OLLIE HARVEY-THIMEO STITCH

Who am I ?
- 20 ans, Né à Miami un 9 Avril.
- Malgré son air d’enfant attardé, il pratique le rallye. C’est de là dedans qu’il fuse sa concentration, sa capacité de maitrise et son pouvoir à remarquer les moindres détails.
-Depuis l’âge de 18 ans, Ollie est victime de Kleptomanie et autres troubles mentaux provoqués par le stress, la peur et l’anxiété. Il vole alors, pique ce qu’il est en condition de prendre, et son anxiété devient des plus conséquentes au point qu’elle le paralyse presque. Il a un trouble obsessionnel compulsif, c'est-à-dire qu’il peut faire une chose trois fois de suite, sur le moment présent il ne s’en rend même pas compte. C’est une fois qu’il réalise qu’il a le dont de se faire flipper. C’est un état d’esprit qui se fait rare chez Ollie, temps qu’il vie la tête saine, active et qu’il ne pense qu’aux choses qui le nourrissent d’une joie de vivre. C’est psychologique, et c’est prouvé.

Hyperactif, c’est le mot juste. Si Ollie fait un geste, il est obligé de le faire le plus théâtralement possible, ce qui compense parfaitement son statut de clown ou autre idiot du village. Il est très intelligent et réfléchis, le problème n’est pas là. Mais il a le goût de la plaisanterie, et son sarcasme naturel incessant ne fait qu’accentuer son air de petit rigolo. Malgré tout, Ollie sait parfaitement faire la différence entre les moments qui méritent un peu de sérieux, et ceux qui permettent un relâchement. C’est derrière sa propre personne, derrière la personne qu’il a toujours été, qu’il cache ses troubles et son mal être vis-à-vis de leur existence. Il ne s’enferme pas dans une bulle, il veut profiter de chaque moment de sa vie et poursuivre un rêve : celui de Tyler.

Malgré tout, il est important de souligner qu’Ollie Stitch est un jeune homme fragile, mais fort à la fois, par son mental et sa façon de penser, par sa logique et son sens des détails. Il est particulièrement émotif et ne cherche pas à cacher ses sentiments, sinon à quoi bon en avoir si c’est pour les cacher ?

What else ?
- Allergique aux champignons.
- Ollie est une vraie bille en cuisine. Il a déjà réussi à cramer des pattes, et à faire péter le micro-onde avec un hamburger surgelé.
- Passionné d’Histoire. (et pas que celle des EU)
- Porte généralement des lunettes pour lire, ça lui évite d'avoir trop mal au crâne en cas de grande réflexion. C'est plus psychologique que physique.

Questions
B2:
-Journalisme
-Histoires et civilisation

Question 1: Ma mère est la reine d'Angleterre et mon père est le cousin de Goerge Clooney au cinquième degré. Grâce à mes notes triple andouille ! J'ai toujours été un mec super sérieux lorsqu'il s'agit des cours, sans vouloir dire que je suis sérieux en classe. Non ça il m'arrive malheureusement de faire le con. Les études sont très importantes pour moi, tout comme les amis, elles me permettent de penser à autre chose, d'investir mon cerveau et ma réflexion à un niveau suffisamment maximum pour qu'il n'est plus la force de se rendre fou. Et pourtant, parfois, c'est même pas suffisant.

Question 2:  j'ai toujours été bon en tout, que ce soit en Science, en littérature, en sport, en économie. Y'a peut être juste un détail à soulever: je suis une bille en langue, mais me voilà tout de même lancé dans des études de journalisme. Je suis passionné d'Histoires et de civilisation, mais je voulais en faire une simple option juste histoire de ne pas finir en hypo. Ça reste pour moi une passion, un intérêt; j'en ferais pas mon métier. Au final devinez quoi ? Je me suis fais douiller bien comme il faut tellement j'ai été con. Je me tape des heures et des heures de langue depuis presque un an. Je galère bien pour tout vous dire, surtout en Français. Mais l'avantage y est; j'essaie de me concentrer bien plus sur mes défauts en langue étrangère que sur mes défauts mentaux.

Question 3: Je suis pas sure. Je fais des études de journalisme, alors plombier peut être ? Vous savez, au cas où les clients veulent que je leur présente la facture sous forme de phrases joliments formulés, histoire de donner un coup de douceur à la note. Sans oublier le titre d'accroche et une super photo de mes couilles en prime! Je parle trop c'est ça ? Autant pour moi, venons en aux faits. Oui je veux être journaliste, je veux faire parler la civilisation, je veux l'a représenter, l'informer, m'informer. Et puis je suis un mec curieux et lourd parfois,  alors je tiens le bon bout non ?

Je fis ma première séance chez le psychanalyste le jour avant celui-ci. Mademoiselle Dietrich m’avait embarqué dans un jeu qui peu sembler amusant à première vue. Mais au bout d’un certain temps, le jeu devient lassant, principalement lorsqu’il s’agit d’énumérer les membres de ma famille un par un, et de dire tout ce que je suis en mesure de dire à leur sujet. C’était amusant au départ, certes. Je me suis permis d’avouer toutes sortes de choses que je n’avouerais jamais en temps normale; comme ma phobie des poils de menton de ma Tata Ginette ! Oui c’était drôle, au départ. Mais la tendance s’est retournée dès la première fois où j’ai prononcé le prénom de mon cousin Tyler Stitch. Il est le seul sur lequel je ne me sois pas éternisé durant cette partie de Qui-est-ce. "Il est mort dans un accident de voiture il y a un mois, en plein championnat de Rallye." Ca s’était arrêté là, je n’avais rien dis de plus, et c’est ce qui m'a valut cette deuxième journée haute en rebondissements.
En ce deuxième jour, les choses devinrent bien plus complexes.

PART ONE - Mai 2014

« Très bien Ollie, essayons de savoir comment tout ceci a commencé. C’est survenue soudainement c’est bien ça ? » Mademoiselle Dietrich joue à Madame tout le monde, mais je sais que ce n’est qu’une image qu’elle se force de dégager. En vérité elle perce des trous dans la tête des gens pour avoir la force d’y pénétrer et y lire toutes les choses croustillantes et dévorantes qui échapperaient à la raison. Là, elle était entrain de creuser des trous dans ma tête.

- « Oui, du jour au lendemain. »

«D'accord. Pour commencer on va faire simple. Dis m’en un peu plus sur ta famille, sur une petite fraction de ton enfance ? » Le bout de son crayon qui se liait entre ses doigts tapotait contre son calepin. Mon regard brun braisé crépitait autour de ce mouvement répété. Il me mettait mal à l’aise, terriblement mal à l'aise. Alors je suis sortis de mon état de putréfaction et je me suis adressé à elle comme si je n’avais aucunement ma place sur cette chaise en face de la sienne. Et pourtant dieu sait que si.

-« Premièrement je suis toujours un enfant. Je suis juste un enfant de 19 ans. A 19 balais on est toujours un gamin pas vrai ? On a encore rien vécu, rien vu, j’me trompe ? » Je me met à l'aise comme je peux, avec ce que j'ai; autant dire mes mots, manipulés à ma façon.

« Tâche simplement de répondre à la question je te prie. »

-« Bien. Est-ce que vous êtes sur le point d’assister au récit d'une enfance des plus simples et ordinaires ? Oui, seulement si j’utilise mes yeux d’enfant pour va l’a raconter. En grandissant dans la vaste ville de Miami, j’étais bien trop jeune pour faire face aux problèmes de mes parents, que ce soit des problèmes d’argents, d’éducation ou encore de couple. J’étais tout bêtement trop jeune pour me rendre compte des nombreux affronts d’une vie d’adulte. Mais en sois, je n’ai pas à me plaindre ! J’ai toujours eu la chance de bénéficier d’une famille aimante et soudée en mesure de me payer le nécessaire. Des Oncles, des Tantes, des Parrains-Marraines, des Papis-Mamies; mais surtout, des cousins-cousines. J’vous jure mademoiselle, des Stitch y’en a partout ! Et je n’vous parle pas de petits Aliens bleus à qui il pousse un bras sur chaque côte hein ! Non là je vous parle de ma famille ! Je suis enfant unique, mais rassurez vous, le taux de reproduction de mes tontons-tatas a largement compensés cette perte. Ils n’ont pas chômés ses crevards ! »

« Hier tu m’as dis que tu fais du Rallye, c’est ça ? Parle moi un peu de ça, de ce que ça représente pour toi ? »

-« J'ai commencé il y'a quelques années. Mon cousin Tyler en faisait, c'est avec lui que j'ai commencé! C'est vite devenu mon truc. Je suis un mec hyperactif alors, la vitesse, les sensations, les vibrations, c'est fait pour moi ! Vous savez le rallye c'est comme une ligne de vie: Il faut savoir garder les mains sur le volant et éviter toute perte de contrôle lors d'un virage délicat. J'ai beaucoup appris du Rallye. Tyler avait un rêve, aujourd'hui je le poursuis pour lui. »

« En parlant de ton cousin... » Mon coeur fit un bond, mes sourcils se froncèrent soudainement. Je l’arrêtais aussitôt, sans aucune once de gêne.

-« Non, stop, attendez on s'arrête là ! J'ai plus envie d’parler de lui ! Je suis venue ici pour parler d’moi. Je pensais que les psy avait le pouvoir de faire ressortir l'égocentrisme de chacun d'nous ? Comment je peux vous dévoiler mon narcissisme si j’parle pas de moi ? » Je ne suis pas narcissique, je ne l'ai jamais été. Je me défends comme je le peux, avec de simples mots. Je me cache constamment derrière un sarcasme naturel incessant.

« Ollie, il y a de fortes chances que ton cousin soit ton point d'encrage, alors soit tu me fais confiance, soit on s’arrête là. » Elle savait pertinemment que j'allais vouloir continuer, je n'étais pas venue pour abandonner et lâcher prise au moindre petit obstacle. Et puis de toute façon la séance était payé et non remboursé, autant dire que je n'avais pas le choix. Mais ça madame, ça s'appel du chantage ! J'ai levé les yeux au ciel et me suis adossé subitement contre le dossier de la chaise. Il était temps pour moi de me lancer, soupirant avec antipathie.

- « Ok bon. Les parents de Tyler sont morts il y a 11 ans environ. Le pauvre venait d'avoir 10 ans et comme lui et moi sommes les seuls petits enfants de la famille avec une kekette entre les jambes, c'est chez nous qu'il est venu vivre ! On a grandit ensemble, comme des frères. » Je disais les choses d'un ton blasé, comme si rien n'avait d'importance. Et pourtant il n'y a rien de plus important à mes yeux. Toute expression était dans ma gestuelle et dans ma voix fragilisée par le sujet abordé.

« Ça s'est passé peu de temps après son départ, pas vrai ? » Je baissa la tête, ne sachant plus quoi dire. Mes mains se frottaient dans tous les sens l'une contre l'autre, comme si je cherchais à allumer un feu, comme si je cherchais à créer une braise qui me brûlerait la peau, une flamme qui me ferait si mal à l'extérieur que j'en oublierais ma douleur intérieure. Je n'ai pas eu besoin de dire le moindre mot; Mademoiselle Dietrich comprit tout de suite que mon long silence pesant était synonyme d’un long oui. « Raconte là moi Ollie. » C'est la dernière chose que je souhaitais. J'ai laissé un long silence plané, m'offrant un moment de répit pour me préparer au pire. La voix faible, hésitante, bégayeuse et noyé par le chagrin, j'avais alors commencé mon récit.

PART TWO

-« Tyler nous avait quitté depuis une bonne semaine déjà. Je suis allé dans un Shop une après midi, histoire de m'occuper et de me changer les idées ! J'étais seul parce que j'avais vraiment besoin d'être seul à ce moment là. J'avais remmené pas mal d'argent de poche, histoire de me faire plaisir ! […] Puis j'ai vu cette figurine. Mon cousin collectionnait les figurines de bandes dessinées, alors je voulais l'a lui acheter ! Pendant plus d'une minute j'étais persuadé qu'il était en vie, et qu'il serait fou de joie à l'idée de compléter sa collection. […] J'avais presque oublié […] J'ai commencé à trembler et mon corps a comme commencé à bouillir. C'est comme si j'étais dans un Sauna. J'étais terrorisé. Puis je suis sorti, presque instinctivement. Je errais sur le trottoir, je ne savais même pas où j'allais. Puis je me suis retrouvé à la maison. Je tremblais de partout ! J'ai balancé ma veste sur le plan de travail et le bruit de choc d’un objet lourd a raisonné dans la cuisine. Ca m'a tout de suite interpellé ! J’ai voulu vérifier ce que c’était, tout simplement. Alors j'ai ouvert chacune des poches de ma veste, et devinez ce que j'y ai trouvé ?.. »

-« La figurine ? » Avait-elle déclaré dans l’espoir de se tromper. Elle semblait touchée et tout aussi perturbée que moi en ce moment même. Je l'a regardais fixement, le regard triste, avant d'hocher la tête comme approbation. -« Qu'est ce que tu as fais ensuite ? » Je tripotais mes doigts, je sentais le stress me monter à la tête. Rien que d’en parler me rendait fou. « Ensuite mes parents sont rentrés, ils m'ont vu dans un tel état qu'ils m'ont tout de suite questionnés! Je leur ai montré la figurine.. »

« Qu'est ce que tu leur a dis exactement ? »

« Je leur avais dis que je l'avais volé, et que je savais pas pourquoi. » A ses aveux ma voix était noyé par la honte, la peur, le doute et la perplexité. Un long silence planait à présent dans la pièce. Elle prenait des notes, et moi j'étais là comme un imbécile, seul avec moi même. La paume de ma main coller contre ma bouche, j'attendais, j'attendais avec nervosité. Mon coeur battait fort. Mes nerfs bouillonnaient soudainement, sans aucune véritable raison. J’ai peur d’avoir atteint une folie injustifiée ce jour là. Mais elle était justifiée, pas vrai ? « Et vous n'dîtes rien ? Après ça je me suis lavé trois fois, j'ai éclaté la figurine contre le mur, et vous n'dîtes rien ? C'est pas assez conséquent pour vous ? J'étais terrorisé ! J'étais terrorisé par ma propre personne, je me faisais peur ! Je me fais peur ! Vous comprenez ça ?! » J'avais haussé le ton, j'avais dégagé une fureur, le corps tremblant. C'était entrain de me reprendre. Je recommençais à bouillir, à trembler. J'avais plaqué mes mains contre mon visage, cherchant à éloigner mon esprit de cette situation incontrôlable. C'est là qu'elle s'est approchée. Elle s'est mise à TRUC devant moi. Sa main s'est empressée d'attraper la mienne. La chaleur de son corps a calmé les tremblements du mien. C'est la voix douce, calme et rassurante qu'elle déclarait enfin:

-« Je vais te dire une chose Ollie. Tu auras beau te protéger derrière ton sarcasme, à l'intérieur de toi il y aura toujours des choses dont tu ne peux échapper; que ce soit la peur, la tristesse ou le stress. Je pense que la mort de ton cousin n'a fait qu'éveiller tes troubles. Tu en souffres certes, mais s'il y a une chose que tu dois savoir, c'est que tu n'as pas à avoir peur de toi. Tu es un garçon comme les autres: tu as un coeur, des sentiments, une capacité de réflexion, des amis, une famille et des passions.. »

-« Mais je suis entrain de perdre la raison.. » Une larme discrète s'était échappé  et avait coulé le long de ma joue. Je ne cessais de me frotter le visage, de me gratter la nuque.

« On l'a perd tous à un moment où a un autre. Tu ne dois pas douter de toi. Reste celui que tu es. »

PART THREE

J’ai 20 ans aujourd’hui. J’ai appris à vivre avec mes troubles mentaux, avec ma manie à voler des choses sans même m’en rendre compte ; des choses avec ou sans valeur. Mon hyperactivité, ma bêtise, mon humour enfantin et mon sarcasme me font paraitre comme quelqu’un de normale. J’évite d’étaler ma kleptomanie aux oreilles du monde, car plus je parais normale aux yeux des autres, plus je me sentirais commun. Si je veux guérir, vivre comme si je n’étais victime d’aucun trouble mental, je dois commencer par me percevoir comme quelqu’un de commun. Alors j’agis comme quelqu’un d’ordinaire, parce que mon reflet dans le regard des autres est le seul miroir dont je prends compte. Et pourtant, je reste tout de même quelqu’un de peu ordinaire ! Chaque être est unique pas vrai ?

Je fais mes études et je vie toujours avec mes parents. J’ai besoin de mon chez moi, j’ai peur qu’en m’éloignant de mon cocon, mon état ne fasse qu’empirer. Le stress, la peur, la nervosité mettent en marche le processus dévastant de mon cerveau. Je pourrais paniquer, me défouler sur tout ce qui bouge, agir comme le plus commun des mortels; mais non. Moi je me pétrifie et je vole. Je prends ce qui me vient sous la main. J’appel ça chercher le réconfort auprès des objets. J’appel ça aussi l’objetfilie, mais ça c’est plutôt un blague qui mériterait la peine de mort !