MY LOVELY STORY
5 - New York ; Mars 2008 Il m’aura fallut prêt de deux mois pour guérir. Mais il y’a une plaie qui reste grande ouverte et qui ne se refermera jamais; c’est la mort de Wyatt. Ses semaines sans lui furent longues et douloureuses et je n’ose pas m’imaginer toute une vie sans lui. En fait, c’est inimaginable.
On à beau se dire qu’après tant de choses vécus, qu’après tant de lutte on à pas le droit de baisser les bras et de tourner le dos à un combat. C’est dur à dire, mais j’ai sombré. Dès que je fermais les yeux je voyais Wyatt mourir devant moi, et j’entendais le crie de mes camarades blessés au combat. Malgré le délicieux soutiens de mes amis et de ma famille, je n’en ai fais qu’à ma tête. J’ai sombré dans l’alcool et j’ai perdu mon honneur. Mon nouveau hobby fut rapidement découvert, et je fus retirer de mes fonctions. « J’men bat. » que je disais. Mais je souffrais et je faisais s’envoler cette douleur en buvant, simplement en me shootant la gueule avec une solution plus rapide et plus efficace qu’une simple thérapie. Ca marchait vraiment ! J’oubliais le temps d’un instant mes peines et mes malheurs. Je me trouvais un nouveau monde dans lequel tout était toujours tout blanc, et où le noir n’existait pas. Même le gris était rayé de la liste. Je me suis créer une bulle dans laquelle il était impossible à mes proches de pénétrer, ou à moi-même d’en sortir. Cette folie à duré 7 mois entiers. Je suis resté à New York tout ce temps, n’osant même pas me confronter à la Floride. Ce n’est qu’en Octobre 2008 que je me suis réveillé. Ma mère, de voyage fréquent à New York, avait profité de ma sobriété pour me dire deux mots. En réalité se fut bien plus que deux simples mots. Ce fut une révélation, un nouveau départ. Mes parents ont toujours su me prendre avec des pincettes. Ils ont toujours suent quels mots utiliser avec moi, et une fois de plus, ils m’ont prouvé leur valeur. J’ai ouvert les yeux et j’ai avancé. Je faisais quelques petits boulots par-ci par là, mais rien qui ne pu me satisfaire pleinement.
5 - New York ; Octobre 2008 Je n’pense pas que Wyatt aurait apprécié de me voir abandonner de la sorte, de me voir perdre après tout ce que j’ai enduré, sans même essayer de me rattraper et d’accéder au finale à une victoire. Il sait que ma détermination est sans limite et que si je l’avais voulu, je ne me serais pas laisser détruire de la sorte, par personne d’autre que moi-même. Oui, une fois de plus je suis mon pire ennemie. Alors dès que l’occasion s’est présentée, j’ai laissé tomber tous mes petits boulots, et j'ai intégré la police de New York en Février 2009. Cette vocation, c’était la mienne, dès le départ. Je devais la retrouver, montrer au monde entier que j’ai toujours été capable de me relever. Je me sentais mieux. J’étais un débutant hors pair. En fait, j'étais fais pour ça.
6 - New York ; Mars 2009 J’étais nouveau, alors évidemment, on m’affectait à des affaires un peu bidon du genre de celle-ci. Mais ce jour là m'aura au moins valut une rencontre fabuleuse. Après la guerre, voilà que je m’abaisse à des vols dans les supermarchés. Une femme dépravée, visiblement pauvre bien loin des mesures du raisonnable. La demoiselle de service dans cette partie du magasin l’avait regardé faire, sans bouger le moindre membre. Une jeune fille de 17 ans, touchée par la situation de la voleuse en manque de tout ce que la vie a pu offrir aux chanceux de mon genre. J’ai moi aussi été touché en vérité, autant par son récit que par la situation pénible que j’avais sous les yeux. J’avais en effet emmené la demoiselle avec moi, histoire d’en apprendre plus sur les faits. Théo, qu’elle me disait s’appeler. Je venais de commencer dans la police, je prenais alors autant d’assurance que je le pouvais, notant sur mon calepin la moindre information importante. Théo, une brunette ravissante, plaidant à l’aide, voulant éviter la moindre complication. C’est beaucoup de pression qu’elle m’avait laissé sur les épaules. Elle avait un supérieur, certes, mais moi aussi. Que faire dans ses cas là ? Respecter les procédures, ou écouter son cœur ? Je venais de commencer, et j’avais pitié de cette femme. Le malheur des gens, je l’ai vu, en Afghanistan. Seulement là, c’était les Etats-Unis d’Amérique, c’était New York. J’ai tout abandonné. J’ai simulé une erreur de procédure qui aurait pu me coûter ma place encore fraîche. J’ai laissé la femme partir, ne prenant aucunement connaissance des conséquences qu’avait encourues l’adolescente. En fait, je ne l’ai pas seulement laissé partir. Je lui ai payé toutes les choses qu’elle avait tenté de voler. Je m’étais dis que ça me ferait moins culpabiliser. Et ce fut le cas.
Si on m'avait dit que je reverrais cette demoiselle, des années plus tard, dans la ville de Miami ? Pas le moins du monde. A croire qu'il lui arrive toutes les merdes du monde, je suis constamment là pour les prendre en charge. Et comme la dernière fois, je lui ai apporté mon aide, une aide qui n'était même pas dans ma nécessité. Trop bon, trop con. J'ignore si c'est ma générosité sans limite, ou si j'avais tout simplement succombé à ses beaux yeux.
7- Miami ; Mars 2010 à aujourd'hui Ma famille me manquait. Même si je l’a voyais de temps en temps, j’étais fin près à retrouver mes racines. Orlando ? J’aurais pu y retourner, oui. Mais Miami fut finalement ma destination. J’étais bien là-bas. J’avais prit un chemin nouveau avec Wyatt, mais je n’avais pas que lui. Si j’étais retourné à Orlando, j’en serais devenu malade de nostalgie. Toujours dans la police, j’ai été muté en Septembre 2011 au post de Miami. J'ai monté en grade. L'armée m'a été favorable, autant le dire. On me donne même quelques missions spéciales. J’ai remonté la pente, je suis un homme nouveau, un homme nouveau dont certaines blessures restent ouvertes.