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WESLEY J. SPENCER

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1WESLEY J. SPENCER Empty WESLEY J. SPENCER Jeu 14 Avr - 15:08

Queen of everything

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WESLEY JONATHAN SPENCER


Who am I ?
- 30 ans, Né à Orlando un 8 Février 1986
- Policier depuis 7 ans environ.
- uc.

Caractère uc.

What else ?
uc.

Questions

Question 1: uc.

Question 2:  uc.

Question 3: uc.

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2WESLEY J. SPENCER Empty Re: WESLEY J. SPENCER Jeu 14 Avr - 15:08

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Intro - Wesley Jonathan Spencer
« Orlando - Floride, 1986. Je ne saurais pas dire si le beau temps était au rendez-vous ce jour là. En réalité je suis sûre d'une chose; il devait certainement pleuvoir puisque Dieu venait de perdre son plus bel ange, un ange qu'il m'a confié pour l'éternité. » Ça ? C'est ma mère, qui raconte une fois de plus le jour de ma naissance d'une manière, disons, assez sensible et poétique ! Maman, une femme croyante, catholique et vraiment calée sur le sujet. Elle est généreuse jusqu'au bout des ongles et dégage une sacrée joie de vivre. Sans déconner, j'ai beaucoup apprit d'elle, en particulier sur l'humanité et la mentalité humaine. Mon père lui, était moins passionné par la religion, mais ça n’a jamais influencé en rien l'amour qu'il lui portait. Lui, il était plutôt gentil, joueur, taquin, et savait trouver les mots. Ils m'ont tous deux offerts la meilleure éducation qu'il soit. Mais par dessus tout, ils étaient désespérément dingues de leur fils : Wesley Jonathan Spencer. Wesley ? C’est moi. Il y'a maintenant 30 ans que je respire l'air polluer de la Terre. Orlando est ma ville d'enfance et je n'aurais jamais aucune hésitation quand à la question d'y retourner, même ne serait-ce que pour une journée. C'est là-bas que vivent mes parents et le reste de ma famille. C’est là-bas que j’ai grandis, que je me suis construis.
En attendant, je suis ici pour vous raconter 30 ans de vie.

1 - Orlando ; Juin 1999
« Va y shoot Roocky! » Me crie Rox situé à quelques mètres derrière moi. Le but quand à lui n’est qu’à quelques mètres devant moi. Matt m’ayant fait la passe décisive, je n’ai plus qu’une chose à faire : rentrer ce fichu ballon dans les cages. J’opte pour une frappe parfaite direction la lucarne, mais en vain. Le ballon touche la barre transversale et le match est finit. 1-0 pour nos adversaires. J’ai été à un cheveu de faire égaliser l’équipe. Ce match était important pour nous tous. On s’était entraîner si dure pour cette finale du championnat inter-collège de Floride, et j’ai l’impression d’avoir tout gâché. Rox s’approche de moi, un sourire en coin. Il pose sa main sur mon épaule. Je suis déçu, mais lui semble fière de moi. Evidemment, Rox n’est pas son vrai nom. Il se nomme Wyatt Hudson. On se connait depuis notre naissance et c’est comme ça que les autres nous ont toujours appelés : « Rox et Rooky », avec deux o. Auprès de ce mec j’ai fais les quatre cent coups, et pourtant nous n’étions à cette époque qu’à un stade de 13 ans de notre vie.

1 - Orlando ; Décembre 2003
Le lycée à Orlando c’est super important pour moi. J’ai besoin de réussir mes études et de passer au supérieur. Mais il y’a une seule chose qui m’empêche de me concentrer au maximum sur mes cours, et c’est moi-même. Je suis mon pire ennemie. J’ai beau être un élève attachant, gentil et caler en mathématique, je suis une vraie tempête depuis ma plus jeune enfance. J’ai toujours besoin de me dissiper, de m’amuser avec Wyatt, sans même penser aux conséquences. Je ne pense qu’au bonheur et pour moi tout commence par ça; suivre ses envies et ses folies sans se laisser guider par la société. Mais en réalité ce n’est pas tout à fait comme ça que ça fonctionne. Il y’a une limite de choses à respecter. Alors oui j’ai beau être un élève brillant quand je le veux, ça ne m’empêche pas d’être souvent désigné comme le perturbateur de la classe. Quoi qu’il en soit, ce jour là, Rox et Rooky ont été séparés dès la 5ème minute du cours de Français. L’un au fond à gauche, l’autre devant à droite. Mais je peux vous promettre que rien ne nous arrête ! Nous avons finit par nous balancer des boulettes de gommes à travers la salle de classe, à la même enseigne que deux gamins de collège. Enfin, ce sont les mots qu’emploierait un professeur en tout cas. Mais personnellement je suis d’avis que les adolescents font bien plus de conneries du rang de la gaminerie qu’un gamin lui-même.
Au bout d’un moment, on a finit bien évidemment par se faire chopper. Vous connaissez ce discours qu’emploi souvent un prof lorsqu’il veut remettre deux élèves en place ? Personnellement on me l’a fait plus d’une fois celui-là ! « Eh bien. Je trouve bien dommage qu’il n’y ait pas de service militaire de nos jours. A votre âge j’ai passé 10 mois dans une base militaire en France. On ne m’en a pas donné le choix. Eh bien je peux vous dire que ça change un homme, et on se rend vite compte qu’il y’a bien mieux à faire sur cette Terre que de perdre son temps à cisailler une pauvre gomme. » Son regard se tournait vers nous deux et j’ai compris qu’il espérait un peu plus de responsabilité de notre part. Jean-Michel Dubois continua son cours comme s’il n’avait jamais rien dit. On profita alors de cet instant pour se regarder, Rox et moi. C’est étrange mais j’avais l’impression de lire dans son esprit, comme si nous étions connectés. Comment savoir si l’autre pense à la même chose que vous ? Eh bien c’est impossible. Pourtant, je savais exactement à quoi il pensait.

2 - Miami ; Mai 2006
J’ai laissé ma famille à Orlando pour venir vivre dans la merveilleuse ville de Miami. Mais attention, Rox et Rooky ne sont pas venu pour chômer, au contraire, mais bien pour intégrer l’armée Américaine à la base d’USA Coast Gard à Miami. Oui car devenir militaire était devenu notre vocation. Bien que mes parents me le déconseillent, c’est mon destin, c’est inscrit dans mes gênes. Malgré leur désaccord, je sais qu’ils sont fiers de moi et de ma décision. Ma mère n’aurait rien voulu d’autre qu’un fils qui pense aux biens de l’humanité avant les siens.



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3WESLEY J. SPENCER Empty Re: WESLEY J. SPENCER Jeu 14 Avr - 15:08

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3 - Afghanistan ; 15 Novembre 2007 –
Le conflit contre les talibans en Afghanistan dure depuis plusieurs années déjà. Beaucoup d’hommes sont morts, et ce n’est pas demain la veille que le sang s’arrêtera de couler. On envoie régulièrement de nouvelles troupes sur ces terres, et aujourd’hui fut le tour de ma compagnie. Je pars en guerre. Une boule immonde se forme à l’intérieur de ma gorge, et plus aucun mot, plus aucune lettre, plus une aucune syllabe n’est capable de voir le jour. Je regarde mes camarades, je regarde Wyatt et je pense. Je pense à ce qu’il pourrait nous arriver à tous. Je pense à tout ce qu’on pourrait affronter en ses jours sombres. L’attentat du 11 Septembre raisonne encore dans la tête de certains Américains comme ne datant que d’hier. Les choses durent depuis trop longtemps, et c’est aujourd’hui à moi et à mes amis de terminer ce que les Etats-Unis ont commencé. J’ai 22 ans, et il est dans ma responsabilité d’affronter ce choix que j’ai fais. J’ai décidé de défendre ma nation, j’ai enfin décidé d’être responsable.

4 - Afghanistan ; 26 Janvier 2008 –
Le temps passe si lentement par ici. A chaque instant et à chacun de nos pas, notre vie est menacée. C’est un sentiment qui nous hante à longueur de temps. Alors chaque seconde devient précieuse et on l’a regarde défilé en remerciant le ciel de nous l’avoir offerte. Je ne suis en Afghanistan que depuis quelques jours, et j’ai l’impression d’y avoir passé des semaines. Nous veillons les uns sur les autres, et c’est en sachant qu’on pourra toujours compter sur nos amis qu’une lueur d’espoir s’ouvre à nous. Cependant, l’ombre peut à tout moment recouvrir cette lueur. Une ombre de peur et de mort. Ce qu’on ressent en ses instants ne peut être vécu ailleurs que lors d’un moment comme celui-là. Personne ne peut comprendre avant d’avoir vécu, avant d’avoir vu.

Le soleil commence à se lever. Voir le ciel sous toutes ses merveilleuses couleurs est ce qui me donne la force de me battre. Je veux pouvoir vivre des années encore rien que pour avoir la chance de contempler un tel spectacle. Mais en ce petit matin, les tires fusent pas mal et je ne sais combiens d’hommes auront l’occasion de voir le jour se lever. Peut-être n’en ferais-je même pas partie.

Il fait suffisamment clair à présent. Ma troupe avance lentement vers le lieu d’origine des coups de feu. Les talibans bombardent à tel point qu’il nous ait difficile de prendre du terrain. Mon cœur bat à cent à l’heure. Je sens chacun des battements frapper la paroi de ma cage thoracique. J’aimerais être ailleurs qu’ici, n’importe où serait le bienvenu. Je sers mon M16 aussi fort que possible en maintenant mon doigt sur la gâchette. Nous sommes entourés de bâtiments en pierre, certains presque réduits à des champs de ruines. Adossé à une grosse pierre, je tente tant bien que mal de m’ouvrir un champ de vision sur ce qu’il y a devant moi. Mais je ne vois qu’une seule chose, une chose qui se trouve plutôt être une personne; Wyatt. Il s’avance avec rapidité et discrétion. Il sait s’y prendre, bien mieux que moi. Il a toujours su dépasser ses limites et à souvent réclamer à ce que je tente de dépasser les miennes. A peine ses pensés me traversent l’esprit qu’une grenade éclate sous mes yeux. L’effet visuel et auditif qu’elle me procure n’est rien à côté de ce qu’elle à infligé à mon cœur. Wyatt n’était qu’à quelques mètres de cette grenade et elle lui à tout simplement éclaté au visage. J’ai vu son corps valser contre les mures en pierre qui nous entourent. Je n’y crois pas. Je suis dans un mauvais rêve, comme si tout autour de moi n’est que pure illusion et que je vais me réveiller. Seulement rien ne se passe. Il m’a fallut plusieurs secondes pour réaliser ce qui venait tout juste de se passer. C’est alors que  je me décide à ranger mon arme. Je me lève et charge vers Rox comme la bête d’un troupeau enragé.  Les tires résonnent dans mes oreilles mais mes yeux et ma conscience, quant à eux, sont ailleurs. Ils sont aveugles et inconscients. Je finis ma course par une glissade sur le dos et atterris directement auprès de mon meilleur ami. Ses yeux sont ouverts et malgré le vacarme assourdissant qui nous entoure, je peux l’entendre respirer. Il me regarde tremblant. Je me sens si mal à la vue de son corps couvert de sang que je manque de fondre en larme. Il ne dit pas un mot, comme s’il en est incapable. Je crie son nom comme on crierait à un homme à moitié sourd. Ce mec est ma famille, je n’ai nullement l’intention de le laisser là. Sans réfléchir et par pur bonté d’âme, je le prends sur mes épaules et me dirige vers le reste de la troupe. Mais il n’y a rien à faire, nous somme situés au centre des bombardements. Wyatt se laisse lui-même tomber sur le sol, suffoquant de douleur. Au fond de moi je le sais. Je sais que je suis entrain de le perdre, mais jamais, non jamais je ne l’admettrais. Les battements de son cœur ralentissent tandis que les miens s’accélèrent. A genoux dans le sable, je sens son dernier regard croiser le mien. Il lui reste juste suffisamment de force pour poser sa main sur mon épaule. Il est fier de moi, comme en ce jour passé sur le terrain de football. Mon visage se crispe et des larmes commencent à couler le long de mes joues. Ses yeux se figent et son corps se détend. Je sens la boule présente dans ma gorge exploser en mille morceaux. Cette impression que votre cœur se brise et craque est la pire impression que l’on puisse ressentir. J’ai le sentiment de mourir avec lui, le sentiment d’être mort tout en étant conscient. Jamais je n’ai ressenti autant de sentiments aussi forts en un seul instant : la haine, la tristesse et le désespoir.

Je ne peux plus supporter de voir son corps sans vie plus longtemps. Je dois bouger, sauver ma peau, mériter la fierté qu’il m’a accordé. Je le regarde une dernière fois avant de prendre mes jambes à mon cou et de courir. Je ne sais pas où je vais, tout ce que je sais c’est que je m’éloigne de lui. J’ai peut-être choisit la mauvaise direction, celle qui va directement me remmener à lui. La course est longue et douloureuse. Je sens mon flanc me brûler. Au fur et à mesure que j’avance, la douleur s’intensifie. Elle se répand dans mon corps et je ne me sens plus capable de faire le moindre geste. Sans même comprendre ce qu’il m’arrive, je m’écroule au sol. La douleur est telle que j’en oublie le mal que m’a procuré la mort de mon ami. Cette douleur-là dépasse toutes les autres. Je crie si fort que mes camarades m’entendent. Je les vois accourir sans même se soucier du moindre danger. Une coulée de sang se manifeste à mes côtés. Je comprends assez vite qu’il s’agit de mon propre sang. Je suis touché au flanc droit et pourtant je n’ai pas peur de mourir. Je sens mes paupières se fermer. J’ai beau lutter, j’ai beau tenter de résister, elles deviennent bien trop lourdes. J’ai juste le temps d’entendre les hurlements et les pats des soldats victorieux venus pour moi.
Inconscient, j’ai été emmené d’urgence au centre de secours le plus proche, auprès de mes autres collègues gravement blessés. J’ouvrais de temps à autre les yeux, et me retrouvait à chaque fois dans un endroit différent. A un moment je me faisais porter, à un autre j’étais allongé sur un brancard. Je me souviens également avoir été dans un transport, mais je voyais si flou que je ne saurais pas dire où je me trouvais exactement. En réalité, entre chacun de ses moments de conscience c’est comme s’il ne s’était écouler que quelques secondes. C’est comme si on vous raconte une histoire et qu’il en manque la moitié. C’est comme si à chaque fois on retire des partis importante du récit, et au finale plus rien n’a de sens. Après de nombreux premiers secours pratiqués par les médecins présents sur place, des secours pratiqués durant de nombreuses heures, j’ai finis par respirer à nouveau l’air de l'Amérique. Ma dernière vision de conscience fut dans les couloirs de l’Hôpital de New York.



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Dernière édition par Admin le Ven 15 Avr - 16:28, édité 5 fois

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4WESLEY J. SPENCER Empty Re: WESLEY J. SPENCER Jeu 14 Avr - 15:47

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5 - New York ; Mars 2008
Il m’aura fallut prêt de deux mois pour guérir. Mais il y’a une plaie qui reste grande ouverte et qui ne se refermera jamais; c’est la mort de Wyatt. Ses semaines sans lui furent longues et douloureuses et je n’ose pas m’imaginer toute une vie sans lui. En fait, c’est inimaginable.
On à beau se dire qu’après tant de choses vécus, qu’après tant de lutte on à pas le droit de baisser les bras et de tourner le dos à un combat. C’est dur à dire, mais j’ai sombré. Dès que je fermais les yeux je voyais Wyatt mourir devant moi, et j’entendais le crie de mes camarades blessés au combat. Malgré le délicieux soutiens de mes amis et de ma famille, je n’en ai fais qu’à ma tête. J’ai sombré dans l’alcool et j’ai perdu mon honneur. Mon nouveau hobby fut rapidement découvert, et je fus retirer de mes fonctions. « J’men bat. » que je disais. Mais je souffrais et je faisais s’envoler cette douleur en buvant, simplement en me shootant la gueule avec une solution plus rapide et plus efficace qu’une simple thérapie. Ca marchait vraiment ! J’oubliais le temps d’un instant mes peines et mes malheurs. Je me trouvais un nouveau monde dans lequel tout était toujours tout blanc, et où le noir n’existait pas. Même le gris était rayé de la liste. Je me suis créer une bulle dans laquelle il était impossible à mes proches de pénétrer, ou à moi-même d’en sortir. Cette folie à duré 7 mois entiers. Je suis resté à New York tout ce temps, n’osant même pas me confronter à la Floride. Ce n’est qu’en Octobre 2008 que je me suis réveillé. Ma mère, de voyage fréquent à New York, avait profité de ma sobriété pour me dire deux mots. En réalité se fut bien plus que deux simples mots. Ce fut une révélation, un nouveau départ. Mes parents ont toujours su me prendre avec des pincettes. Ils ont toujours suent quels mots utiliser avec moi, et une fois de plus, ils m’ont prouvé leur valeur. J’ai ouvert les yeux et j’ai avancé. Je faisais quelques petits boulots par-ci par là, mais rien qui ne pu me satisfaire pleinement.

5 - New York ; Octobre 2008
Je n’pense pas que Wyatt aurait apprécié de me voir abandonner de la sorte, de me voir perdre après tout ce que j’ai enduré, sans même essayer de me rattraper et d’accéder au finale à une victoire. Il sait que ma détermination est sans limite et que si je l’avais voulu, je ne me serais pas laisser détruire de la sorte, par personne d’autre que moi-même. Oui, une fois de plus je suis mon pire ennemie. Alors dès que l’occasion s’est présentée, j’ai laissé tomber tous mes petits boulots, et j'ai intégré la police de New York en Février 2009. Cette vocation, c’était la mienne, dès le départ. Je devais la retrouver, montrer au monde entier que j’ai toujours été capable de me relever. Je me sentais mieux. J’étais un débutant hors pair. En fait, j'étais fais pour ça.

6 - New York ; Mars 2009
J’étais nouveau, alors évidemment, on m’affectait à des affaires un peu bidon du genre de celle-ci. Mais ce jour là m'aura au moins valut une rencontre fabuleuse. Après la guerre, voilà que je m’abaisse à des vols dans les supermarchés. Une femme dépravée, visiblement pauvre bien loin des mesures du raisonnable. La demoiselle de service dans cette partie du magasin l’avait regardé faire, sans bouger le moindre membre. Une jeune fille de 17 ans, touchée par la situation de la voleuse en manque de tout ce que la vie a pu offrir aux chanceux de mon genre. J’ai moi aussi été touché en vérité, autant par son récit que par la situation pénible que j’avais sous les yeux. J’avais en effet emmené la demoiselle avec moi, histoire d’en apprendre plus sur les faits. Théo, qu’elle me disait s’appeler. Je venais de commencer dans la police, je prenais alors autant d’assurance que je le pouvais, notant sur mon calepin la moindre information importante. Théo, une brunette ravissante, plaidant à l’aide, voulant éviter la moindre complication. C’est beaucoup de pression qu’elle m’avait laissé sur les épaules. Elle avait un supérieur, certes, mais moi aussi. Que faire dans ses cas là ? Respecter les procédures, ou écouter son cœur ? Je venais de commencer, et j’avais pitié de cette femme. Le malheur des gens, je l’ai vu, en Afghanistan. Seulement là, c’était les Etats-Unis d’Amérique, c’était New York. J’ai tout abandonné. J’ai simulé une erreur de procédure qui aurait pu me coûter ma place encore fraîche. J’ai laissé la femme partir, ne prenant aucunement connaissance des conséquences qu’avait encourues l’adolescente. En fait, je ne l’ai pas seulement laissé partir. Je lui ai payé toutes les choses qu’elle avait tenté de voler. Je m’étais dis que ça me ferait moins culpabiliser. Et ce fut le cas.

Si on m'avait dit que je reverrais cette demoiselle, des années plus tard, dans la ville de Miami ? Pas le moins du monde. A croire qu'il lui arrive toutes les merdes du monde, je suis constamment là pour les prendre en charge. Et comme la dernière fois, je lui ai apporté mon aide, une aide qui n'était même pas dans ma nécessité. Trop bon, trop con. J'ignore si c'est ma générosité sans limite, ou si j'avais tout simplement succombé à ses beaux yeux.

7- Miami ; Mars 2010 à aujourd'hui
Ma famille me manquait. Même si je l’a voyais de temps en temps, j’étais fin près à retrouver mes racines. Orlando ? J’aurais pu y retourner, oui. Mais Miami fut finalement ma destination. J’étais bien là-bas. J’avais prit un chemin nouveau avec Wyatt, mais je n’avais pas que lui. Si j’étais retourné à Orlando, j’en serais devenu malade de nostalgie. Toujours dans la police, j’ai été muté en Septembre 2011 au post de Miami. J'ai monté en grade. L'armée m'a été favorable, autant le dire. On me donne même quelques missions spéciales. J’ai remonté la pente, je suis un homme nouveau, un homme nouveau dont certaines blessures restent ouvertes.



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