Un mois. Cela faisait environ un mois que cet après-midi dans la ruelle s’était passé. Et qu’était-il arrivé pendant ce fameux mois? Des choses, des tas de choses. Seulement rien qui ne vous concerne vous deux. Pourquoi auriez-vous chercher à vous revoir? Ça n’avait pas été le début de quelque chose. Enfin, peut-être que si, mais pas comme tout le monde l’aurait pensé. En fait, c’était qu’une étape de plus dans les montagnes russes folles de votre relation. Ça n’avait rien changé et ça ne changerait rien. Alors pourquoi, aujourd’hui, tu lui avais envoyé ces messages? Pourquoi tenais-tu autant à le revoir? On est tous d’accord, il avait raison. Il en avait des dizaines et des dizaines de garagistes dans Miami. Alors pourquoi te faire chier à endurer sa présence méprisable et sa gueule de con pour un truc dont tu n’avais absolument pas besoin? Non. Ta voiture n’est pas en mauvais état. Ce n’est pas la voiture de l’année malgré ta fortune, mais elle n’a pas décidé de te lâcher. Tu as tout inventé. C’est vraiment lui que tu veux voir. Après un mois d’absence, après tout ce tas de choses qui s’est passées dans vos vies respectives, tu reviens comme une fleur. Tu vas continuer longtemps à éviter de dire la raison de ta venue dans son garage miteux? Si tu pouvais, tu éviterais même d’y penser. Tu es là et aussi inexplicable que cela puisse être, tu as besoin de sa haine. Tu as besoin de son mépris. Tu as besoin de cette passion dévastatrice qui vous lie, qui vous ronge. Tu ne veux plus de tendresse, qu’on soit doux avec toi. Tu ne veux plus qu’on soit comme lui avait été avec toi. Tu as besoin de la rage d’Ugo juste pour oublier ce que tu ressentais. Tu avais besoin d'Ugo.
Tu arrivais devant le garage, au volant de ta voiture. Tu te stationnas à l’endroit qu’il fallait pour qu’il puisse s’occuper des réparations aucunement nécessaires. Tu sors de l’habitacle et franchement, tu fais tâche dans le décor. Tu es tout sauf crédible. Depuis quand les clientes débarquent en petite robe d’été blanche et toute jolie? Jamais. Alors, franchement, il va penser quoi quand il va te voir? Que tu t’ennuyais de lui, que tu veux lui plaire? Faut pas rêver! C’est par propre intérêt personnel que tu es là. Tu as des choses à oublier et malheureusement, tu as bien l’impression que lui seul pourrait y arriver, vu la situation. Tu as ton regard qui parcoure le garage des yeux. Tu connais l’endroit, c’est ici même que vous vous êtes vu pour la première fois. Il n’y personne en vu pour le moment. Tu sais qu’Ugo est là, quelque part. Tu n’iras pas jusqu’à dire que tu sens sa présence, non, mais tu sais qu’il est là, seulement par vos sms. Tu attends un peu. Tu te dis qu’il ne devrait pas tarder, qu’il doit bien avoir entendu le moteur de ta voiture résonner dans le garage. Toutefois, c’est long. Trop long. Tu n’es pas patiente. C’est maintenant que tu as besoin de lui. C’est maintenant que tu veux le voir, que ça te plaise ou non. « Hernandez, j’ai pas la journée! Si tu pouvais te montrer la gueule pour réparer cette putain de voiture, ce serait apprécié! » Ta voix résonne en écho. Toujours aussi délicate et classe, la Kassie. Non, faut pas te chercher! Tu as besoin de te défouler, de provoquer, d’être provoqué. Allez, Ugo! Apparait que ce soit ta fête!
Tu arrivais devant le garage, au volant de ta voiture. Tu te stationnas à l’endroit qu’il fallait pour qu’il puisse s’occuper des réparations aucunement nécessaires. Tu sors de l’habitacle et franchement, tu fais tâche dans le décor. Tu es tout sauf crédible. Depuis quand les clientes débarquent en petite robe d’été blanche et toute jolie? Jamais. Alors, franchement, il va penser quoi quand il va te voir? Que tu t’ennuyais de lui, que tu veux lui plaire? Faut pas rêver! C’est par propre intérêt personnel que tu es là. Tu as des choses à oublier et malheureusement, tu as bien l’impression que lui seul pourrait y arriver, vu la situation. Tu as ton regard qui parcoure le garage des yeux. Tu connais l’endroit, c’est ici même que vous vous êtes vu pour la première fois. Il n’y personne en vu pour le moment. Tu sais qu’Ugo est là, quelque part. Tu n’iras pas jusqu’à dire que tu sens sa présence, non, mais tu sais qu’il est là, seulement par vos sms. Tu attends un peu. Tu te dis qu’il ne devrait pas tarder, qu’il doit bien avoir entendu le moteur de ta voiture résonner dans le garage. Toutefois, c’est long. Trop long. Tu n’es pas patiente. C’est maintenant que tu as besoin de lui. C’est maintenant que tu veux le voir, que ça te plaise ou non. « Hernandez, j’ai pas la journée! Si tu pouvais te montrer la gueule pour réparer cette putain de voiture, ce serait apprécié! » Ta voix résonne en écho. Toujours aussi délicate et classe, la Kassie. Non, faut pas te chercher! Tu as besoin de te défouler, de provoquer, d’être provoqué. Allez, Ugo! Apparait que ce soit ta fête!