Je déteste ce sentiment, ce sentiment d'avoir l'impression que je lui appartiens, qu'elle me tient fermement, sans échappatoire. J'arrive déjà difficilement à guider ma vie comme je l'entends, alors me laisser manipuler comme un débutant par cette idiote, c'est même pas tolérable. Mais il y a une chose dont je suis sure : nous sommes deux dans cette histoire. Deux à ne plus savoir où y mettre de la tête, deux à se demander si nous sommes encore maître de notre propre corps ou si c'est l'autre qui tire les ficelles. Ca se créer tellement simplement que ça semble facile à détruire. Seulement ça ne l'est pas. Pour affronter la simplicité, il faut forcer, il faut endurer. Et bien que je l'a tienne fermement et impose ma force passionnel maladive dans chacun de mes gestes, les choses empirent. J'ai encore plus envie d'elle. Et la preuve est là, rien ne s'arrête. J'ai son corps presque à nue sous mes yeux, un corps déjà touché et admiré par je ne sais combien de mecs en chaleur. Si je fais partis de ses mecs là ? Oui, mais pas en ce moment. Je n'avais pas la tête à ça avant qu'elle ne tire sur mon t-shirt pour poser ses lèvres sur les miennes. Elle a allumé la mèche, et la bougie s'est enflammée, et bien trop facilement à mon goût. Putain de vie de merde.
Elle me retira la seule chose qui m'empêchait de sentir la chaleur de son corps contre le mien. Mon t-shirt vola je ne sais où, mon engin pris sa respiration. Puis c'est yeux dans les yeux qu'on se regarde. Elle dégage quelque chose dans son regard, quelque chose de fort et distinct. Je peux y lire, je peux y voir tout ce que j'avais besoin de voir. C'est comme si mes sentiments se reflétaient dans ses yeux. Elle vie la même chose que moi; je ne suis pas seule âme perdu dans cette histoire, je ne l'ai jamais été. Un sourire conquis, narquois et significatif se dessine sur mon visage avant qu'elle ne reprenne possession de mes lèvres. Les morceaux de son bout de tissu à dentelle que je tenais fermement contre mes paumes, se retrouvent tirés vers ses cuisses. Je peux à présent observé son tatouage ridicule qui me fait toujours autant sourire. Un picotement dans la ceinture et un autre sur le coeur me poussent à relever mes mains glissantes dans son dos afin de l'a rapprocher d'autant plus. Ses seins se collent contre ma poitrine, mes mains attrape ses hanches. Kassie au dessus de moi, il ne m’est pas difficile d’atteindre chaque parcelle de son cou, quand enfin le serpent rentre dans son trou. Mon bassin se percute au sien, une position particulièrement physique pour nous deux. Mais rien ne nous arrête. Pas moi en tout cas. Souffles saccadés, jouissements détestables, les choses s’accélèrent sans beaucoup de mal. C’est presque un automatisme, un geste répété dont on ne se lasse pas. Lèvres contre lèvres, peau contre peau. Tout est vif et fougueux. Et pourtant toutes bonnes choses ont une fin. Après de longues et nombreuses secondes j’arrive au bout de mes conditions et me détache d’elle. J'embrasse son épaule puis remonte petit à petit à coup de baisés vers son cou, où j'y laisse un suçon. Ça c'était le grand finale. Chacun a laissé sa marque sur l'autre. Je force pour qu'elle descende de mes cuisses avant de remonter mes couches de tissu et de refermer ma braguette, le souffle court, la respiration forte. Je me décale jusqu'à m'adosser à la portière fermé de la voiture, les jambes légèrement tendus sur la banquette. Je ne l'a quitte pas des yeux, la lèvre supérieure légèrement soulevé par le mépris que je lui porte. Mais à la fois, je sourie. J'ai eu ma satisfaction, et ce qu'on vient de faire me fait sourire en coin sans même que je sache pourquoi. Mais il est une chose entre toutes qui m'amuse en particulier. « Elle a rien ta caisse. Hein ? » Demande-je provocateur, presque sure que la réponse est dans la question. Elle savait ce qui allait se passer, et c'est pour ça qu'elle est venue, j'en mettrais ma main au feu. J’ai observé sa voiture, et elle n’a rien. Elle parfait d’une fuite, je n’en ai vu aucune trace. Alors oui, j’ai des doutes. Je regarde les courbes de son corps. On peut clairement voir où j'ai posé mes mains. Je crois que j'ai bien plus que laissé ma marque sur elle. Ce n'est pas excessif, mais on remarque plusieurs tâches noires coquines contre sa peau. Ca me fait pouffer de rire à l'intérieur. Si elle est à plaindre ? Jamais.