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Queen of everything

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Admin

Un mois. Cela faisait environ un mois que cet après-midi dans la ruelle s’était passé. Et qu’était-il arrivé pendant ce fameux mois? Des choses, des tas de choses. Seulement rien qui ne vous concerne vous deux. Pourquoi auriez-vous chercher à vous revoir? Ça n’avait pas été le début de quelque chose. Enfin, peut-être que si, mais pas comme tout le monde l’aurait pensé. En fait, c’était qu’une étape de plus dans les montagnes russes folles de votre relation. Ça n’avait rien changé et ça ne changerait rien. Alors pourquoi, aujourd’hui, tu lui avais envoyé ces messages? Pourquoi tenais-tu autant à le revoir? On est tous d’accord, il avait raison. Il en avait des dizaines et des dizaines de garagistes dans Miami. Alors pourquoi te faire chier à endurer sa présence méprisable et sa gueule de con pour un truc dont tu n’avais absolument pas besoin? Non. Ta voiture n’est pas en mauvais état. Ce n’est pas la voiture de l’année malgré ta fortune, mais elle n’a pas décidé de te lâcher. Tu as tout inventé. C’est vraiment lui que tu veux voir. Après un mois d’absence, après tout ce tas de choses qui s’est passées dans vos vies respectives, tu reviens comme une fleur. Tu vas continuer longtemps à éviter de dire la raison de ta venue dans son garage miteux? Si tu pouvais, tu éviterais même d’y penser. Tu es là et aussi inexplicable que cela puisse être, tu as besoin de sa haine. Tu as besoin de son mépris. Tu as besoin de cette passion dévastatrice qui vous lie, qui vous ronge. Tu ne veux plus de tendresse, qu’on soit doux avec toi. Tu ne veux plus qu’on soit comme lui avait été avec toi. Tu as besoin de la rage d’Ugo juste pour oublier ce que tu ressentais. Tu avais besoin d'Ugo.

Tu arrivais devant le garage, au volant de ta voiture. Tu te stationnas à l’endroit qu’il fallait pour qu’il puisse s’occuper des réparations aucunement nécessaires. Tu sors de l’habitacle et franchement, tu fais tâche dans le décor. Tu es tout sauf crédible. Depuis quand les clientes débarquent en petite robe d’été blanche et toute jolie? Jamais. Alors, franchement, il va penser quoi quand il va te voir? Que tu t’ennuyais de lui, que tu veux lui plaire? Faut pas rêver! C’est par propre intérêt personnel que tu es là. Tu as des choses à oublier et malheureusement, tu as bien l’impression que lui seul pourrait y arriver, vu la situation. Tu as ton regard qui parcoure le garage des yeux. Tu connais l’endroit, c’est ici même que vous vous êtes vu pour la première fois. Il n’y personne en vu pour le moment. Tu sais qu’Ugo est là, quelque part. Tu n’iras pas jusqu’à dire que tu sens sa présence, non, mais tu sais qu’il est là, seulement par vos sms. Tu attends un peu. Tu te dis qu’il ne devrait pas tarder, qu’il doit bien avoir entendu le moteur de ta voiture résonner dans le garage. Toutefois, c’est long. Trop long. Tu n’es pas patiente. C’est maintenant que tu as besoin de lui. C’est maintenant que tu veux le voir, que ça te plaise ou non. « Hernandez, j’ai pas la journée! Si tu pouvais te montrer la gueule pour réparer cette putain de voiture, ce serait apprécié! » Ta voix résonne en écho. Toujours aussi délicate et classe, la Kassie. Non, faut pas te chercher! Tu as besoin de te défouler, de provoquer, d’être provoqué. Allez, Ugo! Apparait que ce soit ta fête!

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Le café me brûle le palet et vient couler le long de ma trachée. La mâtinée fut rude étant donné que j'ai l'habitude de bosser seul au garage ses derniers temps. En fait, je passe bien plus de temps à astiquer ma clef qu'à bosser les sciences, et ça ce n’est pas correct. Je ne devrais pas avoir à vivre comme ça. Il y a un manque d’égalité des chances. Donc vu la concentration que j'y investis, je ne sais pas combien de temps mes études me dureront encore. Ce mec a peut être eu tord en m’initiant à l’université; peut être qu'il n'y a rien à faire de moi au fond, rien à part un bon mécano. Assied sur ma chaise dans la salle de repos, un bruit de moteur raisonne fortement dans le garage. C’est un client, et je prie en ce moment pour que Kassie m’ai raconté des cracks. Putain, dites moi que ce n'est pas elle ! Cette conasse m'a envoyé un message plus tôt dans la journée pour m’avouer qu'elle passerait faire réparer sa caisse. J'ai déjà accepté de posé mes mains sur elle il y'a un mois, je vais pas en plus tripoter sa voiture de bourge. C'est au moment où je consulte mon portable sans notification que sa voix remplace celle du moteur de la voiture qui était belle et bien la sienne. Elle l'a fait. Elle est venue. Je soupire avec désespoir. Je sais qu'elle va me gonfler, et rien que l'idée qu'elle puisse m'énerver et m'attirer à la fois m'est insupportable. Je n'ai qu'à ignorer chacune de ses provocations et me concentrer sur mon boulot. Je n'ai sûrement rien de mieux à faire de toute façon. A part l'a mater et repenser à notre après-midi dans la ruelle peut-être ? Voyez, même cette fille réussit à me faire rater les cours.

Je l'entends qui s'impatiente alors évidemment, je l'a laisse poiroter quelques secondes encore. En temps normale je n'aurais pas fais mon apparition avant une bonne dizaine de minutes, mais aujourd'hui le temps m'est compté. J’ai un business à faire tourner. Ce sont les paupières lourdes, les sourcils froncés, les cheveux recouverts de mon bonnet gris et mon t-shirt blanc sali par la noirceur des moteurs, que je me dirige vers la pièce principale. Elle est là, dans sa belle robe blanche dont je me force à ne pas contempler chaque couture recouvrant ses courbes. Je l'a regarde dans les yeux, pas franchement ravie de l’a voir. Du moins c’est l’expression que j’essaie de dégager; un air de mécontentement, voir même de dégout. C'est ici que je l'ai vu pour la première fois; dans ce garage. Et bien que ce soit un jour que j'aimerais mieux oublier, c'est tout bonnement impossible. Je me souviens de chacune des choses que j'ai ressenties à ce moment précis. Parfois je les ressens encore malgré une haine dominatrice. « J'allais venir, puis j'ai entendu ta voix et je me suis dit qu'en fait je m'en branle. » Je pose mon café encore chaud sur le plan de travail avant de regarder sa voiture. Putain, même les courbes de sa caisse sont belles. Je ne pourrais personnellement jamais me payer ce genre de choses. Je crois qu'il y a de ça aussi dans ma haine incorruptible: je déteste la bourgeoisie. Ma meilleure amie est l'exception à la règle; elle est comme moi, on se complète. Puis c'est plus fort que moi, la tentation est bien trop forte; mes yeux visitent son corps de haut en bas et ma tête se met à imaginer des tonnes de choses que je préfère rapidement chasser de mon esprit. Elle a du le faire exprès; quoique s’habiller comme une pouffiasse c’est une habitude chez elle. « J'espère qu'elle vaut le coup d'avoir à supporter ta gueule. » Dis-je en rapportant mon regard sur la voiture. Je m'adosse d'ailleurs à celle-cis, sans gêne, bras croisés, le regard perçant, avant de déclarer d'un ton désagréable. « Bon va y, dis moi. » Je suis comme un médecin, j'ai besoin de connaître les symptômes pour trouver une solution; autrement je ne suis pas devin. Je dois absolument l'a percevoir comme un cliente, une femme comme un autre, seulement je n'y arrive pas.

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Tu t’es fait avoir comme une débutante. Tu es tombée sous le charme de la belle gueule italienne. Tu es tombée et tu t’es carrément cassé la gueule dans cette chute. Tu as cru, l’espace d’un instant, que vraiment tu aurais pu trouver quelqu’un fait pour toi. Quelle fille stupide tu as été! Franchement, tu as vraiment pensé que quelqu’un s’intéressait sincérement à toi, qu’on pouvait vraiment se soucier de toi? Eh bien si tu y as pensé, tu as rapidement déchanté lorsque tu as aperçue le Delta avec sa Deltanette, ensemble, au coin d’un couloir à la fac. Coup à l’orgueil, coup qui fait mal. T’es jalouse, t’es possessive. Tu as juste trop de souvenirs qui te reviennent en pleine gueule et tu as eu cette rage qui est montée en toi. Solution? L’évacuer. Comment? Avec Ugo. C’est pourquoi tu es là, dans son garage, à lui crier de venir s’occuper de toi. Et c’est là qu’il apparait.

Il parle, il parle. Il n’est pas content de te voir, tu le sais juste à l’air qu’il te fait. L’effet que ça te fait? Aucun. Tu as besoin de plus que ça. Bon, faut dire aussi qu’il te dévore des yeux par la même occasion. C’est ça! Apprécie-moi seulement pour mon corps, considère-moi comme un objet! C’est un peu mieux. Tout ça, ce n’est pas assez. Il doit faire plus. Tu veux qu’il te montre combien il te déteste. Tu n’es définitivement pas bien ma pauvre! Tu as atteint des sommets de pathétisme! T’es carrément venu seulement pour te prendre la tête, seulement pour te prouver à toi-même que tu n’es pas que cette fille qui se laisse affecter parce que quelqu’un n’a pas voulu de toi, alors que toi, tu voulais de cette personne. Tu veux seulement te prouver à toi-même que tu peux encore avoir du contrôle. Que ce qui te fait vivre c’est bien ton arrogance, ton je-m’en-foutisme prononcé et ta garce attitude. Tu veux oublier que pour une personne, tu es devenue tendre, douce, attentionnée. Oublier que tu t’es attachée, que tu t’es dévoilée comme jamais; vulnérable et sentimentale. Non, non, non. Ce n’était pas toi. C’était un moment de faiblesse. Avec Ugo, ce n’est pas ça et ça ne sera jamais ça. Il te le prouve encore par son attitude tout à fait contradictoire envers toi. « Que ça vaut la peine ou non, elle a besoin d’être réparée. T’es garagiste, tu répares. C’tout. » Tu n’as pas envie d’être agréable. Il n’est pas question de montrer que tu peux être de bonne compagnie, tu veux le mettre à bout. Tu veux qu’il soit autant en furie que toi tu l’es. Tu seras au plus haut du désagréable. Tu es devant ta voiture. Tu le regardes s’installer sur celle-ci. Tu n’as aucune émotion sur ton visage, stoïque, aucun sourire sur le visage. Il n’y a que ton regard qui est aussi provocateur qu’à l’habitude. « Il y a un bruit bizarre. Quand je roule. Un bruit. Je crois que ça vient du moteur, un truc comme ça. Elle a des fuites aussi. Elle laisse de l’huile. » Tu dis affreusement n’importe quoi. Par contre, tu es convaincante. Tu t’y crois. Tu ne fais que répéter des problèmes que tu as déjà entendu. Tu n’y connais visiblement rien. Tu t’éloignes d’Ugo. Tu commences à te balader dans le garage, regardant ce qui t’entoure. Tu touches un peu à tout. Tu attends seulement qu’il se mette à l’ouvrage. Tu sens encore son regard sur toi. Tu ne peux laisser cela comme ça. « Tu attends quoi, que ça se répare tout seul? Arrête de me regarder et mets-toi au travail. » Tu reposes finalement ton regard sur lui. T’es chiante, bon dieu! Tu reviens vers lui. Face à lui. Tu plantes ton regard dans le sien. « Faudrait pas que décevoir la cliente, elle paie après tout! » Premier sourire qui s’accroche à tes lèvres. Un sourire provocateur, narquois. Ta voix est plus basse, suave. Ouais, bien, tu es aussi bipolaire que votre relation. Il est mieux d’être prêt à te suivre…

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J’aurais mieux fait de ne pas bouger un seul des poils de mon cul lorsque j’ai entendu sa voix raisonner dans le garage. C’est mon lieu de travail, mais j’y rencontre constamment des personnes indésirables, que ce soit Kathleen, Tristan ou Kassie. Même dans mon univers, dans ce monde qui me permet de gagner un salaire et de vivre, je ne peux pas être serin et à mon aise. Non je suis obligé de dégager une haine instable, une haine qui en vérité ne quitte jamais totalement mon corps. C’est cette haine qui me contrôle, et c’est la simple et bonne raison pour laquelle je suis incapable d’aimer.

En ce moment, adossé à la voiture de Kassie, je l’écoute contre mon gré. J’ai un boulot, et je vie de ça, alors même si c’est Kassie, je ne dois pas laissé chacun de mes sentiments éveillés me déstabiliser. Cette chaudasse a enfilé une robe tellement sexy, une robe courte et extrêmement décolleté, que ça illuminerait les idées de n’importe quel homme. Mes sourcils restent froncés durant chacune des secondes où je l’a regarde sans rien dire. Elle me décrit rapidement les symptômes de façon ridicule; tel une femme ignorante. Elle ne sait absolument pas de quoi elle parle, et ce simple fait me fait esquisser un sourire en coin. Le pire dans tout ça, ce n'est pas seulement sa tenue affriolante; c'est le fait qu'elle l'exhibe en mettant son empreinte sur chaque meuble de l'atelier. Je ne supporte pas qu'on touche à mes affaires, encore moins à ce qui me fait gagner ma vie. Elle ou une autre ça serait pareil...non en fait c'est surtout elle. Du coup je ne l’a quitte pas des yeux, comme dans l’incapacité de lui donner ma confiance rien que le temps de me diriger vers le moteur. Non, je l’a regarde faire, bras croisés. Mes yeux valsent entre ses “doigts touchent à tout“, et son derrière couvert de ce tissu blanc presque transparent. Je me doutais bien que la remarque ne serait pas loin derrière. Je préfère ignorer plutôt que dire à quel point j’en ai à rien foutre de ce qu’elle raconte, et ça; elle le sait déjà. Je dois me mettre au boulot, je le sais bien. Mais je prends plusieurs secondes, autrement dit tout mon temps, avant de me décoller de sa voiture. Le temps que je me dirige lentement vers le moteur, et Kassie a déjà placé une énième réflexion. « J’espère que t’as du liquide, ici tu pourras pas payer en nature. » Je la traite littéralement de salope tandis que j’ouvre le capot. Je permet de le maintenir tout seul debout en levant les deux barres métalliques de chaque côté. Je me fiche de voir l’expression de son visage après ça, alors mes yeux restent rivés sur le moteur que je me mets à trifouiller pour une simple vérification d’état visuelle. Mes doigts tripotent un boulon visiblement parfaitement en place. Penché vers le capot, je touche à tout, comme je suis supposé le faire. Mais à première vue, rien ne cloche. Sourcils froncés, je relève la tête vers l’autre conasse. « Tu peux t’barrer et m’laisser bosser en paix ? » Je peux faire ça sans elle dans les pattes. Si elle a peur pour sa voiture, alors il fallait l’emmener ailleurs et non venir me casser les burnes. J’abaisse mon bonnet qui s’est légèrement élevé, avant de me tenir, les deux mains contre les bords du capot grand ouvert. « J’vais rien faire à ta caisse blondinette. Je t’ai déjà déglingué toi, j'vais pas en plus déglinguer ta caisse. » Ai-je alors ajouté à ma remarque précédente toujours aussi désagréablement. Oh putain ça oui, je l’ai déglingué. Je le dis et je le pense comme si ça m’était égal, comme si Kassie n’avait été qu’un bout de viande chauffant sur le barbecue. Seulement c’était légèrement plus que ça; c’était passionnel, bouillant, vibrant de sensations. C’était pas juste une partie de baise avec une chaudière qui se met à nue. Quoique c’était un peu ça aussi ! C’est juste que je suis pudique sentimentalement et qu’à aucun moment je n’exhiberais tout ce qui se trame de si sensé dans ma tête. J’ai bien trop de secrets qui n’appartiennent qu’à moi. Alors me comporter comme le pire des connards et rester fidèle à moi-même; c’est le meilleur moyen d’empêcher les choses qui me hantent de se manifester.

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Ça avait été par le plus pure des hasards que tu te retrouvas dans ce garage, la première fois. Ta voiture, malgré sa grande classe, a tendance à faire des caprices et à l’époque, elle avait décidé de tout simplement ne plus rouler. Tu avais demandé à un de tes amis s’il ne connaissait pas quelqu’un de compétent, comme ça, sur le ton de la conversation. Il t’avait conseillé son meilleur ami, de façon tout à fait banale. S’il avait su. Si tu avais su! Si tu avais su que ce serait le début des montagnes russes, le début de cette bipolarité, de cette passion destructrice et malsaine guidée par le mépris, peut-être que tu ne l’aurais pas écouté ton pote. Peut-être que tu aurais été dans un autre garage, voir un autre mécano. Parce que ça avait commencé au moment même où vos yeux s’étaient croisés. Enfin… Tout se passait dans son regard à lui. Un mélange de haine et de désir. De dégoût et d’envie. C’est son attitude qui t’avait le plus surprise. Le mec, tu ne l’as jamais vu, tu le connais seulement à cause de vos amis communs et il te traite comme si tu étais pire chose sur terre. Limite, s’il avait pu te virer du garage, il l’aurait fait. Et ça avait piqué ta curiosité, ça avait alimenté ta propre haine, ton propre désir. Ça vous avait perdu. Ça avait eu raison de vous dans la ruelle.

Et ça vous avait conduit ici, aujourd’hui. Dans ce même garage qui avait connu votre première rencontre. Mêmes sentiments, mêmes sensations. La passion décuplée, toutefois. Tu aurais peut-être dû résister il y a un mois. Ça aurait gardé les choses un peu plus simple à gérer. Tu ne serais pas là aujourd’hui. Tu aurais choisi n’importe qui pour noyer la tempête dans ta tête. Quoi qu’il en soit, tu es là. À le regarder faire dans ta voiture qui avait maintenant le capot ouvert. Tu laisses échapper un rictus blasé à ses mots. Voilà, tu es une pute qui couche pour avoir ce qu’elle veut. « Tu dis ça, mais tu serais le premier content que je te payes de cette façon. Ça va, elle te plait ma robe? » Tu n’es pas stupide, tu vois comment il te regarde, tu vois ses yeux se balader sur ton corps. C’est bon, tu ne te gênes pas non plus pour l’admirer dans sa tenue de travail, de regarder les muscles de ses bras se tendre alors qu’il joue dans le moteur et de franchement le trouver sexy. Tu dis ça, tu penses ça, mais ça n’empêche pas que ta voix n’est pas amusée, seulement provocatrice. Tu n’as pas envie de lui faire croire que vous retourniez dans ce jeu de séduction comme autour de la table de billard. Tu veux seulement le faire rager, le faire chier pour parler vulgairement. Il peut dire ce qu’il veut, tu allais répondre, à chaque fois. Une phrase, une réplique. Et il est doué dans le rôle du connard emmerdeur. Il est doué pour faire perpétuer ce sentiment de mépris entre vous. Lorsqu’il demande de te barrer, tu as seulement envie de te coller davantage à lui, d’envahir son espace, de lui faire bien comprendre que tu es là. Tu allais répliquer mais il te devance en continuant sa phrase. Alors là, tu éclates fortement de rire. Un rire faux de toute évidence. Il t’a déglinguée? Quand ça? Contre le mur dans la ruelle? La bonne blague, putain! C’était presque comme si, au début, tu devais tout faire parce que Monsieur était perturbé. Ton sourire narquois est revenu et là, il te ne quitteras plus. « Tu parles! Tu n’as déglingué personne, mais c’est vrai que tu n’as pas l’air de savoir ce que tu fais. En fait, tes capacités en mécaniques semblent comme tes capacités à toucher une femme. Tu fais croire que tu t’y connais mais une fois à l’oeuvre, on se rend compte que tu n’es pas doué du tout! » Mettre en doute les deux choses pour lesquels il semblait fier? Certainement et tu n’allais pas t’arrêter là! Ce n’était que le début. Le début d’une longue prise de tête entre vous. Tu t’approches à ses côtés, alors qu’il est toujours penché au-dessus du moteur. Tu es tout près, tu iras parler à son oreille. « Finalement, tu avais raison, j’aurais pu aller ailleurs, comme ça j’aurais été assurée d’avoir du travail de pro. Je vais devoir me contenter de toi. » Tu t’éloignes alors de lui. Tu iras à la place conducteur de la voiture, t’y assoyant, la portière encore ouverte. Tu prends une clope dans ton sac à main que tu avais laissé là. Tu l’allumes rapidement avant d’inspirer longuement. Tu parles assez fort pour qu’il t’entende de l’autre côté du capot. « Allez, au boulot petit Ugo! » Provocation, encore et toujours.

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Il faut constamment que je me face emmerder à mon lieu de travail. C’est le seul endroit où je peux me retrouver seul avec la mécanique, seul avec l’unique chose que je suis capable de faire. Mais même là, je ne suis pas en paix. Ou alors qu’une fois sur deux. La preuve est là. Je me retrouve face à une Kassie se pavanant en petite robe dans tout le garage. Elle me provoque, elle me cherche, autant par ses mots que par sa gestuelle. Elle remet en doute mes seules fiertés et je fais tout ce que je peux pour éviter de perdre patiente. Je n’ai aucune patiente, et les flammes qu’elle laisse derrière elle après chacune de ses paroles commencent tout doucement à me brûler. Alors non, pour y répondre, en ce moment j’aurais bien plus besoin de tune que de sexe. Et non, sa robe ne me plait pas ; c’est ce qu’il y a en dessous qui attise ma curiosité. Mais j’avais préférée ignorer ses quelques remarques pour me concentrer sur mon travail. Plus vite il sera fait, plus vite elle sera partie. Seulement le fait qu’elle remette en doute mes compétences me fait prendre un air mauvais, tranchant, presque brûlant de haine. Je lie la provocation en elle, la façon dont elle s’amuse rien qu’en jonglant avec ses propres paroles de poisons. Moi je n’ai pas envie de jouer. Je n’avais pas envie de l’a voir, je ne veux pas qu’elle reste.
Ceci est donc la seule chose à laquelle j’ai répondu, sachant que ça m’évitait d’utiliser ma salive pour une pimbêche, qui de toute façon, ne comprendrait même pas un quart de ce que je pourrais bien lui raconter. « Alors barre toi. Sérieux casse toi ! » Froid, sec, méchant comme je le suis rarement. La haine me hante bien plus qu’autre chose en ce moment même. Elle veut aller dans un autre garage ? Eh bien qu’elle y aille, j’en ai rien à foutre.

Le regarde froid et sombre je l’a regarde monter dans sa voiture. Elle est assise à la place conducteur, et à part son insupportable voix qui parvient jusqu’à moi, je ne l’a vois pas. Je ferme alors brusquement le capot dont l’état du moteur n’a été qu’à moitié vérifié avant de déclarer désagréablement et sans aucune expression quelconque. « J’préfère encore que ton argent sale soit déversé dans un autre garage plutôt que de devenir la victime des caprices pathétiques qu'infligent tes règles. » Elle doit avoir ses règles, sérieux, qu’elle aille pisser le sang ailleurs. Ici ce n’est ni le lieu, ni le moment. Elle fume devant mes yeux et ne fait qu’ajouter à sa provocation qui me rend malade. Mes sourcils sont froncés, mon regard sérieux. Je ne suis pas amusé; je suis fatigué. Je m’approche doucement d’elle et attrape la barre de nicotine d’entre ses doigts que j’apporte à ma bouche. Je tire et expire trois fois rapidement avant de laisser la clope tomber au sol. Le dessous de ma chaussure vient s’écraser contre celle-ci. Je lui jette un dernier regard noir et mesquin, sans rien dire. Pas un mot. Juste un regard remplie de haine et d’amertume. Puis je fais quelques pas vers l’arrière de l’a voiture afin de vérifier ses fameuses fuites. Je ne vois aucune tâche d’huile au sol. Elle me ment ou alors les fuites ne sont qu’occasionnels ? Je n’ai qu’un moyen de le vérifier ; en me glissant sous la voiture. Seulement je n'ai aucune envie de le faire. Je m'en vais plutôt boire une gorgé de mon café que j'avais bien faillis oublié. La chaleur du gobelet se colle à ma peau, et la saveur caféiné qui coule le long de ma trachée me fait un bien fou. J'évite son regard. En fait j'évite tout bonnement de poser mon regard sur elle. J'ai mes raisons, et elles sont nombreuses. Là j'attend. J'attend de savoir si elle se décide à partir ou pas. Mais elle ne le fera pas, je le sais. Je n'ai pas encore fini de voir ses petites fesses rebondis et sa bouille familière se pavaner dans mes locaux.

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Qu’est-ce que tu fais encore là? Tu as l’air ridicule. Tu es ridicule. C’était la pire idée que tu avais pu avoir, la pire personne que tu aurais pu choisir pour mettre en oeuvre cette idée. Ton orgueil, il est où maintenant? Tu l’as perdu en chemin? Tu l’as égaré avec ta fierté? Les deux se sont probablement enfuis au moment même où tu as commencé ta petite mise en scène. Mais tu as mal. Tu as besoin de faire ça, tu as besoin de ce moment. Et c’est probablement insensé, totalement désespéré, mais tu en as besoin. Tu as besoin de te sortir Néo de la tête et aussi cette affection-douceur-trop-intense que vous aviez eu et ainsi, redevenir la fille que tu étais. Cette fille qui ne se laisse atteindre par rien, qui est plus forte que ses propres émotions et qui les contrôle parfaitement pour ne plus souffrir comme tu as pu souffrir depuis ton enfance. Parce qu’on ne s’attache pas à toi, alors tu ne t’attaches à personne non plus. Ta forteresse a été touchée, mais tu dois la reconstruire. Et c’est ici, avec Ugo, que tu vas le faire. Parce qu’il te méprise, il te rabaisse à un simple corps qui peut se faire et c’est tout ce dont tu as besoin, c’est tout ce que tu veux ressentir toi aussi. On remet au plus profond de soi la petite fille qui veut se faire aimer à tout prix et on ramène la garce sans coeur et sans pitié.

Elle est là, complètement là. Là, à le provoquer, à le rabaisser, à remettre en question ce qui le rend fier. Sauf que ta petite mise en scène, ta comédie bas de gamme, elle ne fonctionne pas. Il est lasse, il est énervé, mais il ne s’emporte pas. Elle est où la passion destructive? Elle est où cette haine puissante? Tu fais quoi Ugo? Il veut que tu quittes, il demande à ce que tu te barres. Non… Non! Ce n’est pas ça que tu veux! Putain! Il ne peut pas, lui non plus, te rejeter! Il peut pas non plus seulement te faire dégager et puis, fini! Tu veux qu’il réponde à ta provocation, tu veux qu’il rage, pas qu’il abandonne aussi facilement! Tu sursautes lorsqu’il ferme promptement le capot. Pathétique. Il dit que tu es pathétique et c’est complètement ce que tu es! Il s’est passé quoi dans ta tête? T’es franchement au plus bas et tout ça, pour un mec qui n’a pas voulu de toi? Oui… Non! C’est tellement plus que ça! C’est lié à ton passé, à d’anciennes blessures dont tu ne parles jamais, à personne. Ton jardin secret qui a décidé de sortir aujourd’hui, à sa façon. Tu le regardes approcher de toi, ton regard tout aussi empreint de haine que le sien. Vos regards se croisent, se percutent. Ils sont noirs tous les deux. Il te vole ta cigarette et la jette au sol sans te demander ton avis. Tu sors de ta voiture en moins de deux secondes. Il n’est déjà plus près de toi. Il s’est éloigné vers l’arrière. Mais on s’en tape de la bagnole! Il ne peut pas seulement arrêté deux petites secondes d’être professionnel et s’occuper de toi? Pas ta voiture, mais toi! Non? Il va voir que tu n’as pas dit ton dernier mot! C’est reparti pour une perte d’orgueil et de fierté! Tu t’en fous, tu t’en fous tellement! Ton sang bouille trop dans ton corps, tu vas exploser. Tu le suis du regard. Tu le vois prendre son café, bien tranquille. Tu as plutôt envie de le lui lancer à la figure ce café! « Mais tu fais quoi? » Tu t’approches rapidement de lui. Tu lui prends le gobelet d’entre ses mains et le lance dans cette poubelle que tu vois dans le coin de la pièce. Presqu’en même temps, tu donnes un coup pour faire descende son bonnet devant ses yeux. De mieux en mieux, Kassie, franchement! « C’est tout? Il est passé où le connard d’Ugo? Sérieux, casse toi! » Tu l’imites que ça en est ridicule. Tu laisses échapper un rire tout aussi faux que les précédents. « T’as perdu ta virilité? Tu te laisses faire, tu abandonnes déjà? Allez, sois un homme! Cris, insulte-moi! » Tu le pousses un peu, donnant quelques petits coups sur son torse. Tu y vas de tes dernières ressources pour le provoquer, sinon après tu te barres et tu te défonceras la gueule pour oublier tout ça. « N’importe quoi, mais réagis pauvre con! »

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Je méprise sa présence, et je ne me gêne pas pour le lui montrer. Elle est belle, elle est canon, elle rayonne, certes, mais après ? J’en fais quoi du reste ? Des ondes négatives, il n’y a que ça, alors pourquoi s’en encombrer ? Je n’ai pas la tête à son jeu idiot. Je suis braqué sur mon travail, sur la seule chose que je suis capable de faire à la perfection en dehors du sexe. Je l’ai vu, je l’ai admiré, je l’ai regardé de haut en bas dans sa robe provocante, et je m’en suis satisfait. Je me suis dit qu’elle-même en serait satisfaite. Je me suis dit que se montrer, se faire admirer, c’est tout ce qu’elle voulait. Et c’était fait. Je lui ai montrer ma faiblesse d'attirance vis à vis de son corps, et je me suis arrêté là. Je l’ai stoppé net dans son délire au moment même où je me suis emparé de sa clope. Un sorte de ras le bol. C’est pour ça que sa réaction me dépasse !

Sa réaction ? Je me suis concentré sur la voiture, l’a laissant assise à l’avant de celle-ci. Soudain elle me pète une durite : Mon café finit dans la poubelle, sa voix se hausse et m’imite, et mon bonnet recouvre mes yeux. Mon corps se met soudainement à bouillir, comme si les flammes qu’elle disperse depuis tout à l’heure avaient finalement réussis à m’atteindre. J’ai spontanément remonté le bonnet de devant mes yeux, et au moment même Kassie me donnait des coups faibles contre la poitrine. Elle me pète un câble, elle s’emporte comme je ne l’avais encore jamais vu. Et tel est mon cas. Sa simple présence me chauffait déjà, mais là, elle est allée trop loin. Mes sourcils se froncent, mon visage s’assombrit. J’ai la tête du mec qui ne plaisante plus, la tête du mec qui serait près à tuer pour que les choses s’arrêtent. Je retire mon bonnet que je balance contre le sol, avant de brusquement attraper ses poignés qui se défoulent sur moi. Mon regard noir et perçant fixe le sien sans aucune crainte, aucune pitié. Mes mains autour de ses poignets, je m’avance jusqu’à ce que le bas de son dos se colle à sa putain de voiture de merde. Mes nerfs sont à vif. Ma voix se hausse et dégage un son violent étouffé par la haine. Je me mets à crier. Je perds le contrôle. « Quoi ?! Tu veux que j’face quoi p’tite pute ? J’abandonne rien, j’ai jamais rien commencé ! Tu t’remmène, ton p’tit cul à l’air, et tu penses que je vais dire oui amen à tout c'que tu baratine ? Tu m’connais pas Kassie, alors arrête de faire comme si! » Je m'arrête net. Elle ne sait rien de moi, c'est vrai. Et même si avec d'autres j'aurais agis autrement, voilà qui prouve une fois de plus que Kassie me fait agir comme jamais. Je tiens ses bras en l’air, entre nous deux. Mon souffle de rage est très poche du sien, peut-être même un peu trop. Je lui fais pression chaques secondes qui passent et durant lesquels mon visage colérique se rapproche. Mes yeux fixent les siens, et rien ne réussit à me faire défroncer les sourcils. Je suis littéralement enragé par son comportement, ses manies, sa simple personne.
« Tu veux quoi ? » A ce moment ma voix baisse d’un ton et se transforme en un souffle presque trop sensuel, enragé, mais fragilement sensuelle comme si ma colère était déjà à son apogée, ce qui n’est évidemment pas le cas. Elle ne me quitte juste jamais, c’est tout. Je respire fort, et son parfum prend place entre nous deux. Son odeur me fait enrager autant qu’elle me calme. Je suis perdu entre la haine, la colère, la sensualite, l'attirance et la pitié. Elle veut quoi ? Ma bite ? Elle veut que je m'énerve, que je l'a frappe, que je m'emporte ? Si c'est ce qu'elle veut alors s'est réussi. Mais où est l'intérêt ?

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Tu as dépassé les limites. Tu ne te reconnais plus. Non, en fait, tu te reconnais trop bien. C'était ta technique de défence, tout simplement. Tu blesses avant d'être blessée. Et avec Ugo, c'est tellement plus que cela, plus qu'une certaine méfiance. C'est explosif, c'est passionnellement destructif. Cette haine est attractive, addictive. Et aujourd'hui tu en as besoin, même si pour le coup, Ugo n'est pas coopératif. Il fait chier, toujours. Mais ça ne serait pas lui s'il avait fait exactement ce à quoi tu t'attendais. Il te surprend, il reste concentré sur son boulot de merde et ça t'énerve. Tu dépasses les limites du raisonnable, tu fais une folle de toi. Tu t'emportes, tu éclates. Tu le provoques gratuitement seulement pour assouvir ce besoin égoïste de te prouver plus forte, sans émotion, sans valeur. Pourquoi être venue avec cette idée stupide de voiture? Avoir su, tu aurais attendu pour un autre moment, un autre endroit. Seulement, tu ne peux pas attendre, c'est maintenant ou jamais.

Et c'est maintenant qu'il s'emporte lui aussi. C'est maintenant qu'il réagit à cette mise en scène pseudo-dramatique que tu viens de faire. Il empoigne tes poignets, il les serre sans ménagement. Tu peux sentir ses mains sales, ses doigts, sur ta peau délicate. Tu t'en fous parce qu'il y a ce regard... Son regard. Il est accroché au tien. Il est déroutant, plus révélateur que n'importe quel geste, n'importe quelle parole. Il n'y a pas d'envie, non. C'est une haine noire, intense, passionnelle. Ses mots te laissent sans voix. Pour la première fois, tu n'as rien à répondre, pour la première fois tu bloques. Il n'y a que ses yeux et cet air dur sur son visage qui capturent ton attention. Il peut crier, il peut serrer plus fort tes poignets, il t'a déjà perdu. Tu ressens à peine le contact de la voiture dans ton dos. Attends, vous avez bougé? Il semblerait, oui! Il n’y a que ses derniers mots, sa dernière question, qui parviennent à ton cerveau et réussissent à t'atteindre. Qu'est-ce que tu veux? Pourquoi tu es là, pourquoi tu es ici avec lui? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu es dépassée, complètement paumée. Tu ne dois rien montrer. Ne rien laisser paraître de cette tempête dans ta tête, de cette confusion née par son regard. Il est si près, il envahit ton espace. Ses yeux te scrutent et les tiens le défient. Allez, qu'est-ce que tu veux? « Mais vas-y, déteste-moi encore plus Ugo. Tu crois que ça m'affecte? T'es rien, absolument rien! » Non, c'est exactement ça que tu veux, tu veux qu’il te déteste encore. C'est pour ça que tu es venue, voilà. Tu ne dois pas l'oublier parce que maintenant il est à quelques centimètres de toi. Malgré que sa présence t’oppresse, que tu as son odeur qui te monte à la tête, malgré que ton sang et ton coeur vont exploser, tu ne dois pas oublier pourquoi tu es là. Et lui, pourquoi continue-t-il d'approcher? Garde tes distances Hernandez, c'est mieux pour nous deux! Mais il est toujours près. Il y a encore sa voix qui flotte dans ta tête. La tension monte, elle ne vous quitte jamais, elle rôde autour de vous, tout simplement. Tu n'as toujours pas répondu, en fait. C'est le moment avant que plus rien d'intelligible ne vienne à ton cerveau. Trop tard... Tu as déjà tes mains, toujours retenues par lui, qui se sont emparés de son haut, le tirant vers toi. Tu as tes lèvres qui s'accroche aux siennes. Tu as craqué? Non, c'est pour le déstabiliser. À d'autres! Tu as craqué, juste là, dans ce moment plus que bizarre, complètement fou, désespéré. Tu l'embrasses à en perdre le souffle. Tu l'embrasses pour mieux le détester. Illogique, tellement illogique. « Je veux... Ferme-la! Ferme ta gueule, c'est ça que je veux! » Et ça, c'est dit contre ses lèvres chaudes dont le goût ne t'es plus inconnu. Lèvres que tu reprends d'assaut. On t'a perdu, complètement perdu.

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J’ai littéralement explosé. Cette fille à toujours eu le don de déchainer une vrai tempête en moi, mais aujourd’hui, les vents se sont libérés; ils ont soufflés si fort que moi-même j’en perd les pédales. J’en suis arrivé à l’a tenir fermement de mes deux mains, mon regard sombre et remplie de haine inscrit dans le sien. L’atmosphère est étrange. Nos souffles qui dégagent quelque chose de parfaitement différent, se confondent. Tandis que ses yeux défient les miens, ses paroles me parviennent comme du poison. Je ne suis rien, absolument rien d’après elle. Pourquoi serait-elle là alors ? Pourquoi chercherait-elle constamment à m’avoir dans les pattes ? Je suis quoi, une distraction ? J’ai des distractions, je n’en suis pas une. Jamais. J’allais alors répondre, j’allais répandre ma haine de mes lèvres commençant tout doucement à se s'entrouvrir. J’aurais pu lui cracher dessus si je ne m’étais pas juré de ne jamais cracher sur une femme. Quoique celle-ci ne mériterait rien d’autre. Je n’avais pas eu de réponse à ma question ; je devais continuer à exprimer mes pensés et mes ressentis. Mais non. Je n’en ai pas eu le temps. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, une pression m’a agrippé le T-shirt et mes lèvres se sont retrouvées scellés avec les siennes. Elle m’embrasse. Kassie m’embrasse, soudainement, sans raison, dans une furie de haine. Et le pire dans tout ça, c’est que ça me plait. Mes sourcils sont froncés tandis qu’on se lance dans un bécot passionnel et sans fin. La fureur est toujours présente, et elle se ressent dans nos souffles, elle se ressent dans nos gestes. Je pourrais l’a repousser, je pourrais l’a virer violemment; mais ses lèvres contre les miennes et cette pression que l’ont exerce l’un contre l’autre est tout autant constitué de haine qu’un simple coup de pied au cul. C’est difficile à croire, mais on s’envoie notre haine en s’envoyant en l’air. C’est un fait. J’ai tout de même pris un temps avant de m’engager ; mais le rapprochement n’avait pas été anodin. Le regard toujours aussi incompréhensif sur ce qui est entrain de se passer, mes mains s’accrochent soudainement à ses hanches et rapprochent son bassin du mien. C’est incontrôlé, comme si nos corps étaient deux aimants incapables de résister à l’attirance. Je donne toute ma haine et toute ma colère dans ce baisé. Elle veut que je ferme ma gueule ; il n’en est pas question. Nos lèvres toujours l’une contre l’autre, je laisse glisser des mots sortis tout droit du cœur, des mots qui contredisent mes actes. « Putain comme j’te déteste. » De plus en plus, toujours encore, je l’a déteste. Alors pourquoi je fais ça ? Pourquoi mes mains glissent sous son t-shirt ? Pourquoi mes lèvres vacillent contre son cou ? Pourquoi je l’a décolle de la voiture pour ouvrir la portière et l’y pousser à l’intérieur ? Je suis un mystère, autant en être un jusqu’au bout. Les choses sont rapides tellement elles sont passionnels et incontrôlées. La douceur, ce n’est pas tout à fait notre registre. J’ai fais en sorte à ce qu’elle tombe sur la banquette arrière et je viens rapidement penché mon corps au dessus du sien. Mes mains, elles, ne cessent de profiter de chacune des courbes qui me sont offertes. Mes doigts caressent chaque parcelle de sa peau insupportablement chaude, notamment celle de ses cuisses. Le tissu de sa robe se frotte au dos de ma main, ma paume glisse idylliquement sur son corps. Après d’innombrables baisés fiévreux ascendants de ses lèvres à son torse, je remmène mon visage face au sien, le souffle court, le regard sombre et la mine grave. Mes mains ne la touchent plus. Elles sont de chaque côté de ses poignets et maintiennent mon corps au dessus du sien. « T’auras jamais ce que tu veux d’moi. » Que ce soit le fait de fermer ma gueule ou autre chose. Je ne peux pas me permettre de lui donner satisfaction. Et si c'était déjà le cas ?

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Oublier quelqu’un par quelqu’un d’autre. C’est lâche. Tu y as été par la facilité au lieu de faire face. Ton orgueil deltanien doit commencer à en prendre un coup. Tu es méconnaissable, mais en même temps… Tout n’est pas simple. Pour que les choses le soient, il aurait fallu que tu choisisse quelqu’un d’autre. Tu aurais pris n’importe quel homme rencontré dans en boîte après avoir noyer tous tes ressentis dans l’alcool. Non, tu n’as pas fait simple, parce qu’en ce moment tu es dans les bras d’Ugo. Il n’y a rien de facile là-dedans. Tu avais choisi la seule autre personne qui te faisait perdre ton contrôle, qui te faisait perdre la tête. Tu le hais aussi pour ça. Ils ont quoi les mecs de Miami pour faire cet effet-là? À n’y rien comprendre. Avant, c’était toi qui dirigeait. C’était toi qui faisait perdre la tête à tes proies, pas le contraire. Alors pourquoi d’un simple regard, il te fait perdre tes moyens? D’un simple regard haineux, tu as succombé et t’es accroché à lui, autant qu’à son t-shirt qu’à ses lèvres. On ne le dira jamais assez, tu es perdue. Ressaisis-toi Kassie, bon sang!

C’est impossible. Pas quand il y a ce baiser qui vous unit. Pas quand tu as ces frissons qui s’emparent de ton corps, que tu as ses mains qui parcourent ton corps. Il ne te repousse même pas. Il s’accroche tout autant à toi. Il est tout aussi désespéré que toi. Encore une fois, tu t’attendais à une tout autre réaction de sa part. Vivait-il la même chose que toi? Était-ce tout aussi incontrôlable pour lui? Tu n’en sais rien, tu ne veux même pas savoir. S’il pouvait être prévisible, ça t’arrangerait. Quand on disait que tu n’y avais pas tant été dans la facilité que cela. Tu le hais. Il te hait. Il te le confirme. Il te le confirme même s’il se contredit, malgré qu’il te rapproche à lui, malgré ses lèvres dans ton cou et ses mains qui se baladent sans gêne. Hum. Faudra jeter cette robe qui ne ressemblera plus à rien après le passage des mains d’Ugo sur le tissu blanc. Pendant qu’il s’exécute, tu as une de tes mains qui s’est enfuie dans les cheveux de l’Espagnol et l’autre qui s’est glissée à sa taille, afin que toi aussi tu le rapproches de toi. Tu laisses échapper un soupire d’aise alors qu’il se retrouve toujours à ton cou. Tu profites, tu veux seulement faire le vide dans ta tête. Tu ne réponds même pas à sa déclaration de haine. C’était évident que c’était réciproque, non? Là, comme ça, à vous voir contre la voiture, il est évident que ce n’est que de la haine entre vous. Là, comme ça, maintenant sur la banquette arrière de la voiture, ce n’est encore que le haine que l’on voit. Et pourtant, si c'est ça. Il n’y avait que toi pour détester comme cela. Que toi pour avoir envie d’une personne qui t’énerve la majorité du temps. Tu as tes jambes qui iront encercler sa taille, le forçant à s’approcher de toi. Tu ne quittes même pas ses lèvres. Ce sont des baisers assoiffés, éparpillés, qui se promènent à sa mâchoire définie, jusqu’à son cou. Tu bouges légèrement sous ses caresses. Il n’y a rien de doux, d’affectueux. C’est seulement féroce. Tu ne veux plus de douceur. Tu ne veux pas de caresses sur tes joues, ni qu’on entrecroise ses doigts avec les tiens, tu ne veux plus ce qu’il t’avait donné. Tu veux ce qu’Ugo a à t’offrir et c’est totalement l’opposé. À ses mots, tu inverses les positions du mieux que tu peux. Il t’énerve avec ses petites phrases toutes construites de mec mystérieux. Tu es par-dessus lui et tu t’attaques à son cou. Tes mains, à leur tour, iront sous son haut. « Tu ne sais pas ce que je veux, Hernandez! » Et toi, tu sais ce que tu veux? Tu ne veux pas lui laisser le temps de réfléchir, d'avoir le temps de trouver quoi répondre. Tu arrêtes le châtiment que tu faisais à son cou pour revenir face à lui. Tu as ton regard qui s'attache au sien et ce sourire stupidement victorieux aux lèvres. « Tu ne veux pas te taire? Parfait! Mais bientôt, y'aura que mon nom qui franchira tes lèvres! » Allez, tu as succombé, mais tu peux encore dominer. Et pour lui faire comprendre que ce tu sous-entends avec tes paroles, tu laisses glisser une de tes mains pour sur une toute autre partie de son corps, plus sensible. À lui de craquer maintenant.

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Est-ce que la raison pour laquelle on s’offre brusquement l’un à l’autre c’est qu’on est désespéré ? Comment on fait pour se détester tout en ne se lâchant que rarement ? Il y a moins d’une minute j’étais à deux doigts de lui foutre une tarte. Maintenant je suis à califourchon sur elle, sur la banquette arrière d’une voiture. Qu’est ce qui cloche chez moi putain ? Pourquoi je dois m’agripper à elle et l’a laisser me coller comme une sangsue ? Est-ce que j’aime ça à ce point ? Pas le sexe, non, mais son odeur, son touché, sa pression, ses baisés ? Je les aime tant que ça ? Pourquoi je suis incapable de l’apprécier dans ce cas ? Eh bien parce qu’elle n’est pas elle. C’est tout. J’ai trop souffert en l’a perdant, je ne veux plus souffrir, rien qu’en appréciant. Elle est sur ma liste noir, et elle le restera. Pourtant ses baisés ne me font pas l’effet d’une ventouse, ses rapprochements ne me font l’effet d’une sangsue. C’est brusque, spontané, rapide, si fou que ça en devient sauvagement sexy. C’est comme ça, à chaque fois. Mais je l’ai dis, elle n’aura rien de plus que ce qu’ont toutes les autres: mon sexe. Mes secrets, ma vie, ma faiblesse, ça n’ira jamais jusque là.

Dans ma rage, se mélange une passion, une envie de jouer. Notamment lorsque les rôles s’inverse. Elle est au dessus de moi à présent, elle instaure sa domination. Ses mains se collent à mon corps, ses lèvres se collent à mon cou. Ma respiration s’accélère, mes sourcils se froncent. En effet, je ne sais pas ce qu’elle veut. Mais peu importe ce qu’elle veut, le guichet est éternellement fermé. Son visage d’ange est face au mien et pourtant il affiche une mine diabolique. Cette femme est un enfant de Satan putain. Elle croit son nom pendu à toutes les lèvres tandis que sa main se pose délicatement sur ma partie génitale. La situation est super bizarre. Face à une autre fille, j’aurais certainement fermé ma gueule et j’aurais foncé, tête baissée. Mais c’est Kassie, et sa satisfaction n’est pas au rendez-vous. Je l’a laisse glisser sa main où elle veut, quand elle veut, tant que ça répond à ma satisfaction. Et en ce moment, les frissons se multiplient. Je sourie alors en coin, amusé par sa réflexion à la con, mais surtout, j’adopte une mine provocante afin d’accompagner le mouvement vicieux de ma main. Ses jambes entourants ma taille, mes doigts glissent sous sa robe jusqu’à sa petite culotte, aux portes de sa partie génitale. Je l’a fixe, avec provocation, comme si j’ignorais amèrement ce que le reste de mon corps est entrain de faire, alors que mes doigts vacillent sur ce qu’ils ont à disposition. « Tu peux parler autant qu’tu veux, je m’en branle. On sait tous les deux que tu racontes des conneries simplement pour t’montrer intéressante. » Pourquoi uniquement son nom franchirait mes lèvres ? Dans mes rêves les plus sombres seulement. Puis revient la question fatale, la question que je pose depuis tout à l’heure et à laquelle je n’ai toujours aucune réponse. Mes doigts sont toujours là où ils sont. « Alors dis le Harris. Tu veux quoi ? » Je suis sérieux, le ton que j’ai employé est sensuel et stricte à la fois. Il exige une réponse, tel quelle soit. J'ignore pourquoi la réponse m'importe tellement. Mais ce n'est certainement pas une question d'intérêt envers elle.

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Et c’est reparti pour la colline passion de vos montagnes russes émotionnelles. Ce n’était pas prévu. Tu étais seulement venu à son boulot pour le faire chier. Pour l’énerver et passer tes nerfs sur quelqu’un. Certes, tu te défoules. Certes, tu es sans pitié, mais pas de la façon que tu l’avais imaginé. Tu as plutôt succomber à son regard sombre. Tu l’a laissé t’emmener jusqu’à la banquette arrière, le laissant s’amuser à sa guise sur ton corps. Et tu aimes ça. Tu aimes le touché de ses mains sur ta peau. Tu aimes ses lèvres sur les tiennes. Il n’y a que lui que tu n’aimes pas. C’est incompréhensible, complètement fou. Et pourtant tu ne peux pas t’empêcher de prendre les devants. Ni t’empêcher toi aussi de promener tes mains sur son corps, t’arrêtant à son intimité. Vous vous provoquez en vous tenant par vos points sensibles. Tu peux sentir sa main s’être faufilée entre tes cuisses. Et ça te couple le souffle sur le coup.

« Et si je te dis que j’ai envie de toi, tu vas tout arrêté seulement parce que tu ne veux pas me donner ce que je veux? » Tu as tes lèvres qui se fraient un chemin sur son cou. Elles remontent jusqu’à ses lèvres, empêchant Ugo de répondre à ce que tu dis. Tu veux surtout lui faire assez perdre la tête pour ne pas qu’il fasse ce que tu viens de dire. Tu te relèves alors mettant fin au baiser, maintenant assise sur lui. Il y a toujours sa main qui a accès à toi. Tu mords ta lèvre inférieure, encore ton air provocateur au visage. Ton corps est parcouru de nouvelles sensations, toutes seulement provoquées par ce qu’Ugo te fait. Putain! Et son petit air satisfait te fait enrager. Tu empoignes son t-shirt, l’obligeant à s’asseoir aussi. Tu démarres un nouveau baiser, toujours aussi passionnel, toujours aussi avide de lui. Tu es à bout de souffle alors que tu laisses échapper ces quelques mots : « Vas-y Ugo, repousse-moi. Déteste-moi et repousse-moi tout de suite, vu que ce n’est pas ce que je veux. » Oui, peut-être que tu avoues que tu as envie de lui -même si c’était déjà évident-, seulement, c’est surtout pour l’énerver que tu dis ça. Seulement pour voir s’il va réellement mettre fin à tout ça uniquement pour te contredire. De la pure provocation parce qu’il fait bouillir ton sang de mépris avec sa question à répétition. On s’en fout de ce que tu veux. En fait, il n’a pas besoin de savoir ce que tu veux, ce que tu ressens, ce que tu penses. Tu vas pas commencer à te confier à lui. Vous êtes pas confidents, amis, ou ce genre de truc. Vous êtes Kassie et Ugo. Point, barre. Vous êtes cette chose incontrôlable qui est toute autant fusionnelle qu’incompatible. Et c’est tellement contradictoire parce que tu l’embrasses encore. Tu ne te lasses pas du goût de ses lèvres, comme tu ne lasses pas de son odeur qui te monte à la tête. Dans cette nouvelle position, tu peux remonter son haut. Tu peux laisser tes mains tracer leur chemin dans son dos. Tu colles ton buste au sien. Tu colles ton bassin au sien. Tu es là, sur lui, plus près que jamais. Mais, merde! Tu as envie de lui, totalement! Et tu as l’impression que ce n’est pas comment avant, que ce n’est pas comme dans la ruelle. Il y a quelque chose de plus fort, de plus animal, de chaotique. C’est unique. Un moment qui risque de changer le cour de vos vies.

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Cette fille me fout littéralement dans la merde. La perplexité à laquelle je fais face me rend fou. Je veux me défaire de cette passion et de cette attache qui nous lie, mais à la fois, elle me procure un bien et une satisfaction inimaginable. Je ne sais pas si j’essaie simplement de vivre ma vie à cent à l’heure, sans même me préoccuper de ce qui est bien ou pas, ou si je me lance tout bonnement dans un jeu duquel je ne suis pas à l’abri de perdre. Le corps de Kassie collé au mien, ses lèvres contre moi, je ne pensais plus jamais y avoir à faire. Mais j’ai craqué, et ce même sous les feux de la colère. Je l’ai poussé à l’arrière de sa voiture, j’ai touché chaque partie de son corps m’étant offerte. Non, je ne suis vraiment pas à l’abri de perdre, sachant qu’elle vient tout juste d’utiliser mon arme contre moi. Je ne satisferais pas ses envies, et c’est pourquoi elle cherche à me pousser à l’encontre de ses volontés, des volontés qui sont aussi les miennes. Handicapé mais pas conne ! Son stratagème me fait sourire en coin, un sourire que j’essaie d’effacer de mon visage chaque fois que ses lèvres se posent sur moi. Mon corps boue à l’intérieur, comme si je m’étais approché bien trop près d’une flamme oubliée. En vérité, je suis constamment auprès d’un feu, chaque jour de ma vie le moindre geste de travers peu m’enflammer et me rendre dévastateur. Ici cette braise inflammable, c’est la haine, la passion, l’incompréhension ; c’est ce monde dans lequel elle me bloque, un monde extrêmement désagréable. C’est pourquoi je ne peux quitter le regard mauvais que j’imprègne sur mon visage, c’est pourquoi je ne peux adopter un quelconque sourire de joie sur mes lèvres; mon état de perplexité naturelle est constant tandis que le jeu, lui, ne dure pas.

D’ailleurs, son jeu me rend perplexe sur le coup. Je suis en plein dilemme, un moment d’hésitation que je ne laisse pas paraître. De toute façon je n’en ai pas le temps. Elle m’a avoué avoir envie de moi, et étant donné ses gestes, les mots réussissent à être de trop. Je fais quoi la maintenant ? Je lui fais l’amour comme un sauvage parce que j’en ai tout autant envie qu’elle, ou est-ce que je sacrifie cette envie pour l’a punir, la torturer, l’a faire bouillir comme elle me fait bouillir ? Assied, Kassie à califourchon sur moi, je sens sa main glissé dans mon dos. Un courant d'air frais frissonnant me parcours. Ses lèvres capturent les miennes, et je l’a laisse faire, comme si ça me plaisait. Je lui rends chacun de ses baisés sans une once de dégout, et pourtant, j’aimerais mieux en avoir. Je devrais en avoir. Son bassin contre le mien me donne des palpitations tout autour de la ceinture. Bientôt, je n’aurais plus le choix. Mais il se trouve que même si je ne résiste pas, mes principes sont préservés. Alors mon buste contre le sien, mes mains valsantes sur ses cuisses aérés par le bas de sa robe fortement remonté, je déclare dans un souffle. « Tant que je répond à mes satisfactions, j’en ai rien à foutre des tiennes. » C’est toujours dit aussi désagréablement, mais c’est sensuellement glissé dans son cou, entre deux baisés. Pour finaliser ma déclaration et "mettre en place ma satisfaction", j’entoure le bas de son dos de mes bras, et d’une force passionnel je l’a rapproche de moi, lèvres scellés. Ma respiration se fait de plus en plus forte et de plus en plus rapide. Le bas de sa robe, presque arrivé à sa taille dorénavant, se fait pousser vers le haut par le simple contact de mes mains. Mon corps ne brûle plus pour les mêmes raisons. Ce n’est plus la rage qui s’exprime en ce moment; c’est le plaisir. J’ai toujours maîtrisé mes moindres gestes, mais là, là je ne contrôle rien. Mon corps agit seul selon ses envies tandis que ma tête rêverait d’arrêter cette connerie. Sa robe se relève de plus en plus, tellement que je peux dorénavant faire passer une de mes mains glissantes de son ventre à sa poitrine, tandis que mon autre main se mêle à sa chevelure. Ses cheveux blonds sont la première chose que j’ai remarquée chez elle. Ce sont exactement les mêmes que les siens. Salope.

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Est-ce que tu étais prête à crier victoire? Ne venais-tu pas d’obtenir exactement ce que tu voulais vu qu’il ne te repoussait pas? Non, bien sûr que non! Jamais avec Ugo. Ce n’était pas aussi simple, même lorsqu’il te donnait la sensation d’avoir gagné. Il te démontrait peut-être qu’il te suivait dans ta volonté, seulement ses paroles, elles, elles disaient totalement le contraire. Tu en avais marre qu’il prenne tout ce que tu disais ou faisait à son avantage. Il faisait chier. Clairement. Et peut-être qu’uniquement cela, ça t’animait, ça t’excitait. Uniquement cela te donnait encore plus envie de lui. Parce qu’il venait de dire ces quelques mots contre ton cou que déjà, tu avais ce sourire satisfait et narquois au coin dès lèvres. Il veut jouer? Tu vas jouer. Tu ne pouvais pas résister à la tentation. Elle était trop forte, trop présente. Tu devrais, mais tu ne le pouvais pas. Tu as seulement envie de lui prouver que ce qu’il te disait, ça ne t’atteignait pas du tout. Lui prouver qu’il pouvait dire ce qu’il voulait, tu allais trouver le moyen, toi aussi, d’en tirer profit. Et comment deux personnes ne pensant qu’à elle-même pouvaient se donner aussi facilement à l’autre et créer ce que vous viviez à l’instant même? Parce que ce n’était pas comme n’importe quel autre mec avec qui tu couchais et dont tu te foutais du plaisir, tant que tu avais le tiens. Non, aucunement. De votre propre égoïsme, de votre propre haine commune vous pouviez en retirer la plus grande des jouissances. Et c’était à se demander si ce n’était pas à cause de cela que vous ne pouviez pas vous détacher l’un de l’autre, malgré tout le mépris que vous aviez! Parce qu’à travers tout ça, ça vous plaisait, ça vous comblait.

Et tes besoins mêmes étaient comblés lorsqu’il passa sa main sous ta robe. Ils étaient aussi comblés lorsque tu sentis ses doigts frôler la peau de ta poitrine. Tes propres mains s’étaient déplacées, quittant son dos, pour aller vers son torse. Tu traçais chacun de ses muscles définis du bout de doigts, alors que tes lèvres quittaient les siennes pour se diriger vers cou. Tu étais à bout de souffle mais tu trouvais encore le moyen d’y déposer des baisers. Il pouvait clairement entendre ta respiration profonde et rapide. Tout aussi rapide que les battements de ton coeur qui allait exploser sous la passion. Et les baisers que tu laissais sur sa peau se transformèrent en mordillements. Il voulait être satisfait? Il voulait avoir les besoins comblés? Il allait avoir le coup de sa vie qu’il ne pourra plus aller voir ailleurs sans penser à toi! C’te connard! Il croit qu’il n’y a que lui et qu’il peut aussi gagner? Non… Tu vas faire monter la température au maximum. Tu vas lui faire perdre la tête qu’il n’en comprendra rien! Et tes gestes seront plus brusques. Une de tes mains ira dans ses cheveux, les tirants légèrement vers l’arrière afin qu’Ugo puisse pencher la tête et te laisser parfaitement le champ libre à son cou. Tu veux y laisser une marque, souvenir de ton passage. Tu déplaces aussi tes jambes et tu entoures sa taille avec. Tu l’emprisonnes contre toi. Tu as ton bassin qui fait quelques mouvements contre le sien. Peut-être que tu ne contrôles plus la passion qui t’anime, qui te fait vibrer contre son corps, mais pour le moment, c’est encore toi qui détient les rênes. Alors qu’il y a toujours sa main qui s’occupe de ta poitrine, la tienne qui n’était plus occupée ira se dépose sur la sienne, par-dessus le tissu. Tu y fais une légère pression pour qu’Ugo fasse de même sur ton sein. Tu recules la tête afin de lui faire face, encrant ton regard sombre dans le sien. Tu as ce sourire mauvais qui apparait sur lèvres, alors que ta respiration se mélange à la sienne vu la proximité. « Mais tu attends quoi pour me la retirer cette robe? Je dois tout faire ou tu te sens encore capable d’être un homme? » Et cette phrase n’était que le début. Et cette phrase était de la pure provocation pour rendre les choses plus intéressantes. Tu en as pas fini de lui. Tu ne faisais que commencer.

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Un jour une grande femme m’a dit qu’il faut être humble dans la vie. Car les personnes que tu rencontreras en montant, tu les croiseras forcément en redescendant. Je suis descendu, et jamais, jamais je n’ai revu les personnes avec qui j’ai grimpé. Ni ma mère, ni ma sœur, ni Joy. Les femmes de ma vie ont disparus, j’ai effacé mon père haineux de ma vie et j’ai fuis. J’ai choisis une autre route pour descendre encore plus bas. Je remonte peu à peu, mais pourquoi, et pour qui ? Personne ne m’attend en haut, et je n’ai personne à monter avec moi. C’est le principe d’un mec solitaire nan ? Quoiqu’il en soit il est des personnes avec qui j’aimerais continuer de grimper, mais également des personnes qui s’imposent, contre mon gré, et j’ai le sentiment que Kassie en fait partit. Pourquoi ? Parce qu’elle a une influence sur mon comportement, sur mon quotidien. Ma tête supplie constamment de l’a détruire, de l’a rejeter, et pourtant, jamais mon corps n’agit de cette manière. Non lui il plonge, tête baissé. Abrutit. Elle est tout le temps là, peu importe dans quelle direction je porte mon regard. Combien de temps encore va-t’-elle pomper le peu d’air que je respire ? Oui je me pose des questions, oui je panique à l’idée de devoir la supporter encore longtemps pour la bonne et simple raison qu’elle est de nouveau là, collée à moi, sa peau contre la mienne, ses lèvres accrochées à mon corps, et que je ne fais rien. Je ne fais rien excepté lui rendre une chose que j’aimerais mieux garder enfermé en moi : la passion, le plaisir, l’envie.

Je me suis finalement abandonné, restant persuadé que c’est ce que je veux. Pare que c’est ce que je veux. On y est, on se caresse, on se touche. Mon cœur bat fort, il s’emporte devant tant d’excitation. Les choses sont soudainement devenues bien plus sauvages, bien plus brusque. Elle s’est emparée de ma chevelure, emparée de mon cou sur lequel je suis persuadé qu’elle a laissé sa marque. Quelle salope. Nos lèvres qui se scellent à nouveau, je capture sa lèvre inférieure entre mes dents que je mordille sensuellement. Puis je sourie en coin, un sourire qui disparaît d’une seconde à l’autre dès lors que nos bassins se percutent. Sa main qui fait pression contre mon torse me pousse à faire de même sur son sein. C'est psychologique. C'est comme un message nerveux envoyé au cerveau. Je peux sentir sa respiration se couper, s’étouffer contre ma peau. Je peux sentir son cœur frappé contre la paume de ma main. Vous voulez une grande nouveauté ? Malheureusement il n’y en a pas: Dans toute cette passion si haineuse et pourtant si passionnelle, s’invite une réflexion à la con tout droit sorti de la bouche d’une vipère. Son regard m’affronte, tout autant que ses mots. Mon visage exprime une certaine passion qui m’a envoyé dans un autre univers tandis que je fixe ses lèvres enflammées d’un regard sombre. Mes mains glissent jusque sous ses fesses afin de la soulever et de la décaler légèrement, afin de laisser place à mon scoubidou qui commence à prendre de plus en plus de place. Ouais ma bite, je parle de ma bite qui commence à étouffer. Sans perdre plus de temps, je profite de la minime distance pour attraper le bas de sa robe et l’a faire passer au dessus de sa tête, tout en déclarant: « Et toi ? T’es sure que t'es une femme ? » On ne serait pas maintenant entrain de se montrer que nous sommes un homme et une femme, dans les règles de l’art ? Quoiqu’il en soit, maintenant que sa poitrine explose sous mes yeux, je repars. Je ne lui laisse pas la chance de trainer ses paroles une seconde de plus. Je veux en finir. Je veux profiter du moment présent, mais surtout, de ma volonté tant qu’elle est là. Quelle mauvaise fois. Je re-capture ses lèvres et empoigne chaque côté de son string. Les préliminaires nous servent à quoi ? Pourquoi on aime tant ce suspens, ce jeu ridicule ? On serait pareil elle et moi ? Non, on est pas pareil. Je ne veux pas. Baiser son torse, mordiller sa peau, je ne laisse rien au hasard, et pourtant, je perds le contrôle. Et j’aime ça, j’aime cette perte de contrôle. Mais je n’en oublie pas qui elle est. C’est Kassie.

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Pourquoi étais-tu venu, déjà? Qu’est-ce qui t’avait conduit jusqu’ici, au garage à Ugo? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu étais tellement venue pour une raison précise, que maintenant, elle semblait superflue vue la situation dans laquelle tu te retrouvais. Attends, mais il se passait quoi, là? Parce qu’il n’y a pas une seconde que tu passes sans vouloir le toucher, le caresser, sentir ses mains sur ton corps… Il n’y a pas une seconde que tu ne veux pas à nouveau ses lèvres contre les tiennes. Et pourtant, tu ne devrais pas. Ça devrait te dégoûter. Tu devrais le repousser, le frapper pour savoir s’être cru assez bien pour toute cette passion, mais non. Tu le laisses encore t’embrasser et s’emparer de ta lèvre inférieure. Et tu souris alors qu’il le fait. Parce que c’est vachement sexy. Parce que c’est exactement ce que tu voulais. Seulement, tu ne devrais pas le vouloir autant. Tu ne devrais pas autant l’embrasser. Déjà que tu ne le faisais pas avec tes conquêtes régulières, si tu le faisais autant avec Ugo, ça ne faisait aucun sens. Rien ne faisait jamais de sens entre vous deux, de toute façon, jamais. Tout allait toujours dans toutes les directions. Parce qu’aucun de vous deux n’avait de contrôle sur la situation, quoi que vous puissiez penser, quoi que vous puissiez dire.

La seule chose qui ne changeait pas, c’était que vous continuez à parler même pendant ce moment bizarre. Il te nargue, tu le provoques. Ça continue, ça ne cesse jamais. Tu le forces à faire bouger les choses, même si c’était inutile vu tout ce qu’il avait déjà fait. Seulement parce que ça ajoutait tellement à toute cette tension sexuelle qu’il y avait dans la voiture. Et encore une fois, il t’écoute, il fait ce que tu avais demandé et en quelques mouvements habiles, tu es reculée et bientôt, tu n’as plus de robe, te retrouvant presque nue devant les yeux de l’Espagnol. Tu te mords la lèvre inférieure. Tu es sans gêne devant lui. En fait, c’est tout le contraire. Tu veux qu’il pose son regard sur chaque parcelle de ton corps et tu veux voir le désir dans son regard seulement pour te dire qu’encore une fois, tu as gagné, que tu as eu raison de lui. C’est encore parfaitement égoïste de ta part, mais il ne mérite rien de plus. Tu allais répondre à sa dernière phrase, reprendre la provocation et ton arrogance, mais il ne te laisse pas le temps. Tu as de nouveau ses lèvres contre les tiennes et dès ce moment tu oublies ce que tu allais lui dire. Tes mains avaient quitté son corps alors qu’il t’avait retiré ta robe. Maintenant, c’était à leur tour de le déshabiller. Tu attrapas le bas de son haut, le retirant rapidement entre deux de vos baisers. Tu le lanças vers l’avant de la voiture te préoccupant peu d’où il allait atterrir. Tout ça, ça crée des décharges dans ton bas ventre. Ça te prend au tripes, ça te monte à la tête. C’est excitant, c’est sauvage, bordélique. Vous vous êtes à nouveau rapprochés l’un de l’autre. Alors qu’il embrasse ta poitrine, qu’il y passe ses dents, ta respiration te manque. Elle est de plus en plus profonde, ressemblant davantage à des gémissements de plaisir. Et vous n’aviez encore rien fait de concret, la belle affaire! Tes doigts étaient passés sur son torse descendant toujours plus bas, se rendant à l’attache du pantalon d’Ugo. Tu défais rapidement le bouton, tu descends la fermeture éclair. Tu pouvais sentir tout ce qu’il ressentait contre tes mains. Et tu ressens la même chose, il est temps de passer aux choses sérieuses, de passer à l’action. Il y a ses mains qui tiennent fermement le dernier morceau de tissu sur ton corps. Une de tes mains ira empoigner son menton pour faire remonter sa tête. Tu veux ton regard dans le sien pour y voir toutes les émotions qui y passent, pour qu’il voit la même chose dans le tien. Sourire arrogant. Tu réussis à descendre le pantalon d’Ugo, assez suffisamment pour libérer ce qu’il y avait à être libéré. Petit regard qui bifurque vers le bas et qui revient aussitôt à ses yeux. Sourire satisfait. Il ne restait plus qu’une barrière pour que vous ne fassiez plus qu’un à nouveau, pour que vous vous apparteniez. C’était à Ugo de faire le pas. Et pour ça, tu l’encourages à prenant ses lèvres d’assaut et bougeant légèrement du bassin.

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Je déteste ce sentiment, ce sentiment d'avoir l'impression que je lui appartiens, qu'elle me tient fermement, sans échappatoire. J'arrive déjà difficilement à guider ma vie comme je l'entends, alors me laisser manipuler comme un débutant par cette idiote, c'est même pas tolérable. Mais il y a une chose dont je suis sure : nous sommes deux dans cette histoire. Deux à ne plus savoir où y mettre de la tête, deux à se demander si nous sommes encore maître de notre propre corps ou si c'est l'autre qui tire les ficelles. Ca se créer tellement simplement que ça semble facile à détruire. Seulement ça ne l'est pas. Pour affronter la simplicité, il faut forcer, il faut endurer. Et bien que je l'a tienne fermement et impose ma force passionnel maladive dans chacun de mes gestes, les choses empirent. J'ai encore plus envie d'elle. Et la preuve est là, rien ne s'arrête. J'ai son corps presque à nue sous mes yeux, un corps déjà touché et admiré par je ne sais combien de mecs en chaleur. Si je fais partis de ses mecs là ? Oui, mais pas en ce moment. Je n'avais pas la tête à ça avant qu'elle ne tire sur mon t-shirt pour poser ses lèvres sur les miennes. Elle a allumé la mèche, et la bougie s'est enflammée, et bien trop facilement à mon goût. Putain de vie de merde.

Elle me retira la seule chose qui m'empêchait de sentir la chaleur de son corps contre le mien. Mon t-shirt vola je ne sais où, mon engin pris sa respiration. Puis c'est yeux dans les yeux qu'on se regarde. Elle dégage quelque chose dans son regard, quelque chose de fort et distinct. Je peux y lire, je peux y voir tout ce que j'avais besoin de voir. C'est comme si mes sentiments se reflétaient dans ses yeux. Elle vie la même chose que moi; je ne suis pas seule âme perdu dans cette histoire, je ne l'ai jamais été. Un sourire conquis, narquois et significatif se dessine sur mon visage avant qu'elle ne reprenne possession de mes lèvres. Les morceaux de son bout de tissu à dentelle que je tenais fermement contre mes paumes, se retrouvent tirés vers ses cuisses. Je peux à présent observé son tatouage ridicule qui me fait toujours autant sourire. Un picotement dans la ceinture et un autre sur le coeur me poussent à relever mes mains glissantes dans son dos afin de l'a rapprocher d'autant plus. Ses seins se collent contre ma poitrine, mes mains attrape ses hanches. Kassie au dessus de moi, il ne m’est pas difficile d’atteindre chaque parcelle de son cou, quand enfin le serpent rentre dans son trou. Mon bassin se percute au sien, une position particulièrement physique pour nous deux. Mais rien ne nous arrête. Pas moi en tout cas. Souffles saccadés, jouissements détestables, les choses s’accélèrent sans beaucoup de mal. C’est presque un automatisme, un geste répété dont on ne se lasse pas. Lèvres contre lèvres, peau contre peau. Tout est vif et fougueux. Et pourtant toutes bonnes choses ont une fin. Après de longues et nombreuses secondes j’arrive au bout de mes conditions et me détache d’elle. J'embrasse son épaule puis remonte petit à petit à coup de baisés vers son cou, où j'y laisse un suçon. Ça c'était le grand finale. Chacun a laissé sa marque sur l'autre. Je force pour qu'elle descende de mes cuisses avant de remonter mes couches de tissu et de refermer ma braguette, le souffle court, la respiration forte. Je me décale jusqu'à m'adosser à la portière fermé de la voiture, les jambes légèrement tendus sur la banquette. Je ne l'a quitte pas des yeux, la lèvre supérieure légèrement soulevé par le mépris que je lui porte. Mais à la fois, je sourie. J'ai eu ma satisfaction, et ce qu'on vient de faire me fait sourire en coin sans même que je sache pourquoi. Mais il est une chose entre toutes qui m'amuse en particulier. « Elle a rien ta caisse. Hein ? » Demande-je provocateur, presque sure que la réponse est dans la question. Elle savait ce qui allait se passer, et c'est pour ça qu'elle est venue, j'en mettrais ma main au feu. J’ai observé sa voiture, et elle n’a rien. Elle parfait d’une fuite, je n’en ai vu aucune trace. Alors oui, j’ai des doutes. Je regarde les courbes de son corps. On peut clairement voir où j'ai posé mes mains. Je crois que j'ai bien plus que laissé ma marque sur elle. Ce n'est pas excessif, mais on remarque plusieurs tâches noires coquines contre sa peau. Ca me fait pouffer de rire à l'intérieur. Si elle est à plaindre ? Jamais.

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Tu aurais dû te promettre de ne jamais recommencer. Tu aurais dû te tenir à distance dès l'instant que tu avais quitté la ruelle la dernière fois. Tu aurais dû te dire que ce n'était qu'une histoire d'une fois. Une erreur de parcours pour toi qui avait un peu trop le sang chaud. Une erreur qui aurait dû te servir de leçon pour la suite. Mais tu n'apprends jamais de rien. Il n'y a qu'à se rappeler de la raison de ta venue ici pour savoir que tu ne retenais aucune leçon. Seulement, tu étais encore là, dans ses bras à lui. À te noyer dans ses bras, à t'offrir à lui. Tu lui avais déjà appartenu et tu lui appartenais encore à l'instant. La merde. Il était passé où ton contrôle? Ne disais-tu pas haut et fort que tu choisissais tes conquêtes et qu'on devait te mériter? Bah, oui! Alors tu as choisi Ugo? Il le mérite, il y a droit à cet accès privilégié? Hum... Non? Alors, pourquoi? Tu ne le sais pas, tu ne le sauras sûrement jamais.

Et les choses sont devenues sérieuses. Vous aviez tous deux succombés et maintenant vous ne faisiez plus qu'un. Il avait trouvé le moyen de te débarrasser du dernier morceau de vêtement qui te séparait de lui et il t'avait fortement approcher, vous unifiant dans le mouvement. Et tu t'accroches à lui parce que c'est trop intense, trop fougueux. Tu t'accroches à ses bras, à son cou, à ses lèvres. Tu t'accroches pour ne pas te perdre davantage. Et tu prends ton pieds encore une fois! Il te fait atteindre le paroxysme du plaisir avec une facilité effarante. Tu noies tes gémissements de plaisir contre ses lèvres ou contre son cou. Vous vous suiviez dans cette danse du corps jusqu'à ne plus tenir. Et dans un dernier mouvement passionnel -ou de vengeance- le connard te marque le cou d'un suçon! Il n'en avait pas eu assez de mettre toutes ces marques noires, il en fallait une rouge qui ne partirait pas sous la douche? Parce que c'était donnant-donnant. Une marque pour chacun, la belle affaire. Un peu de Kassie sur Ugo et un peu d'Ugo sur Kassie. Comment c'est ironique! Et maintenant que c'était terminé, que vous aviez eu ce que vous vouliez, il te recule de son corps et replace son pantalon. Il a ce sourire un peu trop fier qui te rend perplexe. C'est bon, vous aviez couché ensemble et ça avait même été assez jouissif, mais il peut retirer ce sourire niais de sur son visage, non? Tu replaces toi aussi ta culotte qui avait été à moitié retirer dans l'empressement, mais tu ne le quittes pas des yeux. En fait, il pourra parfaitement voir ton visage qui se décompose à ta question à sa question! Le fourbe! Le connard! Aïe! Comment ton orgueil est touché! Tu avais oublié la voiture et les excuses bidons pour être venue ici. Bon. Tu prends une inspiration. Tu reprends un visage fier. Tu passes à l'avant de la voiture, toujours sans haut. Tu attrapes le t-shirt d'Ugo et le met sur ton corps. Pas question de porter ta robe blanche devenue noire. Tu prends aussi ton sac sur le siège passagé. "Rien. Du tout." Tu sors alors une liasse de billets de ton sac et la lui lance à l'arrière. "Tiens, je crois que tu es payé à l'heure, non? Et maintenant, c'est qui la trainée entre nous deux?" Tu préfères largement faire ça. Tu préfères être la pire des salopes plutôt que de faire face à ta propre faiblesse. Ça serait trop difficile à expliquer. Et on se souvient que votre relation ne le vous permet pas! Il ne mérite que ça de toute façon. "Tu peux maintenant sortir, j'ai fini de toi. Oh, et garde la robe en souvenir, elle ne me servira plus à rien maintenant."

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Ca n'a pas de sens. Rien de ce que je peux faire n'en a. Je supporte sa face d'hamster tous les jours des heures durant. On se regarde comme si on allait se trancher la gorge, nos amis témoins de chacune de nos échanges de mots pathétiques. Et voilà qu'une fois seuls, on fait une chose que personne ne serait en mesure de croire sans le voir; on s'offre l'un à l'autre. Et je vous assure que ce n'est pas un jeu. Je vous assure qu'on ne cherche pas prouver au monde entier qu'on est capable de se détester devant les autres pour s'adorer dans leur dos. Non, on se déteste, point barre.

Toujours adossé contre la portière, j'attends sa réponse que je crois connaître. Et c'est un fait, sa voiture n'a vraiment rien. C'était une excuse bidon, parce qu'elle savait, elle savait ce qui allait se passer. Elle m'a provoqué avec son cul moulé, sa poitrine richement mise en valeur. Elle m'a embrassé, et j'ai plongé, tête la première. Incontrôlable situation. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Elle se joue de moi, cherchant à m'humilier, ou est-ce que le contrôlable devient incontrôlé des deux côtés ? Je tuerais pour savoir, comme je tuerais pour calmer les effets dévastateurs de Kassie sur moi. C'est une conquête différente, et rien que de ressentir ce fait, me donne envie de l'a détester plus que je ne l'a haie déjà. Vous voulez de la haine ? Là vous allez être servis. Kassie monte à l'avant et enfile mon T-Shirt. Mes sourcils se froncent en une fraction de seconde. La liasse de billet qui atterrit entre mes jambes et ses mots qui parviennent jusqu'à moi, me refroidit violemment. Mon regarde se perce de mépris et de haine. Je pourrais rire. Je pourrais ignorer et me contenter de sourire parce que c'est ce qui énerve le plus. Mais à cette seconde précise j'en suis incapable. Je l'a regarde de cette manière sombre pendant plusieurs secondes, elle, attendant patiemment que je descende de sa putain de voiture. C'est au bout d'un certain temps que je sourie mauvaisement en coin, prenant d'une main la liasse, et de l'autre sa robe cradossé par mes propres mains. Je prends mon temps pour quitter la banquette arrière. "La grosse pute" que je suis viens alors s'approcher de l'avant de la voiture où la fenêtre du conducteur est ouverte. Je ne sourie déjà plus. Je l'a fixe, toujours torse nue avant de balancer ses saloperies de billets contre sa gueule, comme si ça n'avait aucune valeur, comme si c'était un simple trousseau de clé, une carte en carton, un bout de ficelle. Le regard perçant, une mine mi-haineuse mi-amusé, je déclare alors avec dégoût « Garde le ton fric, tu vas en avoir besoin pour t'faire refaire la gueule. Tu m'donne vraiment envie d'dégueuler. » Un dernier long regard méprisant remplit de noirceur, et je lui tourne le dos. Durant mes quelques pas je passe à côté d’un petit boulon échoué au sol. Je me tourne face à la caisse blanche de l’autre conasse, et shoot dans le boulon. Il percute le bas de sa voiture, malheureusement sans dégâts. Un petit bruit de casse se fait entendre dans le garage, un bruit que je me contente d’ignorer, continuant alors de me rendre dans la salle de repos où j’y ai laissé des vêtements de rechange. Je l’a laisse s’en aller, c'est tout ce que je souhaite; qu'elle se casse. J’ai gagné la première fois, elle s’est vengée à cette deuxième. Il n’y en aura pas une troisième.

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Et le retour à la réalité est brutal. Il frappe et il frappe fort. Il n'avait suffit que d'une question, qu'une toute petite question de la part d'Ugo, pour que tu t'énerves. Il avait su touché un point sensible. Il avait su touché à ton orgueil et te faire chier par la même occasion! Et comme tout le reste, tu ne contrôles pas ta réaction, c'est impulsif, instinctif. Tu dois aussi l'emmerder! Tu enfiles son t-shirt, tu lui balances ton argent. Tu fais comme si tu le payais pour avoir coucher avec toi. Tu es une garce! Une vraie garce! Tout ça pour ne pas dire que tu étais venu pour te défouler sur lui! Là, pour le moment, tu as juste l'air d'être venu parce que tu étais en manque de lui, ce qui est pire!

Jamais tu ne dirais que tu étais là pour ne plus ressentir cette sensation bizarre dans ta poitrine. Non, Ugo pourra penser ce qu'il veut. Pour le moment, il encaisse le coup de la liasse de billets. Il sort silencieusement. Ce qu'il prend son temps! Il a besoin d'aide peut-être? Tu vas te faire une joie de la faire dégager s'il ne bouge pas! Il est maintenant à côté de toi, face à la fenêtre ouverte. Il a ce sourire qui ne présage rien de bon. Son sourire que tu trouves affreusement sexy mais aussi, complètement détestable. Tu restes calme, tu le toises avec le même genre de sourire que lui. En quelques secondes, tu reçois ton argent sur la gueule. Ah! Tu vas le tuer! Tu vas sortir de ta voiture et lui arracher la tête de tes mains. Tu vas lui passer sur le corps avec ta voiture, tu t'en tapes! Il t'énerve, tu le hais! Mais avant que tu puisses faire un seul mouvement, tu entends ce qu'il te dit et là, tu éclates de rire. Un rire mauvais. "C'est ça, avec ce qu'il vient de se passer, va faire croire ça à d'autres, pauvre con!" Allez, tu n'as plus rien à faire là, il est temps de partir. Tu démarres la voiture, mettant Ugo dans la case oubli de ton cerveau. La vie reprenait son cour. Alors que tu allais reculer, tu entends un bruit sourd sur la carrosserie de ta voiture. Mais! Il s'arrange pour que tu reviennes pour un autre problème? Il est dr n'avoir aucune marque! Tu le laisse partir de cette partie du garage et tu quittes à ton tour. C'était une erreur d'être venue ici. Une erreur que tu ne referas pas. Une erreur que tu peux maintenant oublier et ne plus jamais y penser. Si tu savais...

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