Ses mains se baladent davantage sur ton corps. Tu sens l’air frais de l’appartement sur la peau de ton ventre. Contraste éclatant avec la chaleur de ses mains. Ça t’arrache des frissons. Ça t’arrache un long soupire d'aise. Tu as tes doigts qui se perdent dans ses cheveux lorsque ses lèvres se promènent sur ta peau. Tu cambres légèrement le dos, tes jambes serrant davantage à la taille de Milo. Merde ! Et comment tu pourrais l’arrêter maintenant ? Tu en as pas envie. Ton corps tout entier le désire. Lui, juste lui. Tu as ton esprit qui s’embrouille, se perdant dans cet univers de sensations. Il est tellement partout. Ton ventre, ton cou, tes lèvres. C'est fougueux, intense, passionnel. Et ça faisait si longtemps que tu n’avais pas ressenti ça, comme ça. Tu ne sais plus quoi faire de tes mains. Elles passent de ses cheveux, à son dos, son torse, ses fesses. Putain, enfin ! Après tout ce temps à fantasmer dessus, tu as enfin la confirmation que son cul est parfait ! Ferme à souhait ! Tu le savais, tu l'avais toujours su ! Et sans comprendre, sans t’en rendre compte, tu te retrouves sans haut, à moitié nue devant lui. Oh ! Ton chien ! Tu éclates de rire. D’accord, ça n’aurait pas pu se passer de façon normale, non plus. Ça n’aurait pas été digne de vous ! « Il devait croire que tu m’attaquais. Le pauvre, pour une fois qu'il a du courage !» Tu reprends légèrement ton souffle. Tu as collé ta poitrine à son torse. Tu ris encore un peu. Tu peux sentir son coeur qui bat tout aussi fortement que le tien. Tu profites de ce moment de diversion pour échanger les positions. C’es maintenant toi qui est sur lui. Tu prends de l’assurance même si en vrai, tu ne sais pas du tout ce que tu fais. C’est bon, tu as l’impression d’être à nouveau une adolescente. Tu es par-dessus lui. Tu as tes mains qui ont descendu le long de son corps, maintenant au niveau de son boxer. Tu es presque gênée d’avoir autant d’audace. Tu commences à retirer le dernier morceau de tissu qu’il portait. Et c’est là que tu en prends pleinement conscience : tu vas coucher avec Milo.   
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Nous sommes humains. Après tout nous avons un cœur, des poumons, une pensée, une raison, des pulsions et des désirs. Nous avons beau avoir été placé tel deux pions destinés à vivre ensemble comme de simples amis enfantins, par-dessus toute ses pauvres valeurs il en est une qui dépasse toutes les autres : Nous sommes humains. Ce désir et cette attirance que Juliet me procure, elle était là depuis le départ. Elle est naturelle. Je n’ai jamais eu peur de me dévoiler, excepté en ce qui concerne cette attirance envers elle, attirance que je fais passé pour un jeu de crevard j'menfoutiste. En soit non, je n'ai jamais eu peur de me dévoiler. J’ai toujours assumé chaque parcelle de ma peau, chaque aspect de ma personnalité. Mon corps constamment niché dans un simple jogging ras les fesses, ce n’est pas uniquement un jeu; c’est aussi moi, ma façon d’être, tout simplement. Ce jeu durait un long temps à sens unique. Je n’avais jamais rien vu de Juliet, rien qui puisse me laissé espérer d’en voir plus un jour. Et puis de toute façon, on s’était habitué à cet environnement spécifique qu’était le notre. En  deux ans, une amitié et une complicité fortes se sont forgés. J’en avais presque oublié mes premières impressions envers Juliet, la première fois que je l’ai vu, dans ce bar, avant que tout ceci ne commence. Mais depuis peu, les choses ont évolués. Elles ont longtemps stagnés, nous laissant à un point de perplexité refoulé. Aujourd’hui, et depuis quelque temps, depuis que le secret de ses cuisses mystérieuses s’est dévoilé, j’ai le sentiment de devoir attraper une chance qui ne s’est jamais réellement éteinte. Alors voilà où nous en sommes, après tout ce temps. Sans aucune explication valable, autre que celle d’une attirance sexuelle évidente, je me retrouve au dessus de ma colocataire. Petite blondinette dont les mains se baladent sur mon corps tout entier. Jolie fille dont la poitrine est collée à la mienne. Charmante femme dont les paroles me font glousser un rire s’évacuant de mon souffle. Sexy demoiselle qui inverse les rôles et s’impose comme la dominante le temps de retirer le dernier tissu encore présent contre ma peau. Je ne sais plus ce que je fais à présent. Les hormones parlent pour moi. Ce me qui me sert de tournevis dans mon pack à outil sent la présence de la femme, cette femme avec qui je vie et donc les baisés sont inédits. Je ne pense ni à demain, ni au jour d’après. Je vie le moment présent. Je le savoure. Je suis dans une autre dimension. J’aurais tout le temps de regretter mes gestes plus tard, si encore cela devait se produire. En attendant, la dernière couche encore présente sur l’un de nous quitte son propriétaire. Et c’est là que ça commence. Des souffles saccadés, des corps en action, des peaux frissonnantes d’anxiété, de bien-être et de plaisir. Appelez ça du sexe. Appelez ça comme vous le voulez. Devant des âmes innocentes qui ne me demandent qu’à être épargnée, j’opterais pour parler d’une partie de tennis. Il n’ya rien de plus naturel qu’une partie de tennis.

Les souffles courts et les corps chauds finissent par s’éteindre. Il y a une fin à tout. Et celle-ci ne fut pas décevante. Le moment fut suffisamment savouré pour lui laissé une chance de s’envoler. Le respect et l’affection : ses deux mots suffisent à expliquer mon bras enroulant le corps de Juliet. Ils suffisent à expliquer mon torse collé contre son dos. Ils suffisent tout simplement à expliquer pourquoi ce canapé nous supporte encore tous les deux, partis dans un sommeil bien mérité. Et demain ? Est-ce que j’y ai seulement pensé à demain ? Pas une seule seconde je n’ai pris la peine de me faire chier avec de telles réflexions, alors que j’allais, enfin, me mêler à Juliet. Ma Juliet. Divine obsession à la con.  


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