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BORN.
C’est bien beau de vouloir raconter une histoire, mais on oublie trop souvent ceux qui en ont fait partie. On ne vit jamais seul, et je suis d’avis que chaque rencontre a son importance. Aussi rancunière que je puisse être, je n’épargnerais personne dans le récit de mon histoire, car ça serait effacer une partie de mon existence, et c’est non négligeable.
Mon histoire débute au cœur d’une famille instruite, ambitieuse, m’ayant clairement rendue fervente de mon devenir. Deux parents respectables que je remercie de m’avoir fait grandir dans un milieu simple, sans grand patrimoine, ni faibles revenus. Mon père, Auror au bureau des Aurors, travaillait pour Stanislas Breckenridge et pour Harry Potter. Quant à ma mère, elle est politicienne au Ministère. Ils avaient beaucoup d’amis, beaucoup de collègues, des fréquentations qui furent mes principales. Déjà bloquée dans mon propre univers autrefois, mes parents ont fait de moi celle que je suis, par une éducation stricte que je respecte et dont je me sers pour parvenir à un échelon aussi haut et construit que le leur, volonté qui leur est propre. Depuis toujours consciente de cette influence familiale qui ne déplaît pas. Car cette influence nous a construits, mon frère et moi, mûrissants derrière des murs et des pages de livres. Mon frère Andrew fut mon premier rival. Accrochés comme deux rapaces à leurs proies, nos yeux feuilletaient à longueur de journée les livres de magie qui ornaient la bibliothèque de la maison. Histoire de la magie, fonctionnement du ministère, connaissance de certains noms d’influence, tout me passionnait comme si j’avais été fabriqué sur mesure par mes parents. En vérité, je suis juste la fille d’un Aurore et d’une politicienne, dévalant de plein cœur le chemin de l’école avec ambition afin de marcher sur les traces de mes aïeux. Auror ou Politicienne, j’y crois dure comme fer depuis trop longtemps.
HAVE A BREAK.
Avant qu’on évoque Poudlard, je ne dois pas oublier ce sur quoi j’ai précédemment insisté. Je ne dois oublier personne, bien que je le veuille ardument. Volonté de mauvaise foi, car elle importe. Car elle comptait même beaucoup.
Conviés au Manoir de Stanislas Breckenridge, je lui avais découvert une fille du même âge que le mien. Maman se souviendra toujours du visage naïvement angélique qui orna mon visage lorsque j’aperçu ses longs cheveux blonds. Visage qui n’en avait pas dit davantage, pas plus que mes cordes vocales. Elle était distante, méfiante, renfermée. En fait, elle était comme moi. Deux individualistes se jugeant d’un œil nouveau, comme méfiantes d’un être différent pourtant parfaitement égal. On se fichait alors tous deux de nouer un lien ou de simplement se regarder dans le blanc des yeux. Qu’importe le nombre de fois où nous étions destinés à nous voir, nous étions bien mieux avec nous-mêmes. Aussi semblables que nous puissions être, nos différences furent tout aussi marquantes. Consciente de mon calme et de ma discipline, je n’ai pu m’empêcher de remarquer la nature plus crue de Narcissa. Elle n’avait jamais sa langue dans sa poche, toujours un besoin constant de la ramener. Ca m’a alors semblé évident. Un jour, un repas, entre deux cuillérée, plongée dans mes propres réflexions, à penser au dû logique d’une évidence flagrante. La blonde était rongée par la relation qu’elle entretenait avec son père, conflit constant avec un homme qui ne daignait pas lui accorder la moindre importance. Le comportement encré de Narcissa n’avait qu’un seul but; attirer l’attention de son paternel. J’ai tout compris, rien qu’en l’observant, rien qu’en l’écoutant. Je mangeais, muette, face à une jeune fille qui puisait ses défenses et ses armes dans le narcissisme. Narcissa, prénom qui lui est propre, prénom qui lui collait à la peau, signification même qui en est devenue sa coquille.
Je me sentais futée. Jeune Anthea, trop fier, trop persuadée de ce qu’elle pensait savoir, n’a pu s’empêcher de le raconter à Narcissa entre le plat et le dessert. Breckenbridge n’avait même pas conscience de ça, et c’est à peine si elle en croyait un mot. La seule chose inexplicable pour moi, ce fut cette méfiance qui au fil des jours s’était envolée de chaque côté. Une amitié est née, aux apparences trop simples, et pourtant d’une complexité sans faille. Si semblables mais si différentes, accoudés face à toutes épreuves et toute journée. Sourires vacillants, confiance régnante, complicité sans nul doute. Un duo de bleu et argent qui se fit très une vite place de choix au cœur de l’univers qu’elles se sont construits avec ce qu’elles ont tolérés du monde extérieur.
REBORN.
Poudlard, ma deuxième maison, pour ne rien changer en l’avis de chacun. Les premières années, un rêvé eveillé pour quelqu’un comme moi, une passionnée du monde magiquequi vint en mesure de mettre en pratique tout ce qu’elle avait appris étant plus jeune. Des jeunes années qu’on regretterait presque lorsqu’on voit l’atrocité des jours nouveaux. Qu’on le veuille ou non, tout semble toujours plus terrible avec l’âge. C’est à se demander parfois, si c’est notre vision du monde qui change ou si le monde empire. Dans le cas ou ses deux solutions se rejoignent, je pense qu’on peut commencer à pleurer dès maintenant.
Grandir avec un frère aîné, ça forge le caractère. Loin d’être pimprenelle et encrée de la féminité incarnée, habituée à se plonger dans les brusqueries de la compétition. Consciente que la vie se combat, ambitieuse pour chaque étape de ma vie. Choisir de vivre en solitaire plutôt qu’entouré d’hypocrites, s’avouer renfermée sans pour autant s’aveugler. Eviter de dépendre des autres, une individualisation qu’elle excède et qui succède. Tendances moqueuses, elle est malgré tout diplomate et loyale, cherchant à penser et agir en conséquence et au plus juste. Aussi stricte qu’elle soit avec elle-même et le monde ingrat qui l’entoure, elle se montre calme et disciplinée, même au bord de la crise de nerfs. Suffisamment intelligente pour le savoir, déjà trop pour ne pas s’empêcher d’en laisser dépendre ses choix et ses manies analytiques agaçantes.
Elle a toujours été forte, déterminée, ambitieuse. Elle a toujours été raisonnable malgré tout, elle est respectable, et malgré son physique plutôt féminin et son air intimidé, cette fille est parfois un véritable garçon sans pudeur, surtout avec ses plus proches. Elle rigole fort, elle se fiche d'être élégante, classe ou non. Ses toutes petites choses qui font d’elle ce qu’elle est, influent forcément sur un caractère plutôt bien trempé. En effet, elle ne se gêne pas de rugir lorsqu’il est nécessaire de laisser sortir la bête. Elle prend beaucoup de choses à la rigolade, certes, mais elle est très butée, elle pensera toujours avoir raison et tournera les choses dans sons sens. Sam ? C’est une enfant de 24 ans, bourrée de charme, de courage et de caractère. Elle est légèrement imprévisible si on ne l’a connait pas, on peut le dire oui.
C’est bien beau de vouloir raconter une histoire, mais on oublie trop souvent ceux qui en ont fait partie. On ne vit jamais seul, et je suis d’avis que chaque rencontre a son importance. Aussi rancunière que je puisse être, je n’épargnerais personne dans le récit de mon histoire, car ça serait effacer une partie de mon existence, et c’est non négligeable.
Mon histoire débute au cœur d’une famille instruite, ambitieuse, m’ayant clairement rendue fervente de mon devenir. Deux parents respectables que je remercie de m’avoir fait grandir dans un milieu simple, sans grand patrimoine, ni faibles revenus. Mon père, Auror au bureau des Aurors, travaillait pour Stanislas Breckenridge et pour Harry Potter. Quant à ma mère, elle est politicienne au Ministère. Ils avaient beaucoup d’amis, beaucoup de collègues, des fréquentations qui furent mes principales. Déjà bloquée dans mon propre univers autrefois, mes parents ont fait de moi celle que je suis, par une éducation stricte que je respecte et dont je me sers pour parvenir à un échelon aussi haut et construit que le leur, volonté qui leur est propre. Depuis toujours consciente de cette influence familiale qui ne déplaît pas. Car cette influence nous a construits, mon frère et moi, mûrissants derrière des murs et des pages de livres. Mon frère Andrew fut mon premier rival. Accrochés comme deux rapaces à leurs proies, nos yeux feuilletaient à longueur de journée les livres de magie qui ornaient la bibliothèque de la maison. Histoire de la magie, fonctionnement du ministère, connaissance de certains noms d’influence, tout me passionnait comme si j’avais été fabriqué sur mesure par mes parents. En vérité, je suis juste la fille d’un Aurore et d’une politicienne, dévalant de plein cœur le chemin de l’école avec ambition afin de marcher sur les traces de mes aïeux. Auror ou Politicienne, j’y crois dure comme fer depuis trop longtemps.
HAVE A BREAK.
Avant qu’on évoque Poudlard, je ne dois pas oublier ce sur quoi j’ai précédemment insisté. Je ne dois oublier personne, bien que je le veuille ardument. Volonté de mauvaise foi, car elle importe. Car elle comptait même beaucoup.
Conviés au Manoir de Stanislas Breckenridge, je lui avais découvert une fille du même âge que le mien. Maman se souviendra toujours du visage naïvement angélique qui orna mon visage lorsque j’aperçu ses longs cheveux blonds. Visage qui n’en avait pas dit davantage, pas plus que mes cordes vocales. Elle était distante, méfiante, renfermée. En fait, elle était comme moi. Deux individualistes se jugeant d’un œil nouveau, comme méfiantes d’un être différent pourtant parfaitement égal. On se fichait alors tous deux de nouer un lien ou de simplement se regarder dans le blanc des yeux. Qu’importe le nombre de fois où nous étions destinés à nous voir, nous étions bien mieux avec nous-mêmes. Aussi semblables que nous puissions être, nos différences furent tout aussi marquantes. Consciente de mon calme et de ma discipline, je n’ai pu m’empêcher de remarquer la nature plus crue de Narcissa. Elle n’avait jamais sa langue dans sa poche, toujours un besoin constant de la ramener. Ca m’a alors semblé évident. Un jour, un repas, entre deux cuillérée, plongée dans mes propres réflexions, à penser au dû logique d’une évidence flagrante. La blonde était rongée par la relation qu’elle entretenait avec son père, conflit constant avec un homme qui ne daignait pas lui accorder la moindre importance. Le comportement encré de Narcissa n’avait qu’un seul but; attirer l’attention de son paternel. J’ai tout compris, rien qu’en l’observant, rien qu’en l’écoutant. Je mangeais, muette, face à une jeune fille qui puisait ses défenses et ses armes dans le narcissisme. Narcissa, prénom qui lui est propre, prénom qui lui collait à la peau, signification même qui en est devenue sa coquille.
Je me sentais futée. Jeune Anthea, trop fier, trop persuadée de ce qu’elle pensait savoir, n’a pu s’empêcher de le raconter à Narcissa entre le plat et le dessert. Breckenbridge n’avait même pas conscience de ça, et c’est à peine si elle en croyait un mot. La seule chose inexplicable pour moi, ce fut cette méfiance qui au fil des jours s’était envolée de chaque côté. Une amitié est née, aux apparences trop simples, et pourtant d’une complexité sans faille. Si semblables mais si différentes, accoudés face à toutes épreuves et toute journée. Sourires vacillants, confiance régnante, complicité sans nul doute. Un duo de bleu et argent qui se fit très une vite place de choix au cœur de l’univers qu’elles se sont construits avec ce qu’elles ont tolérés du monde extérieur.
REBORN.
Poudlard, ma deuxième maison, pour ne rien changer en l’avis de chacun. Les premières années, un rêvé eveillé pour quelqu’un comme moi, une passionnée du monde magiquequi vint en mesure de mettre en pratique tout ce qu’elle avait appris étant plus jeune. Des jeunes années qu’on regretterait presque lorsqu’on voit l’atrocité des jours nouveaux. Qu’on le veuille ou non, tout semble toujours plus terrible avec l’âge. C’est à se demander parfois, si c’est notre vision du monde qui change ou si le monde empire. Dans le cas ou ses deux solutions se rejoignent, je pense qu’on peut commencer à pleurer dès maintenant.
Grandir avec un frère aîné, ça forge le caractère. Loin d’être pimprenelle et encrée de la féminité incarnée, habituée à se plonger dans les brusqueries de la compétition. Consciente que la vie se combat, ambitieuse pour chaque étape de ma vie. Choisir de vivre en solitaire plutôt qu’entouré d’hypocrites, s’avouer renfermée sans pour autant s’aveugler. Eviter de dépendre des autres, une individualisation qu’elle excède et qui succède. Tendances moqueuses, elle est malgré tout diplomate et loyale, cherchant à penser et agir en conséquence et au plus juste. Aussi stricte qu’elle soit avec elle-même et le monde ingrat qui l’entoure, elle se montre calme et disciplinée, même au bord de la crise de nerfs. Suffisamment intelligente pour le savoir, déjà trop pour ne pas s’empêcher d’en laisser dépendre ses choix et ses manies analytiques agaçantes.
Elle a toujours été forte, déterminée, ambitieuse. Elle a toujours été raisonnable malgré tout, elle est respectable, et malgré son physique plutôt féminin et son air intimidé, cette fille est parfois un véritable garçon sans pudeur, surtout avec ses plus proches. Elle rigole fort, elle se fiche d'être élégante, classe ou non. Ses toutes petites choses qui font d’elle ce qu’elle est, influent forcément sur un caractère plutôt bien trempé. En effet, elle ne se gêne pas de rugir lorsqu’il est nécessaire de laisser sortir la bête. Elle prend beaucoup de choses à la rigolade, certes, mais elle est très butée, elle pensera toujours avoir raison et tournera les choses dans sons sens. Sam ? C’est une enfant de 24 ans, bourrée de charme, de courage et de caractère. Elle est légèrement imprévisible si on ne l’a connait pas, on peut le dire oui.
